Législatives: Éric Ciotti affirme que Laurent Wauquiez et les responsables LR "espèrent le chaos"

À quelques jours du premier tour des élections législatives, Éric Ciotti continue de défendre son alliance avec le Rassemblement national, rejetée par les principales figures des Républicains.

Alors que plus de 650 membres du Conseil national du parti sur environ 2.300 ont demandé le 18 juin dernier au président contesté du parti Éric Ciotti de convoquer un nouveau - et troisième - bureau politique en vue de prononcer une nouvelle fois son exclusion de LR, le député sortant déplore que les responsables LR parlent "de débat juridique" alors que le premier tour arrive.

"Est-ce que tout cela est sérieux, est-ce que ces gens parlent de la France, est-ce qu'ils regardent l'avenir, est-ce qu'ils sont prêts à se retrousser les manches en n'espérant pas le chaos?", demande-t-il sur RMC-BFMTV ce mardi 25 juin.

Les responsables des Républicains qui ont fustigé son alliance avec le Rassemblement national pour les législatives "espèrent le chaos, c'est pour ça qu'ils ne bougent pas", estime Éric Ciotti. Laurent Wauquiez, en qui Éric Ciotti voyait le candidat "le mieux placé" de LR pour la présidentielle de 2027, "fait partie de ceux qui espèrent le chaos pour mieux rebondir après", ajoute-t-il.

Ciotti assure qu'il ne "s'associe pas au pire"

"Je ne m'associe pas au pire, c'est l'extrême gauche qui représente le pire", assure Éric Ciotti sur BFMTV, alors que son alliance a entraîné une vive opposition de la part de ténors de LR (Valérie Pécresse, Olivier Marleix, Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez, Gérard Larcher...)

Pour faire face à "un immense danger d'extrême gauche" à l'issue des élections législatives, "il n'y a qu'un vote utile, c'est le vote pour la coalition nationale que nous formons avec Jordan Bardella, la coalition des droites", a déclaré le député sortant des Alpes-Maritimes. "Tout autre vote sera, je le dis, un vote inutile, un vote perdu", ajoute-t-il.

Éric Ciotti a jusqu'à mercredi, minuit, pour convoquer le bureau politique des Républicains comme les membres du conseil national du parti lui ont demandé. Sur RMC-BFMTV, il a simplement dit "regarder les termes de la convocation".

Article original publié sur BFMTV.com