Yahoo Actualités Législatives: Darmanin évoque une "légère différence" avec Attal pour le second tour
Il assume une "légère différence" avec son Premier ministre. Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur et candidat aux législatives dans le Nord, "ne mettrait pas un bulletin de vote La France insoumise dans l'urne" dans le cas d'un duel avec le Rassemblement national.
"J'ai toujours été contre le RN depuis 20 ans que je suis militant dans le Nord. En revanche, moi personnellement, je ne mettrais pas de bulletin de vote LFI dans l'urne car je ne crois pas qu'on combatte l'extrême droite avec l'extrême gauche", a-t-il justifié ce vendredi 5 juillet sur BFMTV-RMC.
"J'aime trop la police" pour voter pour LFI, a-t-il ajouté, estimant qu'il y avait dans le parti de Jean-Luc Mélenchon des "personnes infréquentables".
Pas de "consigne de vote" pour Attal
À ce sujet, celui qui affrontera dimanche une candidate RN au second tour - après le désistement de la candidate insoumise investie par le Nouveau Front populaire - évoque "une légère différence avec le Premier ministre" Gabriel Attal.
"Tout me sépare de La France insoumise, jamais je ne ferai d'accord avec La France insoumise. Aujourd'hui, La France insoumise n'est pas en situation d'avoir une majorité absolue à l'Assemblée nationale et de gouverner le pays. En revanche, l'extrême droite, le Front national (sic) est en situation d'avoir une majorité absolue et de gouverner le pays", avait ainsi expliqué Gabriel Attal sur France inter ce mercredi, avant d'ajouter:
"Donc, ça ne fait pas plaisir, évidemment, à beaucoup de Français de devoir faire barrage au Front national (sic) en utilisant un autre bulletin qu'ils n'auraient pas voulu. Moi, je considère que c'est aujourd'hui notre responsabilité de le faire."
En tête dans sa circonscription des Hauts-de-Seine, Gabriel Attal ne veut pas pour autant "donner de consigne de vote" mais "alerter en disant qu'il y a un risque d'une majorité absolue Rassemblement national, de l'extrême droite", a-t-il ensuite déclaré sur BFMTV. Le Premier ministre estimant que le "risque" d'une majorité de gauche "dirigée par LFI" a été écartée.
