Violences sexuelles : L’actrice Isild Le Besco se dit « soulagée » par la mise en examen du cinéaste Benoît Jacquot

METOO CINÉMA - Également mis en cause, Jacques Doillon a vu sa garde à vue levée « pour raisons médicales ».

Vingt-cinq ans après les faits présumés, le réalisateur Benoît Jacquot a été mis en examen, mercredi 3 juillet 2024, pour viols sur les actrices Julia Roy et Isild Le Besco. Cette dernière avait raconté la « relation d’emprise » qu’elle avait vécue avec le cinéaste dans Dire vrai (éd. Denoël).

Dans un entretien accordé à Elle, la comédienne et scénariste a commenté cette décision de justice…

L’actrice explique d’abord avoir « ressenti une forme de soulagement en constatant que la justice s’intéresse au sujet douloureux des maltraitances et s’en empare ». Mais elle a aussi déploré que des femmes continuent à être « maltraitées, violentées, violées voire tuées » par « des hommes veulent que nous soyons leur objet ».

Celle qui avait porté plainte contre Benoît Jacquot fin mai 2024, « après mûre réflexion », confie l’avoir fait « sans en attendre grand-chose » car « il ne lui arrivera probablement rien, peut-être un petit bracelet électronique qui l’obligera à rentrer tôt à la maison. Rien en comparaison de ces blessures avec lesquelles il nous faut vivre ».

« Loin de la fin de l’impunité »

À Elle, qui lui demande si elle sera confrontée à celui contre qui elle a porté plainte, Isild Le Besco répond que ce sera « au procureur de le (...)

Lire la suite sur 20minutes

À lire aussi :
Accusations de violences sexuelles : Les cinéastes Benoît Jacquot et Jacques Doillon ont été placés en garde à vue
#MeToo cinéma : Isild Le Besco porte finalement plainte pour viols contre Benoît Jacquot
MeToo du cinéma : « Dire que Benoît Jacquot m’a violée, c’est évident »… Mais Isild Le Besco ne va pas porter plainte