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Législatives : de nombreux candidats RN pointés du doigt pour leur passé, leurs déclarations ou leur invisibilité, suivez notre direct

La dernière ligne droite a débuté avant le deuxième tour des élections législatives. 410 duels, 90 triangulaires et 1 quadrangulaire auront lieu dimanche. Côté RN, les dérapages s'enchaînent

Alors que le barrage s'est mis en place, le Rassemblement national de Jordan Bardella doit faire face aux dérapages de plusieurs de ses candidats. (Photo by DIMITAR DILKOFF/AFP via Getty Images)
Alors que le barrage s'est mis en place, le Rassemblement national de Jordan Bardella doit faire face aux dérapages de plusieurs de ses candidats. (Photo by DIMITAR DILKOFF/AFP via Getty Images)

Après les résultats, la campagne reprend. Le premier tour des élections législatives a donné le RN en tête dimanche soir. Le parti d'extrême droite est crédité de 29,25% des voix, et pourrait obtenir la majorité absolue, selon certaines projections d'instituts de sondage.

Le barrage s'est néanmoins organisé. À gauche, plus de 130 candidats - la plupart du temps, classés en troisième position - se sont désistés pour empêcher l'élection d'un député RN. Du côté de l'ex-majorité présidentielle, malgré des consignes plus floues au départ, 82 désistements ont été répertoriés dont 62 pour Renaissance. Suivez notre direct politique pour ne rien manquer des dernières évolutions.

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    Une candidate complotiste, un tract RN visé par une plainte pour "injures et diffamation"... Les dérapages des candidats RN ( 3/ ?)

    Ces dernières heures dans ce direct, nous relayions plusieurs dérapages de candidats RN qualifiés pour le second tour des élections législatives, entre prise d'otage armée, casquette nazie, hommage à Pétain, t-shirt suprémaciste ou encore cette candidate qui évoque son "dentiste musulman" et son ophtalmo juif pour répondre aux accusations de racisme.... Depuis, de nouveaux éléments ont été révélés au grand jour.

    Le candidat RN de la 5e circonscription des Côtes-d'Armor, Jean-Yves Le Boulanger a obtenu 29,08% des voix dimanche dernier, derrière Eric Bothorel (Renaissance) arrivé en tête du 1er tour avec 37,81% des voix et Marielle Lemaitre (Nouveau Front populaire) arrivée 2e avec 30,60% des voix.

    À douze jours du premier tour, il était interrogé sur les accusations de racisme envers le RN. Pour s'en défendre, il évoque tout d'abord avoir "des très bons amis de couleur" puis raconte s'être rendu à un rassemblement de motards où il y a eu une bénédiction. "C'est un curé de couleur qui m'a béni, vous voyez et je ne l'ai pas écrasé avec ma moto", ajoute-t-il en souriant.

    Dans la 1re circonscription de la Vienne, la candidate RN Emmanuelle Darles est arrivée deuxième avec 28,93%, derrière la candidate NFP sortante, et devant la candidate Horizons, qui se maintiennent toutes trois.

    Une candidate RN aux propos complotistes, comme le relève le Canard Enchaîné ce mercredi. Proche de Didier Raoult, elle a notamment expliqué que les personnes vaccinées contre le Covid-19 émettaient des ondes "semblables au Bluetooth".

    En Dordogne, dans la troisième circonscription, la candidate Florence Joubert (Rassemblement national) est arrivée en tête avec 40,13%, et fera face au second tour à la candidate du NFP, la socialiste Christelle Druillole. Le candidat Modem, troisième, s'est désisté.

    Le tract distribué par la candidate du RN pour sa campagne est attaqué en justice par la candidate du NFP, a-t-elle annoncé ce mercredi matin sur France Bleu, lors d'un débat animé avec la candidate RN. Une plainte pour "diffamation et injures", après que le tract évoque une "dangereuse union d'extrême gauche" qui "défend le pire : appel à la violence, à la haine de la police, des juifs, complaisance avec les terroristes du Hamas, accointance avec des islamistes, soutien aux émeutes des banlieues"

    Dans la deuxième circonscription du Loiret, pas de dérapage de la candidate RN Élodie Babin, arrivée largement en tête au premier tour. Et pour cause, comme le rapporte France Bleu, elle n'a pas fait campagne : pas une seule réunion publique, pas de marché, pas d'affiche, ni même de tract avec son visage, sa photo n'apparait même pas sur sa propre profession de foi. Et la candidate n'a pas changé de "stratégie" pour le 2e tour, elle est toujours aux abonnés absents.

