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Législatives : Gabriel Attal appelle à "l'apaisement" après l'agression de plusieurs candidats ou sympathisants, suivez notre direct

La dernière ligne droite a débuté avant le deuxième tour des élections législatives. Une fin de campagne notamment marquée par les agressions subies par plusieurs candidats. Suivez notre live.

Gabriel Attal a appelé à
Gabriel Attal a appelé à "l'apaisement" après les nombreux cas de violences ayant émaillé ces derniers jours de campagne. (Photo JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

Après les résultats, la campagne reprend. Le premier tour des élections législatives a donné le RN en tête dimanche soir. Le parti d'extrême droite est crédité de 29,25% des voix, et pourrait obtenir la majorité absolue, selon certaines projections d'instituts de sondage.

Le barrage s'est néanmoins organisé. À gauche, plus de 130 candidats - la plupart du temps, classés en troisième position - se sont désistés pour empêcher l'élection d'un député RN. Du côté de l'ex-majorité présidentielle, malgré des consignes plus floues au départ, 82 désistements ont été répertoriés dont 62 pour Renaissance. Suivez notre direct politique pour ne rien manquer des dernières évolutions.

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    Attal appelle à l'"apaisement" après l'agression de plusieurs candidats ou sympathisants

    Climat violent pour cette campagne du second tour des législatives. Après l'agression de Prisca Thévenot (Ensemble!) et de son équipe mercredi soir, celle de militants LFI en porte-à-porte en Loire-Atlantique victimes d'une agression homophobe ou encore celle d'un adjoint au maire de l'Isère qui collait des affiches pour Olivier Véran et qui a été frappé d'un coup de poing, Gabriel Attal a appelé "à l'apaisement, à l'unité", à l'occasion d'un déplacement dans la Nièvre.

    Dans ce contexte, la classe politique s'inquiète de ce climat de violences et de tensions. Plus d'infos dans cet article.

  • Deux sondages donnent une majorité relative au RN

    À quatre jours du second tour des élections législatives, deux instituts de sondage ont réalisé des projections, dont la fiabilité reste toutefois très relative en raison des incertitudes sur les reports de voix des électeurs dont les candidats se sont désisté.

    Pour l'Ifop-Fiducial, dans un sondage réalisé pour LCI Le Figaro et Sud Radio, le RN obtiendrait entre 210 et 240 sièges, devant le NFP avec entre 170 et 200 sièges, puis la majorité présidentielle sortante avec entre 95 et 125 sièges. LR et les divers droites auraient entre 25 et 45 postes et 15 à 27 pour les divers candidats. La participation serait de 68%, selon cette même étude.

    Autre enquête, celle d'Odoxa pour Public Sénat, Le Nouvel Obs et la presse régionale, qui donnerait entre 210 et 250 sièges au RN, contre 140 à 180 au Nouveau Front Populaire. La majorité présidentielle sortante obtiendrait entre 115 et 155 Sièges, et 40 à 60 pour LR. 10 à 20 sièges sont attribués aux divers candidats.

  • "La honte" : joueur des Bleus, Jules Koundé dénonce les dérapages des candidats RN

    Plusieurs joueurs de l'équipe de France de football ont pris position sur la situation politique actuelle. Dernier en date, Jules Koundé qui a cité une chronique de BFMTV dans laquelle étaient mentionnés les nombreux dérapages de candidats RN aux législatives, relevés ces derniers jours dans la presse.

    Une prise de position contre l'extrême droite que Jules Koundé avait déjà eu le jour du premier tour des élections législatives. "Pour ma part, je vois que l'extrême droite n'a jamais conduit un pays vers plus de libertés, plus de justice et de vivre-ensemble. Et je pense qu'elle ne le fera jamais (...) Le RN n'est pas une solution. Ce n'est pas une leçon, c'est juste mon opinion. Et vous en ferez ce que vous voulez", écrivait-il, en pleine période de réserve électorale, s'exposant à des sanctions.

    En conférence de presse avant le quart de finale contre le Portugal prévu vendredi, Kylian Mbappé a estimé qu'"Il y a urgence à voter après les résultats catastrophiques" du 1er tour. "On ne peut pas laisser notre pays entre les mains de ces gens-là, c'est vraiment urgent", a ajouté le nouvel attaquant du Real Madrid, espérant que "tout le monde va se mobiliser pour voter pour le bon côté".

  • 8 juillet, 18 juillet, 2 août... Les dates clés à retenir après le second tour

    Si tous les regards sont tournés vers le dimanche 7 juillet pour le second tour des élections législatives, la séquence politique sera (très) loin d'être terminée. Car le président devra nommer un Premier ministre, charger de nommer un gouvernement.

    Sans oublier l'élection du président de l'Assemblée nationale, la session ordinaire prévue pour la nouvelle Assemblée... Le point sur le calendrier politique à venir dans cet article

  • Un candidat LR-RN accusé d’agression verbale raciste par un employé municipal

    Selon Le Parisien, Philippe Torre, candidat LR-RN dans la 2e circonscription est accusé d'avoir tenu des propos racistes envers un employé municipal de Saint-Quentin dans l'Aisne. Les faits présumés ont eu lieu sur le marché de la commune, mercredi.

    Tout commence lorsque cet employé, d'origine marocaine, est appelé pour enlever un tract présent sur le tableau d’affichage de la halle du marché, ce qui est contraire au règlement de la ville. L'employé aperçoit alors le candidat Philippe Torre, dont le tract a été placé sur le tableau d'affichage, et décide de l'avertir. "C’est très grave, il faut appeler la police nationale et il faut déposer plainte", ironise le candidat selon le plainte déposée par l'employé municipal.

    Invité alors à quitter les lieux, Philippe Torre lui aurait répondu à plusieurs reprises : "Je suis sur ma terre, je suis dans mon pays, je suis Français monsieur". Philippe Torre se serait ensuite adressé à deux agents de police municipale en leur demandant : "C’est qui celui-là qui veut me faire quitter ma terre et mon pays ?", en référence aux origines maghrébines de l’employé, selon celui-ci.

    Joint par Le Parisien, Philippe Torre confirme avoir dit qu’il était dans son pays et qu’il avait le droit de se trouver "sur le macadam". "L’employé m’a admonesté, c’est tout juste s’il ne m’a pas dit : ’on est chez nous !’", grince-t-il. Il confirme avoir demandé à l’employé s’il était français. Face à sa réponse positive, il aurait répondu : "On a donc tous les deux le droit d’être ici !", selon ses dires.

  • Une liste d’"avocats à éliminer", diffusée par un site d'extrême droite, indigne

    Effroi chez les avocats, après la diffusion sur Internet par un site d'extrême droite d'une liste d'"avocats à éliminer". Publiée par le site d'extrême droite "Réseau libre". Outre les noms, elle précise que "ce ne sont pas les seuls, c’est la grande majorité des avocats qu’il est nécessaire de neutraliser"

    "C’est ça l’extrême droite. C’est ça qui arrivera lorsqu’ils seront au pouvoir", met en garde un avocat, sur X.

    "La démocratie est plus que jamais menacée lorsque circulent des listes d’avocats à éliminer parce qu’ils remplissent leur mission. Nous ne tolérerons jamais ces menaces et y donnerons toutes les suites qui s’imposent. Soutien à nos consœurs et confrères menacés", dénonce de son côte le bâtonnier de Paris.

    La diffusion d'une telle liste a été "condamnée avec la plus grande fermeté" par l'ancien avocat et actuel garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti. "Je ne les laisserai jamais faire", poursuit l'ancien ténor.

    Plus d'infos dans cet article

  • 30 000 policiers et gendarmes mobilisés pour le second tour

    Vigilance maximale autour du second tour des élections législatives. Le ministre de l'Intérieur a annoncé le déploiement de 30 000 policiers et gendarmes dimanche soir, dont 5 000 à Paris et sa banlieue. Les autorités estiment que le risque de débordements est plus élevé au soir du second tour. Objectif, que "l’ultra gauche ou l’ultra droite ne créent pas de désordre", a précisé, ce jeudi, Gérald Darmanin, candidat à sa réélection dans la 10e circonscription du Nord.

  • Ruffin s'éloigne de LFI et prend ses distances avec Mélenchon

    Une scission est en cours au sein de La France Insoumise. Au tour de François Ruffin d'amorcer un peu plus un divorce au sein de La France Insoumise. Ce matin, il affirmait qu'il ne siègera pas avec le groupe LFI s'il est réélu dimanche.

