"Macron tente un coup de poker" : la dissolution de l'Assemblée nationale, arme à double tranchant

Pour répondre à la victoire de l'extrême droite aux élections européennes, Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale. Une décision qui pourrait se retourner contre le camp du président de la République qui "a pris son risque", selon les analystes interrogés par France 24.

"Séisme", "coup de tonnerre", un pari "fou" ou "extrême"… La presse française rivalise de superlatifs lundi 10 juin, au lendemain de large victoire de l'extrême droite aux élections européennes et de la réponse d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale.

"Répond-on à un pari raté par un autre pari, tel un joueur de casino persuadé de 'se refaire' après avoir perdu gros ?", s'interroge Le Parisien.

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C'est la sixième fois dans l'histoire de la Ve République que l'arme de la dissolution, prévue par l'article 12 de la Constitution, est dégainée par le président. Mais cette épée, qui permet de trancher une crise politique par un retour aux urnes, est à double tranchant.

"En 1997, c'est différent. Il n'y avait pas de crise politique, il n'y avait pas de censure du gouvernement Juppé. C'était une dissolution à froid, pour convenance personnelle, comme certains ont pu le dire", rappelle Jean Petaux.


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