Violence dans le foot: l’avertissement d’Oudéa-Castéra aux clubs qui ne jouent pas le jeu

Violence dans le foot: l’avertissement d’Oudéa-Castéra aux clubs qui ne jouent pas le jeu

Le début de la saison 2023-2024 a donné lieu à plusieurs incidents majeurs avec des supporteurs. Du caillassage du car de l'OL aux abords du Vélodrome à Marseille, à celui de fans brestois à Montpellier en passant aussi par la mort d'un fan nantais, la Ligue 1 a vécu plusieurs semaines troubles.

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Après la réunion de l'instance nationale du supportérisme (INS) ce lundi, Amélie Oudéa-Castéra a renouvelé sa volonté de responsabiliser tous les acteurs du football français. Invitée de l'émission l'After Foot sur RMC, la ministre des Sports a notamment lancé un avertissement clair aux clubs de l'élite.

"Je suis une fervente supportrice des sanctions individuelles. Je pense qu’il ne faut jamais de sanctions collectives ou en tout cas le moins possible de punitions collectives", a d'abord indiqué le membre du gouvernement au micro de RMC. "Mais il y a un moment où, si un club contrairement à d’autres qui font bien le job, a un certain nombre de manquements sur la préparation ou le déroulement ou l’encadrement de la rencontre, il faudra en tenir compte et avoir des sanctions au niveau de la Ligue qui soient plus dissuasives."

"Que les bons soient récompensés et que les pas bons soient pénalisés"

Amélie Oudéa-Castéra a notamment loué les réactions dignes de certains dirigeants de Ligue 1 comme Pablo Longoria (OM) ou Laurent Nicollin (Montpelliet) après des incidents. Pour ces clubs qui essayent d'endiguer les violences, il faut les encourager. Mais ceux qui pourraient entretenir des ambiguïtés, il faut les punir.

"Quand il y a ces manquements et non pas en proportion de l’emballement médiatique dont cela a fait l’objet in fine. Mais à la mesure des manquements du club pour que les bons soient récompensés et que les pas bons soient pénalisés", a enchaîné Amélie Oudéa-Castéra dans l'After Foot. "Et y compris sportivement et financièrement."

Et le membre du gouvernement de conclure sur cette volonté de travailler main dans la main avec les instances du football français comme la LFP: "Il faut qu’il y ait une prime au progrès et je pense que c’est ça qu’il faut. Les supporteurs et les autres acteurs étaient d’accord, oui. Oui, il peut y avoir des points en moins s’il y a des manquements. C’est le sens aussi de la responsabilisation que Vincent Labrune appelle de ses vœux et a commencé à construire en transparence totale avec les clubs."

Article original publié sur RMC Sport