    "Mes désaccords avec Jean-Luc Mélenchon sont connus, ils sont profonds : sur la démocratie, sur le bruit et la fureur plutôt que la force tranquille", expliquait sur RTL le candidat aux législatives, qui est en ballottage défavorable dans sa 1ère circonscription de la Somme face à l'extrême droite.

    "Il y a beaucoup de gens bien chez les insoumis, mais il y a moyen de faire autre chose avec des amis communistes, écologistes, de Génération.s et ainsi de suite", explique encore François Ruffin, mais "on n'en est pas là du tout".

    Plus tard dans la matinée, lors d'un entretien à l'AFP, il affirme que Jean-Luc Mélenchon est un "boulet,"obstacle au vote".

    Une scission qui intervient après la non investiture des "purgés" Danielle Simonnet, Alexis Corbière et Raquel Garrido, qui ont dénoncé les méthodes de Jean-Luc Mélenchon lors d'une conférence de presse à laquelle assistait aussi Clémentine Autain.

  • "Bardella va s'occuper des gauchos, des gouines et des trans" : trois militants de gauche victimes d'une agression homophobe

    La campagne du second tour des législatives se déroule dans un climat de tension extrême voire de violences. Mercredi soir, le porte-à-porte de militants de gauche a viré au drame à La Chapelle-Heulin (Loire-Atlantique).

    Les militants qui soutiennent Maxime Viancin frappent à la porte d'une maison où un homme se décrit comme un soutien du Rassemblement national, rapporte France Bleu. Rapidement, il crie sur les jeunes qui décident de s'éloigner, d'après le récit d'Andy Kerbrat, député LFI réélu dès le premier tour.

    À ce moment-là, l'agresseur aurait poursuivi dans la rue les trois militants en lançant "Bardella va s'occuper des gauchos, des gouines et des trans". Puis, il aurait poussé une femme dans le dos, et asséné un coup à un homme. Au second plan, la femme de l'agresseur présumé serait sortie dans la rue en brandissant un drapeau français.

  • Des candidats NFP dénonce des "mensonges" de tracts de candidats de la majorité

    La campagne du second tour bat son plein, et les candidats encore en lice multiplient les opérations de tractage pour tenter de convaincre les électeurs. Dans certaines circonscriptions, le second tour opposera un candidat du Nouveau Front Populaire à un candidat d'Ensemble.

    Et certains tracts distribués font polémique. Aurélien Rousseau, directeur de cabinet d'Élisabeth Borne puis éphémère ministre de la Santé, a rallié le Nouveau Front populaire. Sur le tract distribué par Nadia Hai (Ensemble !), il dénonce un "mensonge" de la candidate qui affirme que le Nouveau Front Populaire veut "désarmer la police".

    "Il y a des mensonges plus rudes que d’autres. J’ai eu l’honneur de servir la République à Matignon dans la nuit tragique du 13 nov. 2015. Je sais ce que l’on doit aux forces de l’ordre. Je sais le courage de le police républicaine", écrit-il. Une proposition qui ne figure pas sur le programme du NFP. Comme le relève France Info, l'argument est souvent repris par l'extrême droite, et est faux.

    Autre tract de la majorité macroniste qui fait polémique, dans la 9ᵉ circonscription des Hauts-de-Seine, où le tract du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Stéphane Séjourné est dans le viseur de la candidate NFP. En cause, la présence de la phoo de Jean-Luc Mélenchon, qui n'est pas candidat, et pas celle de Pauline Rapilly Ferniot, candidate NFP. L'ancienne députée Albane Gaillot dénonce des "méthodes mensongères et outrancières".

  • Un candidat RN estime que "le point de détail de l’histoire" de Jean-Marie Le Pen n’est pas antisémite

    Énième dérapage d'un candidat RN, en lice pour le second tour. Laurent Gnaedig, candidat RN dans le Bas-Rhin, était invité de BFM Alsace pour un débat avec d'autres candidats de circonscriptions en Alsace, dont Charles Sitzenstuhl (Ensemble!) et Sandra Regol (NFP).

    Lorsque le journaliste de BFM Alsace lui demande la personnalité de Jean-Marie Le Pen l'inspire, il répond qu'il "l'a inspiré dans (s)a jeunesse". Une phrase qui fait bondir la candidate NFP Sandra Regol qui lui fait remarquer qu'il affirme que le "détail de l'histoire" l'inspire, qualificatif utilisé par Jean-Marie Le Pen pour qualifier les chambres à gaz utilisées par le régime nazi pour exterminer juifs, tziganes et homosexuels durant la Seconde Guerre mondiale.

    Laurent Gnaedig tente de se défendre, et affirme qu'il s'agissait d'une "grave erreur de communication et surtout de compréhension du camp adverse, c'était pas du tout une remarque antisémite (...) c'était un mauvais choix de mot, le mot 'détail' était inadmissible dans le choix de mot. J'ai encore des doutes actuellement", sur le fait qu'il s'agissait d'une remarque antisémite, dit-il.

    Des propos tenus en 1987 par Jean-Marie Le Pen et répétés à plusieurs reprises pour lesquels il a été définitivement condamné en 2018 à 30 000 euros d'amende pour "contestation de crime contre l'humanité".

    Dans un communiqué diffusé dans la soirée, le candidat a toutefois présenté ses "sincères excuses à la suite" de ces propos, expliquant qu’il n’a "jamais été question pour (lui) de remettre en cause l’horreur de la Shoah". "Je comprends que certains aient pu être blessés par cette déclaration maladroite et veux leur présenter mes excuses les plus sincères", a-t-il insisté dans son communiqué. "La direction du RN m’a fait part d’une condamnation sans réserve et m’a informé d’une convocation devant la Commission nationale des conflits du mouvement. Je me plierai à sa décision et regrette ma déclaration", a-t-il ajouté.

    Laurent Gnaedig fera face au second tour à Brigitte Klinkert (Ensemble !). Il s'était déjà distingué pour ses propos lors d'un débat sur France 3 Alsace sur la question de la suppression du droit du sol. Interrogé par un candidat sur l'avenir de sa nièce qui a différentes origines, il avait répondu "La préfecture s’occupera de son dossier, ne vous inquiétez pas", suscitant un vif émoi sur le plateau.

    Laurent Gnaedig est arrivé en tête du premier tour avec 34,24%, contre 30,40% à Brigitte Klinkert (Ensemble!)

  • Prisca Thévenot agressée lors d'une opération de campagne

    La porte-parole du gouvernement affirme avoir été agressée, avec une partie de son équipe de campagne, lors d'une opération de campagne mercredi soir. Prisca Thevenot, candidate à sa réélection dans la 8e circonscription des Hauts-de-Seine, affirme avoir été agressée à Meudon, alors qu'elle collait des affiches électorales avec son équipe.

    Si elle n'a pas été blessée, sa suppléante souffre d’une plaie au bras et un militant a une fracture de la mâchoire. Quatre personnes, dont trois mineurs, ont été placées en garde à vue. Une agression condamnée par l'ensemble de la classe politique.

    Une agression qui intervient dans un contexte de tensions voire de violences lors de cette campagne pour le second tour des élections législatives. En Savoie, la candidate RN Marie Dauchy a reçu 8 jours d'incapacité totale de travail (ITT) après son agression sur un marché. Un homme a été placée en garde-à-vue.

  • Une projection donne une majorité relative basse au RN

    C'est la première projection en sièges réalisée depuis la limite du dépôt des candidatures, et les appels au retrait des candidats.

    Réalisée par Harris Interactive pour M6 Challenges et RTL, elle donnerait entre 190 et 220 sièges au RN, alors que la majorité absolue est à 289 sièges.

    Derrière, le Nouveau Front Populaire est estimé entre 159 et 283 députés, devant l'alliance macroniste avec 110 à 135 sièges et LR divers droite entre 30 et 50 sièges.

    Une situation qui, si elle se confirmait dimanche soir, nécessiterait des alliances entre blocs pour constituer une majorité absolue et donc former un gouvernement.

  • 14 candidats du camp présidentiel ne se sont pas désistés au second tour face au RN, qui sont-ils ?

    Si la consigne donnée par Gabriel Attal et le gouvernement était de se désister en cas de troisième place et de candidat RN en capacité de gagner, 14 candidats de la Macronie se sont maintenus malgré leur troisième place.

