Guerre Israël-Hamas : les États-Unis pressent le Hamas d'accepter "sans plus tarder" la proposition de trêve

En marge de sa visite au Proche-Orient, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a pressé le Hamas d'accepter "sans plus tarder" une proposition "extraordinairement généreuse de la part d'Israël".

Washington souhaite un compromis rapide. Les États-Unis sont "déterminés" à ce qu'Israël et le Hamas concluent dès "maintenant" un accord de trêve associée à une libération d'otages, a affirmé ce mercredi 1er mai le secrétaire d'Etat Antony Blinken, appelant le mouvement palestinien à accepter la "très bonne proposition" sur la table.

"Même en ces temps difficiles, nous sommes déterminés à obtenir un cessez-le-feu ramenant les otages chez eux et à l'obtenir maintenant. Et la seule raison pour laquelle cela ne se ferait pas, c'est le Hamas", a déclaré le secrétaire d'État à Tel-Aviv, en rencontrant le président israélien Isaac Herzog.

"Il y a une très bonne proposition sur la table actuellement. Le Hamas doit dire oui", a déclaré plus tard Antony Blinken à des manifestants israéliens hostiles à la guerre dans la bande de Gaza, qui l'ont accueilli chaleureusement.

En marge de cette visite, ces mêmes manifestants ont scandé "Merci Biden; Merci Blinken" en agitant des drapeaux américains devant son hôtel de Tel-Aviv. Une expérience rare pour le chef de la diplomatie américaine, confronté aux Etats-Unis et à travers le monde à l'hostilité envers le soutien américain à la campagne militaire israélienne dans la bande de Gaza.

Les médiateurs -Égypte, Qatar, États-Unis- attendent toujours mercredi la réponse du Hamas à la dernière mouture en date d'une offre de trêve, comprenant un arrêt de l'offensive israélienne et la libération de détenus palestiniens contre la libération d'otages enlevés lors de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien le 7 octobre dans le sud d'Israël.

Mardi, Antony Blinken avait déjà pressé le Hamas d'accepter "sans plus tarder" cette proposition "extraordinairement généreuse de la part d'Israël".

Le Hamas réclame un cessez-le-feu "permanent" avant tout accord sur la libération des otages, ce qu'Israël a toujours refusé jusqu'à présent, continuant de marteler sa détermination à mener une offensive terrestre à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza, considérée comme le dernier bastion du Hamas et où s'entassent actuellement 1,5 million de Palestiniens, en majorité déplacés par la guerre.

Article original publié sur BFMTV.com