Syrie : ce que l'on sait de la frappe imputée à Israël contre un consulat iranien

Lundi, une frappe a visé la section consulaire de l'ambassade d'Iran dans la capitale syrienne Damas, qui a fait 13 morts, six Syriens et sept Iraniens, dont deux généraux de la Force al-Qods. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a averti que "ce crime lâche ne restera pas sans réponse".

La frappe inédite attribuée à Israël, qui a visé lundi 1er avril la section consulaire de l'ambassade d'Iran à Damas, a fait au moins 13 morts dont deux importants responsables militaires iraniens, faisant craindre une escalade régionale.

Le Corps des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique d'Iran, a déploré la mort de sept de ses membres, y compris deux généraux de la Force al-Qods, qui intervient hors des frontières, Mohammad Reza Zahedi et Mohammad Hadi Haji Rahimi.

Une annexe de l'ambassade iranienne détruite

Vers 17 h (14 h GMT), une frappe a visé l'immeuble mitoyen de l'ambassade d'Iran dans le quartier de Mazzeh à Damas, abritant plusieurs ambassades et des bureaux des Nations unies.

Dans le bâtiment visé, qui a été entièrement détruit, se trouvaient la section consulaire et la résidence de l'ambassadeur d'Iran, Hossein Akbari. Ce dernier est sorti indemne, ainsi que sa famille, et a déclaré que le bâtiment avait été visé par "six missiles tirés par des chasseurs F-35" israéliens.

La télévision d'État iranienne a annoncé, mardi, que le bilan s'était alourdi à 13 morts, sept Iraniens et six Syriens.


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