    Parmi eux, Graig Monetti, dans la première circonscription des Alpes-Maritimes, estime sur BFMTV être "le seul capable d’incarner le rassemblement, le dépassement qui peut amener à battre l’extrême droite". Il avait appelé le candidat du NFP, pourtant arrivé devant lui, à se retirer. En vain. Il avait récolté 22,79 % des voix lors du premier tour, devancé par l’Insoumis Olivier Salerno (NFP - 26,62 %) et le président contesté des Républicains Éric Ciotti (LR-RN, 41,04 %).

    Ilias Nagnonhou, dans la 4e circonscription de Vendée, est engagé en quadrangulaire. Arrivé troisième avec 18,46 % des voix, il a devancé de très peu la candidate divers gauche du Nouveau Front populaire avec 18,42 %, mais a terminé loin derrière la députée sortante divers droite et le candidat du Rassemblement national. Il s'est maintenu.

    "On a eu une réunion avec les instances du parti Horizons et on est dans la ligne tracée par Édouard Philippe, qui a dit qu’il ne fallait pas d’extrêmes, ni LFI, ni RN. S’il y avait eu un candidat de l’arc républicain, par exemple un socialiste, on se serait retiré. Mais là, on a une mélenchoniste, Marianne Maximi, que je trouve de plus en plus dure", a-t-il justifié dans le quotidien la Montagne.

  • Après le 7 juillet, une coalition, un gouvernement provisoire ? Les camps affinent leurs idées

    Comment nommer un Premier ministre et un gouvernement si aucun parti n'a de majorité absolus ? Dans tous les camps, on échafaude des stratégies, qui font forcément grincer des dents.

    Parmi ces hypothèses, celle d’un gouvernement d’union nationale est évoquée par certains à gauche, dans la macronie ou chez LR. Plus d'infos dans cet article

  • "Où sont les femmes ?" Le casting du débat de France 2 fait débat

    Décidément, les castings des débats politiques ne cessent de faire débat dans cette campagne du second tour des élections législatives. Après que BFM a dû renoncer à un débat entre Gabriel Attal, Jordan Bardella et Marine Tondelier après le refus du président RN de débattre avec la secrétaire nationale des Écologistes, lui préférant Jean-Luc Mélenchon, c'est au tour du casting proposé par France 2 de faire débat.

    Jeudi soir, France 2 invite Gabriel Attal, Jordan Bardella, Raphaël Glucksmann et David Lisnard pour un grand débat. Un casting qui fait hurler Marine Tondelier.

    "Où sont les femmes ?", s'interroge-t-elle, alors que, selon les arguments évoqués pour le débat avorté sur BFMTV, les partis membres du Nouveau Front Populaire étaient d'accord pour que chaque parti membre soit représenté à tour de rôle. Après Manuel Bompard pour LFI et Olivier Faure pour le PS, au tour des Écologistes ou du PCF donc.

    Une invisibilisation des femmes dans ces débats autour des législatives qu'elle avait déjà dénoncé après la présence sur TF1 de Gabriel Attal, Jordan Bardella, Xavier Bertrand et Raphaël Glucksmann.

  • Quand le candidat LR-RN se désiste pour faire barrage au NFP

    La question des désistements a occupé l'attention, alors que les forces politiques ont multiplié les appels à leurs candidats pour se désister pour faire barrage à l'extrême droite. Mais certains désistements n'ont pas été fait dans ce sens là.

    C'est le cas du candidat LR-RN dans la 4e circonscription du Val-d'Oise Sébastien Meurant. Qualifié en troisième position (26,22%); derrière la candidate du NFP (34,65%) et celle de Horizons (27,89%), il a longuement hésité et fini par annoncer son désistement à quelques heures de l'heure limite.

    Dans un communiqué, il écrit "il n'y a qu'un seul extrémisme à craindre de cette élection : l'extrémisme islamo-gauchisme des amis de M.Mélenchon (...) pour nous-mêmes et surtout pour nos enfants, je ne veux à aucun prix une élue LFI de plus".

  • Sur l'IVG, ces candidats RN ont des positions douteuses

    Le RN et ses alliés ont remporté le premier tour des élections législatives, avec 39 élus dès le premier tour et une présence au second tour dans une très grande majorité des 501 circonscriptions encore en jeu. Parmi ces candidats, élus ou non, certains ont des prises de position douteuses sur l'IVG (Interruption volontaire de grossesse).

    Ce mercredi matin sur France Bleu Périgord, la candidate du RN Florence Joubert, par ailleurs visée par une plainte de son adversaire pour "injures et diffamation" sur son tract de campagne, et épinglée par Mediapart pour avoir évoqué "des migrants-envahisseurs" sur Twitter, a affirmé "ne pas être contre" l'IVG mais être "contre les 220 000 IVG par an [...] un nombre qui ne baisse pas" et déplore qu'"aucune politique n'a été mise en place pour essayer d'éduquer".

    Elle est loin d'être la seule à avoir une position rétrograde sur l'IVG au sein du parti.

    Réélue dans la 2e circonscription du Var, Laure Lavalette a signé un communiqué de l’association "Choisir la vie" qui demandait aux élus locaux de soutenir et de parrainer les candidats s’engageant à "abroger, à terme, le droit à l’avortement".

    En 2014, elle s'oppose à un amendement déposé par le PS, visant à supprimer la notion de "détresse" des conditions de recours à l'IVG. En 2022, elle précise qu'enlever la notion de détresse "banalisait" la loi Veil, précisant qu'à "aucun moment elle n'a remis en cause le droit à l'avortement", "l'abrogation n'est pas un objectif politique" pour elle. Mais cette même année, elle s'oppose à la loi sur l'allongement du délai de l'IVG portée par la majorité macroniste à l'Assemblée nationale, se disant aussi contre la GPA et la PMA.

    Autre élu au premier tour, dans le Vaucluse, Hervé de Lépinau, qui évoquait en 2015 les 40 ans de la loi Veil comme un "sinistre anniversaire" et rendait hommage "aux millions de victimes de l’avortement". Six ans plus tard, en octobre 2020, il comparait l’avortement à 14 semaines "aux génocides arméniens et rwandais, à la Shoah, aux crimes de Daesh" et précisait que "l’IVG reste un délit (très largement dépénalisé) donc un acte intrinsèquement mauvais", rapportait alors le JDD.

    Réélu dans l'Oise, Philippe Ballard affirmait dans le JDD en 2021 que "l'embryon a des perceptions, ce n'est pas une tête d'épingle" pour justifier son opposition à l’allongement du délai d’IVG de 12 à 14 semaines

    Toujours selon le Journal du dimanche, Caroline Parmentier, présente au second tour, signait en mai 2018 dans le journal catho-traditionnaliste Présent un article dans lequel elle regrettait qu’après avoir "génocidé" les enfants français à raison de 200 000 par an (le nombre d’avortement en France, ndlr), on doit maintenant les remplacer à tour de bras par les migrants".

    Autre candidat au second tour, en Haute-Marne, Christophe Bentz, arrivé premier du premier tour, était présent à la Marche pour la vie en 2011. Interrogé par le média Nouvelles de France, il affirme que "l’avortement est un génocide de masse". Il a milité pour l'instauration d'une clause de conscience pour les médecins ne souhaitant pas pratiquer d'IVG.

    En tête également, dans le Vaucluse, Bénédicte Auzanot se positionne en 2019 contre l’allongement des délais d’IVG évoquant la suppression d’un "être en devenir (...) Il ne s’agit pas, présentement, de revenir sur le débat autorisant ou non l’IVG. Encore que...".

    Dans le Loiret, Mathilde Paris est passé tout proche de sa réélection dès le premier tour. Elle qui a participé à la Manif pour tous et a, par le passé, comparé le recours à l’avortement avec la Shoah, rapportait Libération dans un portrait consacré en 2023. Confrontée à ses déclarations sur le plateau de BFM, elle tente d'expliquer : "J’ai repris les termes du professeur Lejeune", a-t-elle tenté en invoquant le célèbre découvreur de la trisomie 21, devenu farouche opposant à la loi Veil. "Je ne le redirais certainement pas aujourd’hui parce que j’ai pris de la maturité en politique", ajoute-t-elle, tout en assumant : "Je ne suis pas contre l’IVG, je suis contre sa banalisation".

