Législatives 2024 : les analyses de la presse étrangère au lendemain du second tour
La surprise à l’annonce des résultats du second tour des législatives (le Nouveau Front populaire est arrivé en tête avec 182 sièges, devant Ensemble avec 168 sièges, le RN avec 143 sièges et la droite 45 sièges) est à peine retombée ce lundi 8 juillet, en France comme dans la presse internationale.
Si de nombreux médias étrangers saluent la victoire du “vote républicain” au deuxième tour des élections législatives françaises, ils relèvent, à l’image du quotidien espagnol El País, que “dans bon nombre des 577 circonscriptions électorales qui composent [notre] pays voisin, l’extrême droite n’était qu’à quelques voix d’obtenir un député”. Les observateurs étrangers s’inquiètent en outre des divisions profondes au sein de l’Assemblée nouvellement élue, où aucun des trois blocs n’a la majorité absolue.
Cet article sera régulièrement mis à jour tout au long de la journée avec les commentaires et analyses de la presse étrangère. Cliquez ici pour rafraîchir la page.
08 h 33 - Vu d’Espagne - “Un coup de volant de dernière minute”
“La France se mobilise pour barrer la route à Le Pen”, constate le journal conservateur et catholique La Razón. En une de son édition du 8 juillet, le quotidien placarde une photo d’un Jordan Bardella crispé : “Ces législatives sont l’histoire d’une autoroute rectiligne vers l’extrême droite au pouvoir et d’un coup de volant de dernière minute qui replace la France dans sa tradition de frein républicain” à l’ascension de l’extrême droite, analyse le média.
08 h 25 - Vu d’Allemagne - “La muraille a arrêté Le Pen”
À Munich, la Süddeutsche Zeitung évoque une “muraille qui a arrêté Le Pen”, et un front républicain qui a agi comme un “pare-feu contre l’extrême droite”. Le ton est toutefois prudent. En effet, “le pays est très polarisé” avec notamment un clivage entre les grandes villes et la France rurale, “où beaucoup se sentent laissés-pour-compte, oubliés par Paris et victimes de la mondialisation” . Chez ces électeurs, “un sentiment de frustration risque désormais de se propager”.
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