    Toujours selon la radio locale, la candidate n'habite pas la circonscription. La direction du Rassemblement national, leur indique que la candidate a un certain nombre de "contraintes personnelles et professionnelles". Son compagnon, Aleksandar Nikolic, qui est aussi le leader du RN dans la région, nous a lui répondu "qu'elle souffrait du Covid" depuis quelques jours.

  • L'idée "amusante" du père de Macron pour le poste de Premier ministre

    Sa parole est très discrète, mais Jean-Michel Macron, père du président de la République a quelques révélations à faire. Tout d'abord, dans une interview accordée aux quotidiens du groupe Ebra, il révèle que la dissolution de l'Assemblée nationale n'est pas une décision précipitée. "Sa décision de dissoudre n'est pas venue du résultat des élections européennes. Il m'en avait déjà parlé deux mois plus tôt", explique son père.

    Interrogé sur la situation politique à l'issue du second tour des élections législatives et la possible cohabitation, il explique qu'il "aime bien François Ruffin. C’est un bon député. Il a un esprit assez ouvert, même s’il est parfois excessif et provocateur, mais il y a pire que lui". De quoi voir deux Amiénois à la tête de l'exécutif ?

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  • Arrivés troisièmes, ces candidats qui se sont maintenus dénonce des campagnes de harcèlement

    Les appels au désistement pour faire barrage à l'extrême droite ont largement été suivis, mais pas partout. Certains candidats arrivés en troisième position ont fait malgré tout le choix de maintenir leur candidature.

    Dans la Creuse, la présidente du conseil départemental et candidate divers droite Valérie Simonet a annoncé porter plainte contre X pour harcèlement numérique, elle a confié à France Bleu Creuse être victime de messages d'intimidation et de menaces sur les réseaux sociaux. Avec 22,12%, elle est arrivée derrière la candidate NFP (23,47%) et derrière le candidat de l'alliance RN-LR (33,5%).

    Dans la 14e circonscription des Bouches-du-Rhône, Anne Laurence Petel, députée sortante Renaissance est arrivée troisième avec 28,9 % des suffrages, derrière Jean-David Ciot (29,5 %), socialiste investi par le Nouveau Front populaire (NFP) et devant eux, le candidat du RN-LR, Gérault Verny, a récolté 31,6 % des voix.

    Depuis la décision de se maintenir, elle confie à France Bleu être victime de "harcèlement numérique".

  • Gabriel Attal appelle ses électeurs à faire barrage au "Front national" même avec un bulletin LFI

    Le Premier ministre Gabriel Attal, également candidat dans les Hauts-de-Seine, était l'invité de France Inter. Interrogé sur le barrage au Rassemblement national et la difficulté de certains électeurs de son parti à glisser un bulletin pour un candidat investi par La France Insoumise pour contrer le RN, Gabriel Attal a voulu mettre les choses au point.

    "Tout me sépare de la France insoumise, jamais je ne ferai d'alliance avec la France insoumise, aujourd'hui elle n'est pas en situation d'avoir une majorité absolue et de gouverner le pays. En revanche, l'extrême droite, le Front national est en situation d'avoir une majorité absolue et de gouverner le pays. Donc ça fait pas plaisir à beaucoup de Français de devoir faire barrage au Front national en utilisant un autre bulletin qu'ils n'auraient pas voulu, mais c'est notre responsabilité de le faire", a précisé Gabriel Attal.

  • La colère des électeurs RN face aux désistements

    Plus de 200 désistements ont eu lieu depuis dimanche soir, pour faire barrage à l'extrême droite. Des candidats du Nouveau Front Populaire comme de l'alliance macroniste "Ensemble!" se sont désistés pour tenter d'éviter l'élection d'un député d'extrême droite à l'Assemblée nationale.

    Mais alors que le RN seul a récolté plus de 9,3 millions de voix au premier tour, ses électeurs voient d'un mauvais œil ces vagues de désistements. "On est pris pour des imbéciles", dénonce l'un d'eux.