    L'IVG, un sujet qui divise le RN : 11 députés du Rassemblement national se sont opposés à la protection constitutionnelle de l’IVG : Bénédicte Auzanot, Christophe Bentz, Caroline Colombier, Grégoire de Fournas, Hervé de Lépinau, Marie-France Lorho, Yaël Menache, Pierre Meurin, Mathilde Paris, Stéphane Rambaud, et Laurence Robert-Dehault lors de la dernière législature.

  • La Russie apporte son soutien au RN

    Les liens entre le Rassemblement national et la Russie sont au coeur des débats, et des enquêtes, depuis plusieurs années. Marine Le Pen a notamment obtenu des prêts russes pour financer les campagnes de son parti, et investi quinze candidats ayant entretenu des liens directs avec la Russie de Poutine entre 2015 et 2022.

    Les liens entre le RN et la Russie

    Ce mercredi 3 juillet, à quatre jours du second tour des élections législatives et alors que le RN n'a jamais été aussi proche du pouvoir en France, le ministère russe des Affaires étrangères cite sur X une déclaration de son porte-parole Andrei Nastasin, qui apparaît soutenir le Rassemblement national pour les législatives.

    "Le peuple français recherche une politique étrangère souveraine qui serve ses intérêts nationaux et une rupture avec le diktat de Washington et de Bruxelles. Les responsables français ne pourront ignorer ces profonds changements d'attitude de la grande majorité des citoyens", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, accompagné d'une photo de Marine Le Pen le soir de sa réélection comme députée au premier tour.

    "Le régime de Poutine soutient logiquement ses fidèles amis du RN. On ne le souligne pas assez : la France risque ce dimanche d’être gouvernée par les alliés serviles d’une tyrannie étrangère en guerre contre les démocraties européennes. Nous devons tout faire pour l’éviter", a réagi Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place Publique et membre du NFP.

  • Sur LFI, la Macronie tente de rassurer son électorat

    La ligne de crête est délicate pour la macronie, face aux consignes de vote pour faire battre le RN. D'un côté, Gabriel Attal appelait ce mercredi matin sur France Inter ses électeurs à faire barrage au "Front national" même avec un bulletin LFI, précisant que "tout (l)e sépare de la France insoumise, jamais je ne ferai d'alliance avec la France insoumise".

    En fin de matinée, pour le dernier conseil des ministres avant le second tour des législatives, Emmanuel Macron a rappelé à ses ministres que "se désister aujourd’hui pour des élus de gauche face au RN ne signifie pas gouverner demain avec LFI" rapportent plusieurs participants.

    Nouvelle salve de rappel du Premier ministre, dans la foulée "Il n'y a pas et il n'y aura jamais d'alliance avec la France insoumise" assure Gabriel Attal à son tour. "Se désister ne veut pas dire se rallier"

    Sur BFMTV le député sortant de Paris Sylvain Maillard tenait le même discours : "Nous n'avons jamais travaillé avec le RN ni LFI, on ne commencera pas le 8 juillet", suivi par la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot "Combattre le RN aujourd'hui, ce n'est pas s'allier à LFI demain". De quoi suffire à convaincre les électeurs macronistes à glisser un bulletin LFI dans l'urne dimanche face au RN ?

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  • Bardella reconnaît qu'il y a "des brebis galeuses" parmi les candidats RN mais dénonce "les moyens de police" de la presse

    Alors que les révélations se multiplient autour de dérapages racistes commis récemment ou il y a plusieurs années par les candidats RN présents au second tour des élections législatives, Jordan Bardella a reconnu sur France Bleu qu'il y a "des brebis galeuses" parmi les candidats investis par son parti.

    "Lorsqu'il y a des brebis galeuses, je n'ai pas la main qui tremble. J'ai souhaité retirer l'investiture à des gens dont je n'avais pas connaissance (...) Nous avons dû investir 577 candidats en moins de 48 heures et dans 99,9% des cas, il n'y a eu aucune difficulté (...). Ce qu'il faut juger, c'est la réaction du parti politique. Je n'ai jamais eu de tolérance à l'égard de propos que j'estime être contraire à mes convictions et surtout à la ligne politique que je défends", a affirmé Jordan Bardella.

    Des propos en contradiction avec ceux tenus par Julien Sanchez, le vice-président du RN, qui affirmait au soir de la dissolution l'existence d'un "plan Matignon", une liste de 577 candidats prêts à être investis sur laquelle le directeur général Gilles Pennelle et Philippe Olivier, l'un des plus proches conseillers de Marine Le Pen, ont tous deux travaillé sur ce document."On avait prévu le plan Matignon. Ça fait six mois qu’on y travaille, donc nous avions prévu qu’il y aurait des législatives anticipées", assure Julien Sanchez, le vice-président du RN.

    Jordan Bardella a dénoncé les "moyens de police" de la presse, estimant qu'il y a "des journalistes dont le travail est d'enquêter toute la journée sur les candidats, les suppléants, la grand mère des suppléants la boulangère de la grande tante des suppléants".

  • L'idée "amusante" du père de Macron pour le poste de Premier ministre

    Sa parole est très discrète, mais Jean-Michel Macron, père du président de la République a quelques révélations à faire. Tout d'abord, dans une interview accordée aux quotidiens du groupe Ebra, il révèle que la dissolution de l'Assemblée nationale n'est pas une décision précipitée. "Sa décision de dissoudre n'est pas venue du résultat des élections européennes. Il m'en avait déjà parlé deux mois plus tôt", explique son père.

    Interrogé sur la situation politique à l'issue du second tour des élections législatives et la possible cohabitation, il explique qu'il "aime bien François Ruffin. C’est un bon député. Il a un esprit assez ouvert, même s’il est parfois excessif et provocateur, mais il y a pire que lui". De quoi voir deux Amiénois à la tête de l'exécutif ?

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  • Arrivés troisièmes, ces candidats qui se sont maintenus dénonce des campagnes de harcèlement

    Les appels au désistement pour faire barrage à l'extrême droite ont largement été suivis, mais pas partout. Certains candidats arrivés en troisième position ont fait malgré tout le choix de maintenir leur candidature.

    Dans la Creuse, la présidente du conseil départemental et candidate divers droite Valérie Simonet a annoncé porter plainte contre X pour harcèlement numérique, elle a confié à France Bleu Creuse être victime de messages d'intimidation et de menaces sur les réseaux sociaux. Avec 22,12%, elle est arrivée derrière la candidate NFP (23,47%) et derrière le candidat de l'alliance RN-LR (33,5%).

    Dans la 14e circonscription des Bouches-du-Rhône, Anne Laurence Petel, députée sortante Renaissance est arrivée troisième avec 28,9 % des suffrages, derrière Jean-David Ciot (29,5 %), socialiste investi par le Nouveau Front populaire (NFP) et devant eux, le candidat du RN-LR, Gérault Verny, a récolté 31,6 % des voix.

    Depuis la décision de se maintenir, elle confie à France Bleu être victime de "harcèlement numérique".

  • Gabriel Attal appelle ses électeurs à faire barrage au "Front national" même avec un bulletin LFI

    Le Premier ministre Gabriel Attal, également candidat dans les Hauts-de-Seine, était l'invité de France Inter. Interrogé sur le barrage au Rassemblement national et la difficulté de certains électeurs de son parti à glisser un bulletin pour un candidat investi par La France Insoumise pour contrer le RN, Gabriel Attal a voulu mettre les choses au point.

    "Tout me sépare de la France insoumise, jamais je ne ferai d'alliance avec la France insoumise, aujourd'hui elle n'est pas en situation d'avoir une majorité absolue et de gouverner le pays. En revanche, l'extrême droite, le Front national est en situation d'avoir une majorité absolue et de gouverner le pays. Donc ça fait pas plaisir à beaucoup de Français de devoir faire barrage au Front national en utilisant un autre bulletin qu'ils n'auraient pas voulu, mais c'est notre responsabilité de le faire", a précisé Gabriel Attal.

  • La colère des électeurs RN face aux désistements

    Plus de 200 désistements ont eu lieu depuis dimanche soir, pour faire barrage à l'extrême droite. Des candidats du Nouveau Front Populaire comme de l'alliance macroniste "Ensemble!" se sont désistés pour tenter d'éviter l'élection d'un député d'extrême droite à l'Assemblée nationale.

    Mais alors que le RN seul a récolté plus de 9,3 millions de voix au premier tour, ses électeurs voient d'un mauvais œil ces vagues de désistements. "On est pris pour des imbéciles", dénonce l'un d'eux.

    Plus d'infos dans cet article

  • Une vingtaine de candidats RN refusent le débat avec leur adversaire

    Avec cinq jours pour faire campagne entre les deux tours des élections législatives, et seulement trois entre le dépôt des candidatures et la fin de campagne officielle vendredi à minuit, les candidats n'ont que peu de temps pour convaincre les électeurs de voter pour eux, dimanche.

    De nombreux médias locaux ont donc organisé des débats avec les deux voire trois candidats qualifiés pour le second tour des élections législatives, dès ce mercredi, une fois les candidatures officiellement connues.

    Mais plusieurs candidats du RN ont refusé de participer à ce débat avec leur adversaire politique. Selon un décompte du réseau local France Bleu, qui co-organise souvent ces débats, 23 candidats Rassemblement national, "en lice au second tour des élections législatives anticipées, ont annulé leur présence aux débats proposés par différentes rédactions de France Bleu. Le service presse du RN assure qu'il n'y a eu aucune directive du parti d'extrême droite, certains de ces candidats ont même annulé après avoir pourtant donné leur accord", écrit le réseau de radios locales.

    Parmi les arguments avancés recensés par France Bleu, l'une est "trop occupée avec son travail", et une autre "a accepté l’idée d’un débat puis a finalement refusé ce mardi, car les thèmes ne lui plaisaient pas". Autre argument relevé, une candidate RN en Dordogne estime que le débat avec le candidat du Nouveau Front populaire "ne lui apporte rien" et que "la France et les Français n'ont pas de temps à perdre".

    France Bleu relève qu'"un responsable du RN a notamment confié à la rédaction de France Bleu Gascogne que la candidate Véronique Fossey était en réalité effrayée de débattre en direct à la radio", de quoi augurer de débats difficiles dans l'hémicycle en cas d'élection dimanche.

    Des désistements ou des refus qui suscitent l'incompréhension des candidats qualifiés, qui se retrouvent seuls pour des débats qui ne sont plus que des interviews.

    C'est par exemple le cas dans la Somme, où François Ruffin s'est retrouvé seul dans les locaux du Courrier Picard, la candidate RN ayant choisi de ne pas débattre.

    Même scène en Seine-Maritime, où Sébastien Jumel indique que son adversaire refuse un débat sur France 3 Normandie. "De quoi a-t-il peur ? En ce qui me concerne c'est où il veut, quand il veut !" écrit le député NFP sortant".

  • Au RN, haro sur les appels à voter contre leur parti

    J-5 avant le second tour des élections législatives, qui pourraient voir le RN remporter la majorité, relative voire même absolue, à l'Assemblée nationale. Face à ce risque, de nombreux élus de bords politiques opposés ont appelé à voter pour un candidat aux idées politiques très différentes.

    Édouard Philippe (Horizons) a annoncé voter pour le candidat communiste qui fera face au RN. Dans le Calvados, le candidat du Nouveau Front Populaire Noé Gauchard s'est désisté au profit de l'ancienne Première ministre Élisabeth Borne, qui a pourtant mené la réforme des retraites, cible de la gauche durant plusieurs mois.

    Des appels qui sont la cible du Rassemblement national, de Marine Le Pen à Sébastien Chenu, tous deux réélus dès le premier tour. La première déplore une "classe politique (qui) donne d’elle-même une image de plus en plus grotesque", en affirmant notamment que "Christian Estrosi annonce qu’à la tête du groupe majoritaire, à l’Assemblée, je vais faire un coup d’État". Marine Le Pen qui évoquait des "rumeurs" de ce qu'elle qualifiait de "coup d'état administratif", en réalité une vague de nominations habituelle avant l'été.

  • Une candidate complotiste, un tract RN visé par une plainte pour "injures et diffamation"... Les dérapages des candidats RN ( 3/ ?)

    Ces dernières heures dans ce direct, nous relayions plusieurs dérapages de candidats RN qualifiés pour le second tour des élections législatives, entre prise d'otage armée, casquette nazie, hommage à Pétain, t-shirt suprémaciste ou encore cette candidate qui évoque son "dentiste musulman" et son ophtalmo juif pour répondre aux accusations de racisme.... Depuis, de nouveaux éléments ont été révélés au grand jour.

    Le candidat RN de la 5e circonscription des Côtes-d'Armor, Jean-Yves Le Boulanger a obtenu 29,08% des voix dimanche dernier, derrière Eric Bothorel (Renaissance) arrivé en tête du 1er tour avec 37,81% des voix et Marielle Lemaitre (Nouveau Front populaire) arrivée 2e avec 30,60% des voix.

    À douze jours du premier tour, il était interrogé sur les accusations de racisme envers le RN. Pour s'en défendre, il évoque tout d'abord avoir "des très bons amis de couleur" puis raconte s'être rendu à un rassemblement de motards où il y a eu une bénédiction. "C'est un curé de couleur qui m'a béni, vous voyez et je ne l'ai pas écrasé avec ma moto", ajoute-t-il en souriant.

    Dans la 1re circonscription de la Vienne, la candidate RN Emmanuelle Darles est arrivée deuxième avec 28,93%, derrière la candidate NFP sortante, et devant la candidate Horizons, qui se maintiennent toutes trois.

    Une candidate RN aux propos complotistes, comme le relève le Canard Enchaîné ce mercredi. Proche de Didier Raoult, elle a notamment expliqué que les personnes vaccinées contre le Covid-19 émettaient des ondes "semblables au Bluetooth".

    En Dordogne, dans la troisième circonscription, la candidate Florence Joubert (Rassemblement national) est arrivée en tête avec 40,13%, et fera face au second tour à la candidate du NFP, la socialiste Christelle Druillole. Le candidat Modem, troisième, s'est désisté.

    Le tract distribué par la candidate du RN pour sa campagne est attaqué en justice par la candidate du NFP, a-t-elle annoncé ce mercredi matin sur France Bleu, lors d'un débat animé avec la candidate RN. Une plainte pour "diffamation et injures", après que le tract évoque une "dangereuse union d'extrême gauche" qui "défend le pire : appel à la violence, à la haine de la police, des juifs, complaisance avec les terroristes du Hamas, accointance avec des islamistes, soutien aux émeutes des banlieues"

    Dans la deuxième circonscription du Loiret, pas de dérapage de la candidate RN Élodie Babin, arrivée largement en tête au premier tour. Et pour cause, comme le rapporte France Bleu, elle n'a pas fait campagne : pas une seule réunion publique, pas de marché, pas d'affiche, ni même de tract avec son visage, sa photo n'apparait même pas sur sa propre profession de foi. Et la candidate n'a pas changé de "stratégie" pour le 2e tour, elle est toujours aux abonnés absents.

    Toujours selon la radio locale, la candidate n'habite pas la circonscription. La direction du Rassemblement national, leur indique que la candidate a un certain nombre de "contraintes personnelles et professionnelles". Son compagnon, Aleksandar Nikolic, qui est aussi le leader du RN dans la région, nous a lui répondu "qu'elle souffrait du Covid" depuis quelques jours.

  • Les chiffres à retenir pour le second tour

    Après les ultimes rebondissements dans le Maine-et-Loire et le coup de bluff de dernière minute du candidat LR-RN, les candidatures pour le second tour des législatives sont officielles. On dénombrera un millier de candidats, répartis dans 90 triangulaires, 1 quadrangulaire et 410 duels, puisque 76 députés ont été élus dès le premier tour.

    Autre chiffre à retenir, la gauche a retiré plus de 130 candidats insoumis, socialistes, communistes et écologistes. Du côté de la majorité, Renaissance fait état de 82 désistements, dont 60 issus du parti présidentiel.

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  • Chez LR, Éric Ciotti veut exclure Xavier Bertrand

    Le psychodrame se poursuit chez Les Républicains. Son président Éric Ciotti, contesté en interne depuis son choix de faire alliance avec le RN, mais que la justice a confirmé à son poste, était invité de France 2 ce mercredi.

    Il a annoncé avoir entamé l'exclusion de Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France et qui était l'un des nombreux ténors du parti à avoir dénoncer le choix d'Éric Ciotti de se rapprocher du RN.

    "On ne peut pas se compromettre avec LFI. Quand je vois monsieur Bertrand, je vais engager la procédure d'exclusion des Républicains de monsieur Bertrand, je suis président des LR, c'est moi qui aie le pouvoir disciplinaire (...) c'est un petit cénacle qui a passé un accord occulte avec monsieur Macron. Il est piégé par cet accord, car monsieur Macron ne veut pas d'accord avec les Républicains, il veut s'allier avec monsieur Mélenchon."

    Éric Ciotti qui a rappelé qu'il était "président des Républicains pendant encore trois ans", a annoncé sa volonté de consulter les militants et d'organiser un congrès LR à l'issue des législatives.

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  • Coup de bluff dans le Maine-et-Loire, après avoir annoncé son retrait, le candidat LR-RN se maintient et force une triangulaire

    Le dépôt des candidatures pour le second tour, dont la limite était mardi 18 heures, a accouché d'une surprise, dans la 5ᵉ circonscription de Maine-et-Loire. Au soir du premier tour, trois candidats sont qualifiés pour le second tour : Denis Masseglia (Ensemble!) avec 33,7%, le candidat de l'alliance LR-RN Gilles Bourdouleix (30,54%) et la candidate NFP France Moreau avec 21,33%.

    Dans un premier temps, cette dernière, conformément aux consignes de l'alliance de gauche, annonce retirer sa candidature dimanche soir pour éviter qu'un candidat d'extrême droite ne soit élu. Finalement, la direction du parti lui demande de se maintenir lundi matin, le candidat LR-RN n'étant pas arrivé en tête. Maus un premier revirement apparaît.

    Une décision qui ne plaît pas en interne, où l'on demande son retrait. Elle finit par céder et annonce se retirer, lundi soir.

    Après le retrait de la candidate NFP, le candidat LR-RN, député de 2002 à 2017, sous les couleurs successives de l’UMP, de l’UDI et parmi les non-inscrits annonce dans la foulée lui aussi retirer sa candidature, laissant seul le candidat Ensemble au second tour.

    Face à l'annonce de ce retrait, France Moreau (NFP) dépose son dossier en préfecture. C'est alors que, vers 17h, soit une heure avant l'heure limite de dépôt des candidatures, le candidat LR-RN décide à son tour de déposer sa candidature, après avoir annoncé initialement son retrait.

    Un coup de bluff du candidat LR-RN qui ne passe pas auprès de la candidate NFP, qui s’est immédiatement dit prête à retirer les bulletins à son nom dans les bureaux de vote, dimanche 7 juillet. Les partis de gauche ont eux appelé mardi soir, dans un communiqué commun, à voter pour le candidat de la coalition présidentielle, Denis Masséglia. Il y aura donc bien une triangulaire dans la 5e circonscription de Maine-et-Loire

  • Fin des dépôts de candidature, le point sur les désistements

    L'heure limite pour que les candidats qualifiés pour le second tour des élections législatives déposent leur candidature est désormais passée. Selon un décompte du Monde qui se base sur ce que les candidats ont annoncé, on recense 218 désistements, dont 130 de la part de la gauche et 82 du camp présidentiel, sous l’étiquette Ensemble. Par ailleurs, 2 candidats LR et 3 du RN se sont désistés.

    Il y aurait donc 403 duels, 95 triangulaires et deux quadrangulaires. Un décompte qui est toutefois basé sur les déclarations des candidats et qui peut donc évoluer, dans l'attente de la publication officielle des candidatures de la part du ministère de l'Intérieur.

  • Prise d'otage armée, hommage à Pétain, t-shirt suprémaciste... Les dérapages des candidats RN (suite)

    Plus tôt dans ce direct, nous vous faisions un premier état des dérapages des candidats RN qualifiés au second tour des législatives. De nouveaux éléments sont apparus concernant d'autres candidats RN.

    Dans la troisième circonscription de Mayenne, la candidate RN Annie Claire Jaccoud Bell est connu pour avoir, en 1995, commis une prise d'otage armée. Criblée de dettes avec son mari, avec qui elle détient un magasin de maroquinerie, elle est alors reçue à la mairie. Sous son manteau, elle dissimule une carabine. "Quelques minutes plus tard : le vacarme. Un coup de feu partait lors d'une bousculade avec Henri Gernigon, le secrétaire de la mairie. Heureusement, il a terminé dans un carton", rapporte Le Courrier de la Mayenne. Elle le tient en joue et la négociation dure plusieurs heures avant qu'elle accepte de baisser son arme. Elle est arrivée seconde, avec 33,10%, et fera face à Yannick Favennec (Horizons) dans un duel, le candidat NFP s'étant désisté.

    Selon Streetpress, la suppléante du candidat RN Pierre Gentillet, Julie Apricena, binôme arrivé en tête (43,15%) dans la troisième circonscription du Cher, a porte un t-shirt de suprémaciste blanc et s’affiche avec des skinheads néonazis.

    "J’avais 16 ans, je ne savais pas ce que je faisais. Je n’avais pas connaissance de la portée politique de ce symbole", explique-t-elle au sujet du t-shirt avec la croix celtique qu'elle arborait étant jeune.

    Dans l'Yonne, le député RN sortant Daniel Grenon, en tête à l'issue du premier tour a déclaré dans un débat retranscrit par l'Yonne Républicaine que "Des Maghrébins sont arrivés au pouvoir en 2016, ces gens-là n’ont pas leur place dans les hauts lieux".

    Des propos qu'il réfute toutefois dans un communiqué, dénonçant une "citation erronée".

    En Bretagne, Françoise Billaud, candidate du Rassemblement national (RN) qualifiée pour le second tour en troisième position, est visée par un signalement après des publications à caractère raciste, antisémite et complotiste, rapporte Ouest France. En cause, des propos publiés sur Facebook où elle relayait une image suggérant de soutenir "l’hétérosexualité pendant qu’elle est encore légale". En 2021, elle avait partagé une publication d’un internaute montrant la tombe de Pétain, avec la légende "23 juillet 1951, mort en détention de Philippe Pétain, Maréchal de France". Un compte a été supprimé le 24 juin dernier, rapporte Le Télégramme.

  • Larcher va rencontrer Macron, mais calme d'emblée les rumeurs

    Le président LR du Sénat, Gérard Larcher, a annoncé qu'il se rendait à l'Élysée afin d'échanger sur la "dissolution brutale" et "le fonctionnement des institutions pour l'avenir" avec le chef de l'État, avant de préciser ne pas y aller en tant que "responsable politique".

    Selon Le Parisien, un sénateur LR affirme que Gérard Larcher "n'est pas du tout dans l'hypothèse d'un gouvernement d'Union nationale".

    Toujours selon le quotidien, en réunion de groupe ce mardi matin devant les sénateurs LR, Gérard Larcher a déclaré : "Il n'est pas du tout question de voler à son secours, je le lui dirai très directement".

  • Législatives 2024 : Bardella à Matignon avec ou sans majorité absolue ? Le RN souffle le chaud et le froid

    Jordan Bardella faisait jusqu'à récemment de la majorité absolue une condition à remplir pour le voir accepter un poste de Premier ministre. "Si demain, je suis en capacité d’être nommé à Matignon et que je n’ai pas de majorité absolue (...) et bien, je refuserai d’être nommé », déclarait-il dans L’Évènement.

    Depuis, et alors que le RN semble se rapprocher d'une majorité relative plutôt que d'une majorité absolue, le discours semble changer.

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  • Les derniers désistements dans la macronie

    Les dernières situations qui interrogeaient encore semble se décanter. La secrétaire d'État en charge des Anciens combattants Patricia Miralles a finalement annoncé retirer sa candidature, elle qui est arrivée en troisième position avec 22,54 % des voix dans la 1ère circonscription de l'Hérault, derrière le candidat Ciottiste soutenu par le RN Josyan Oliva (34,11 %) et le candidat écologiste Nouveau Front populaire Jean-Louis Roumégas (34,04 %).

    En revanche, le parti présidentiel Renaissance "assume" le maintien de son candidat, Loïc Signor, arrivé troisième dans le Val-de-Marne au premier tour des élections législatives (23,77 %), derrière le candidat LFI Louis Boyard (42,17 %) et le candidat soutenu par Éric Ciotti et le Rassemblement national (RN), Arnaud Barbotin (27,31 %).

  • Un "coup d'État administratif" ou une vague de nominations habituelle avant l'été ?

    Se basant sur une information du JDD, journal détenu par Vincent Bolloré, Marine Le Pen a dénonce ce mardi matin sur France Inter un "coup d'État administratif" du camp présidentiel qui envisagerait, selon elle, de procéder à une vague de nominations avant une éventuelle cohabitation, notamment à la tête de la police et la gendarmerie nationales.

    Une théorie confirmée par un journaliste d'Europe 1, média également détenu par Vincent Bolloré, dont France 24 détaille comment le milliardaire a mis son vaste empire médiatique au service de l'extrême droite.

    Face à ces propos, l'Élysée a appelé Marine Le Pen au "sang froid" et à "la mesure", rappelant qu'"il y a depuis 66 ans chaque semaine des nominations et des mouvements, notamment l’été, indépendamment des moments politiques traversés par nos institutions, et il n’est aucunement prévu qu’une de ces dispositions puisse changer dans les prochains mois".

    Cette vague de nominations avant l'été n'a rien d'exceptionnel. L'an dernier, le conseil des ministres du 13 juillet adoptait une très longue série de nominations dont celle du directeur national de la police judiciaire, de la directrice nationale de la sécurité publique, du directeur national de la police aux frontières, du directeur national du renseignement territorial ou encore du directeur de l’académie de police, direction chargée du recrutement et de la formation de la police nationale. On dénombre aussi plus d'une trentaine de préfets nommés.

    En 2022, après les élections législatives, on dénombrait une vague similaire de nominations lors du conseil des ministres du 20 juillet, dont celles du préfet de police, Laurent Nunez. Seule différence avec 2022, cette année les nominations ont lieu avant les élections législatives, et la défaite annoncée de la coalition présidentielle.

  • Quelles étaient les consignes de vote "Ensemble" lors des duels Nupes - RN en 2022 ?

    Alors que tous les regards sont braqués vers les désistements et les consignes de vote en vue du second tour pour tenter d'empêcher l'extrême droite d'accéder au pouvoir, retour deux ans en arrière, lors du second tour des élections législatives.

    À cette époque, 61 duels opposent la Nupes au RN au second tour des législatives. Voici les différentes prises de position des candidats "Ensemble!" éliminés au premier tour, compilées par Le Monde.

    16 ont appelé à voter Nupes,

    16 ne veulent 'pas une voix pour le RN',

    12 sont sur une ligne 'ni-ni' ou voteront blanc,

    15 ne donnent pas de consigne de vote.

    2 ne se sont pas exprimé.

  • "J'avais une procuration dans une circonscription où le candidat est élu au 1er tour, puis-je en reprendre une pour une autre circonscription ?

    La question revient fréquemment dans la bouche des électeurs ayant une procuration pour le second tour dans une circonscription où des candidats ont été élus dès le premier tour. C'est le cas dans 76 circonscriptions.

    Comme l'indique la ville de Paris sur son site Internet, ces procurations ne sont pas automatiquement annulées.

    S’ils veulent pouvoir recevoir une nouvelle procuration, les électeurs qui sont détenteurs d’une procuration qui leur avait été confiée soit pour les deux tours, soit pour le seul second tour doivent s’assurer que la première est annulée par le mandant, c'est-à-dire la personne qui a confié une procuration.

    Pour cela, il faut soit se rendre dans un commissariat, munis de la référence de leur procuration et d’une pièce d’identité, soit initier leur demande de résiliation sur le site Maprocuration, avant de se rendre dans un commissariat.

  • Chômage moins long pour les étrangers, réserver les élections professionnelles aux CDI... Ce que le RN a proposé sur le travail

    Dans une note publiée par Terra Nova, un haut fonctionnaire, qui signe sous pseudonyme, s'est intéressé aux choix et aux amendements des députés RN durant leur précédent mandat concernant le monde du travail.

    Parmi les amendements relevés dans cette note, l'un date d'octobre 2022, et proposait de réserver le principe de solidarité et d’allocation chômage aux citoyens français. S’il avait été adopté, les étrangers non ressortissants de l’Union européenne n’auraient pu prétendre qu’à l’équivalent d’une année pleine de droit au chômage, année pendant laquelle ils auraient dû "trouver un nouvel emploi afin de renouveler leur titre de séjour".

    Dans un autre amendement, le RN proposait d’interdire la présence d’étrangers extra-communautaires au sein des instances représentatives des entreprises au motif que celles-ci sont "des acteurs structurants du corps social au sein desquels se jouent des enjeux fondamentaux, non seulement pour les affaires économiques propres aux entreprises, mais de manière générale pour l’ensemble tissu économique national", une règle supprimée en 1972.

    Parmi les autres propositions relevées dans cette note, deux concernent l'accès aux élections professionnelles. Un amendement proposait de limiter l'accès aux seuls salariés parlant le français, de quoi "à exclure, non pas uniquement de l’éligibilité mais du vote aux élections professionnelles, près de 1,2 million de salariés qui sont en situation d’illettrisme en France. (…) Tous ne sont évidemment pas de nationalité étrangère", avait observé le rapporteur de la loi "assurance chômage", Marc Ferracci. Un autre amendement proposait de réserver l'accès à ces élections aux salariés en CDI.

  • Une vidéo porno perturbe une réunion de campagne

    Scène inattendue pour les près de 200 personnes qui assistaient selon Roland Lescure à une réunion électorale du ministre délégué chargé de l’industrie et de l’énergie et candidat de la majorité dans la circonscription des Français d’Amérique du Nord.

    "Une vidéo porno gay a été lancée à trois reprise au cours du meeting. D’abord avec une musique stridente puis directement", écrivent des participants, qui rapportent que cette scène a eu lieu à trois reprises. "Après plusieurs tentatives , le ministre de l’Industrie candidat à la députation d’Amérique a dû se résoudre : “Malheureusement notre réunion zoom a été piratée. Nous avons donc du y mettre fin. Nous reprogrammons une réunion très vite. Merci de votre compréhension”, rapportent ces témoins.

  • En macronie, les désistements se poursuivent, 208 désistements au total

    H-4h30 avant la limite de dépôt des candidatures pour le second tour pour les candidats qualifiés. Face à la pression, notamment venue de l'Élysée, les candidats macronistes arrivés troisièmes voire quatrièmes et qualifiés au second tour, se désistent.

    Après le retrait de la ministre Dominique Faure, d'autres ont annoncé leur désistement. C'est le cas de Louis Margueritte, arrivé 3e et engagé dans une quadrangulaire. "j'étais sûrement le seul à pouvoir faire l'union du bloc républicain dans un large rassemblement de la gauche à la droite. Le non-désistement du candidat arrivé en 4e position est à ce titre mortifère" écrit-il. Le second tour opposera donc le candidat du RN arrivé en tête, la candidate du NFP issue de LFI, et le maire divers droite de Châlon-Sur-Saône.

    La candidate Modem Anne-Laure Babault, arrivée troisième dimanche derrière un candidat écologiste, annonce finalement son retrait en Charente-Maritime : "Le report de voix des électeurs de la droite républicaine aurait pu me permettre de battre le RN mais je n'en ai plus les garanties à ce jour. Le maintien d'un candidat clivant du NFP vient obérer toute capacité à un rassemblement inédit autour de ma candidature". Avec 34,41%, le RN était arrivé en tête devant le candidat NFP (26,94%) et la députée sortante de la majorité présidentielle (25,33%), qui avait demandé le retrait du candidat du NFP pourtant arrivé devant elle/

    Autre retrait, celui du candidat de la macronie Samuel Deguara dans la 2e circonscription de l'Aveyron. Le second tour verra s'affronter la candidate du Rassemblement national, arrivée en tête avec 33,11 %, et le député sortant Nouveau Front populaire (32,73 %). Le candidat d’Ensemble Samuel Deguara était arrivé troisième avec 30,55 %.

    Selon les décomptes du Monde, 208 désistements ont eu lieu, 127 de ces candidats sont issus de la gauche et 75 du camp présidentiel. 104 triangulaires sont toujours prévues.

  • La ministre Dominique Faure finit par se désister

    C'est la mort dans l'âme que la ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité de France a finit par se désister. Dominique Faure était l'objet de nombreuses pressions depuis dimanche soir et l'annonce du maintien de sa candidature alors même qu'elle a terminé en troisième position, derrière un candidat socialiste et un candidat du RN.

    Mais la pression était trop forte pour la ministre, qui a fini par annoncer retirer sa candidature "en responsabilité". Lundi après-midi, rapporte La Dépêche, un conseiller du Président de la République, que Dominique Faure avait sollicité le matin, lui a demandé de retirer sa candidature.

    "Ce maintient était pour moi la meilleure solution pour battre les extrêmes (...) Dans le cadre du contexte national, le Président de la République et le Premier ministre m'ont demandé de retirer ma candidature", écrit la ministre.

  • Jordan Bardella s’attaque au morceau "No Pasaran" dévoilé par 20 rappeurs pour s’opposer au RN

    "Fuck le Rassemblement", "Jordan t'es mort"... Les punchlines des 20 rappeurs qui se sont engagés contre le RN en dévoilant "No Pasaran", ne passent pas chez Jordan Bardella. Il dénonce des "appels au meurtre, de la misogyne violente, de l’antisémitisme crasse et du complotisme. L’univers mental de l’extrême gauche est de plus en plus toxique".

    Avant même la tentative de polémique du RN, le producteur du titre, Ramdane Touhami, expliquait au Parisien "C’est la baston contre les fachos, l’idée ce n’est pas de leur faire des câlins (...) Quand on dit Jordan, tu es mort, Jordan, tu es mort, c’est une référence au moment où Cédric Doumbé, le champion de MMA a gagné son match contre Jordan Zebo et que tout le stade, y compris Mbappé avait scandé Jordan, tu es mort. Si on n’a pas la référence, on pourrait croire qu’on menace Jordan Bardella, mais on peut se justifier. Le but, c’était de jouer avec les limites et de faire des références".

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  • C'est quoi ce "coup d'État administratif" redouté par Marine Le Pen ?

    La députée tout juste réélue a tiré le signal d'alarme ce mardi matin sur France Inter. Sur l'antenne de la radio publique, elle a dénoncé mardi un "coup d'Etat administratif" du camp macroniste qui envisagerait, selon elle, de procéder à une vague de nominations avant une éventuelle cohabitation.

    "Il existe des rumeurs comme quoi le Président de la République envisagerait demain, c'est à dire à quatre jours du second tour, de nommer le directeur général de la police nationale, alors qu'il devait rester jusqu'à la fin des J.O, et le directeur de la gendarmerie nationale", a expliqué la dirigeante d'extrême droite sur France Inter.

    Ces rumeurs évoquée par Marine Le Pen émanent du Journal du Dimanche, qui publiait samedi 29 juin un article évoquant que "les grandes manœuvres ont commencé pour court-circuiter une future alternance et paralyser un éventuel gouvernement Bardella".

    Le JDD, qui a ouvert ses pages à plusieurs journalistes d'extrême droite, est depuis plusieurs mois la propriété de Vincent Bolloré, comme CNews ou Europe 1, médias dont Le Monde racontait il y a peu comment ils ont usé "de leurs synergies pour promouvoir le rapprochement entre le Rassemblement national et Les Républicains d’Eric Ciotti. Jusqu’à dicter tempo et thèmes de campagne

  • "Veni, Vidi, Vichy", "Le diable s'habille en Bardella", une partie de la presse italienne se dresse contre le RN

    Il n'y a pas qu'en France qu'une partie de la presse prend position contre le Rassemblement national. Dans l'Hexagone, les Unes de Libération et de l'Humanité, positionnés à gauche, appellent à l'unisson Emmanuel Macron a désister ses candidats face au danger de voir le RN accéder au pouvoir.

    En Italie, dont la Première ministre s'est réjouie que la "diabolisation" de l'extrême droite ne fonctionne plus, le journal positionné à gauche, proche du parti communiste, Il Manifesto fait sa Une avec une photo d'Emmanuel Macron et une légende claire : "Veni, vidi, Vichy".

    Le journal Il Foglio, plutôt classé à droite, titre lui "Le diable s'habille en Bardella", avec une photo de Marine Le Pen et de Jordan Bardella.

  • Casquette nazie, une candidate évoque son "dentiste musulman" pour répondre aux accusation de racisme... Les dérapages des candidats RN

    Des candidats RN continuent de se dévoiler sous leur vrai jour, à quelques jours du second tour des élections législatives.

    Dans la première circonscription de Mayenne, la candidate RN qualifiée pour le second tour Paule Veyre de Soras 'est défendue des accusations de racisme portées contre son parti en évoquant son "dentiste musulman" et son "ophtalmo juif".

    Un argumentaire plus que douteux qui n'a pas manqué de faire réagir au sein du Nouveau Front Populaire. Plus d'infos dans cet article

    Dans la première circonscription du Calvados, Ludivine Daoudi (RN) arrivée en troisième position mais qualifiée pour une triangulaire, a été débranchée par la direction de son parti, rapporte France Bleu. En cause, une photo datant de plusieurs années de la candidate où elle pose avec une casquette de sous-officier de la Luftwaffe, arborant une croix gammée, le signe nazi.

    Dans la première circonscription du Haut-Rhin, la soirée électorale a été marquée par un débat sur France 3. On y entend un candidat du NFP demander au candidat du RN Laurent Gnaedig s'il allait renvoyer sa nièce, "qui a des origines d'un petit peu partout", en cas de suppression du droit du sol.

    "Votre nièce, la préfecture s'occupera de son dossier, ne vous inquiétez pas", une réaction qui a vivement choqué en plateau. Ce candidat RN est arrivé en tête au premier tour avec 34,24 %, devant la députée sortante Brigitte Klinkert (Ensemble) qui totalise 30,40 % des voix. Les deux candidats s'affronteront au second tour.

  • "Fuck le Rassemblement", 20 rappeurs sortent un morceau contre le RN

    "Le doigt en l’air pour les cistes-ra/CNews dans l’angle mort/Secousses et tremblements/Fuck le Rassemblement (...) Jordan t’es mort/Jordan t’es mort" ... Une vingtaine de rappeurs a sorti, en moins d'un mois, un morceau pour s'en prendre au Rassemblement national.

    Intitulé "No pasaran" (ils ne passeront. pas en Français), le morceau est une référence à 'expression issue des rangs des républicains espagnols en lutte contre les rebelles nationalistes commandés par le général Franco.

    36 ans après "La jeunesse emmerde le Front national", dans la lignée des morceaux anti-FN de Diam's ou "11′30 contre les lois racistes" sorti en 1997, la musique française a peut être trouvé son nouvel hymne anti extrême droite.

  • Se désister ou se maintenir ? Encore 8 heures pour trancher

    Dernière ligne droite pour décider d'une stratégie pour les candidats arrivés troisièmes voire quatrièmes dans les 306 triangulaires et les 5 quadrangulaires. Ils ont jusqu'à 18h ce mardi pour déposer leur candidature en préfecture.

    Selon un décompte du Monde, 190 désistements ont déjà été annoncés, dont 123 issus de la gauche et 64 du camp présidentiel.

    Plus d'infos dans cet article

    Une fois les affiches du second tour connues, les projections en siège issus des sondages devraient être plus fiables. Toutefois, plusieurs sondages réalisés avant le second tour montrent que les électeurs sont loin d'être majoritaires à suivre les consignes de vote émanant du candidat pour lequel ils ont voté au premier tour.

  • La charge de Corbière contre Mélenchon et la direction de LFI

    Plusieurs députés LFI sortants qui n'ont pas eu l'investiture, choix qualifié de "purge" par plusieurs observateurs, ont tenu une conférence de presse appelant les candidats, de gauche, arrivés seconds dans leur circonscription à se retirer.

    "J'ai eu droit à tous les mensonges, les fake news. Jean-Luc Mélenchon lui-même a fait une vidéo postée à 23h38 pour qu'on ne puisse pas répondre évidemment, expliquant que je présenterai un faux bulletin. Ça fait peur à des gens qui disent je vais pas voter pour un faux bulletin. On a troublé des gens, (réalisé) des manoeuvres électorales... pour nous qui avons la conviction que l'urgence c'est d'empêcher la victoire de l'extrême droite, tout ca nous semble décalé, indécent. Le but c'est quoi ? - Je m'adresse à qui vous savez - C'est de faire élire des gens ou de faire battre des gens ? on a l'impression que le but c'est pas de faire élire des personnes mais d'en battre certaines (...) que tout ça s'arrête", a lancé Alexis Corbière, député LFI sortant candidat à sa réélection.

    Malgré qu'il n'ait pas été investi, le député sortant a fini en tête du premier tour de ces élections législatives à Montreuil et Bagnolet avec 40,19 % des voix. Face à lui, La France insoumise avait investi la médecin urgentiste Sabrina Ali Benali, sous l’étiquette du Nouveau Front populaire. Elle récolte 36,38 % des suffrages lors de ce premier tour et se classe donc juste derrière. Le second tour opposera donc deux personnalités LFI.