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  • Une vingtaine de candidats RN refusent le débat avec leur adversaire

    Avec cinq jours pour faire campagne entre les deux tours des élections législatives, et seulement trois entre le dépôt des candidatures et la fin de campagne officielle vendredi à minuit, les candidats n'ont que peu de temps pour convaincre les électeurs de voter pour eux, dimanche.

    De nombreux médias locaux ont donc organisé des débats avec les deux voire trois candidats qualifiés pour le second tour des élections législatives, dès ce mercredi, une fois les candidatures officiellement connues.

    Mais plusieurs candidats du RN ont refusé de participer à ce débat avec leur adversaire politique. Selon un décompte du réseau local France Bleu, qui co-organise souvent ces débats, 23 candidats Rassemblement national, "en lice au second tour des élections législatives anticipées, ont annulé leur présence aux débats proposés par différentes rédactions de France Bleu. Le service presse du RN assure qu'il n'y a eu aucune directive du parti d'extrême droite, certains de ces candidats ont même annulé après avoir pourtant donné leur accord", écrit le réseau de radios locales.

    Parmi les arguments avancés recensés par France Bleu, l'une est "trop occupée avec son travail", et une autre "a accepté l’idée d’un débat puis a finalement refusé ce mardi, car les thèmes ne lui plaisaient pas". Autre argument relevé, une candidate RN en Dordogne estime que le débat avec le candidat du Nouveau Front populaire "ne lui apporte rien" et que "la France et les Français n'ont pas de temps à perdre".

    France Bleu relève qu'"un responsable du RN a notamment confié à la rédaction de France Bleu Gascogne que la candidate Véronique Fossey était en réalité effrayée de débattre en direct à la radio", de quoi augurer de débats difficiles dans l'hémicycle en cas d'élection dimanche.

    Des désistements ou des refus qui suscitent l'incompréhension des candidats qualifiés, qui se retrouvent seuls pour des débats qui ne sont plus que des interviews.

    C'est par exemple le cas dans la Somme, où François Ruffin s'est retrouvé seul dans les locaux du Courrier Picard, la candidate RN ayant choisi de ne pas débattre.

    Même scène en Seine-Maritime, où Sébastien Jumel indique que son adversaire refuse un débat sur France 3 Normandie. "De quoi a-t-il peur ? En ce qui me concerne c'est où il veut, quand il veut !" écrit le député NFP sortant".

  • Au RN, haro sur les appels à voter contre leur parti

    J-5 avant le second tour des élections législatives, qui pourraient voir le RN remporter la majorité, relative voire même absolue, à l'Assemblée nationale. Face à ce risque, de nombreux élus de bords politiques opposés ont appelé à voter pour un candidat aux idées politiques très différentes.

    Édouard Philippe (Horizons) a annoncé voter pour le candidat communiste qui fera face au RN. Dans le Calvados, le candidat du Nouveau Front Populaire Noé Gauchard s'est désisté au profit de l'ancienne Première ministre Élisabeth Borne, qui a pourtant mené la réforme des retraites, cible de la gauche durant plusieurs mois.

    Des appels qui sont la cible du Rassemblement national, de Marine Le Pen à Sébastien Chenu, tous deux réélus dès le premier tour. La première déplore une "classe politique (qui) donne d’elle-même une image de plus en plus grotesque", en affirmant notamment que "Christian Estrosi annonce qu’à la tête du groupe majoritaire, à l’Assemblée, je vais faire un coup d’État". Marine Le Pen qui évoquait des "rumeurs" de ce qu'elle qualifiait de "coup d'état administratif", en réalité une vague de nominations habituelle avant l'été.

  • Les chiffres à retenir pour le second tour

    Après les ultimes rebondissements dans le Maine-et-Loire et le coup de bluff de dernière minute du candidat LR-RN, les candidatures pour le second tour des législatives sont officielles. On dénombrera un millier de candidats, répartis dans 90 triangulaires, 1 quadrangulaire et 410 duels, puisque 76 députés ont été élus dès le premier tour.

    Autre chiffre à retenir, la gauche a retiré plus de 130 candidats insoumis, socialistes, communistes et écologistes. Du côté de la majorité, Renaissance fait état de 82 désistements, dont 60 issus du parti présidentiel.

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  • Chez LR, Éric Ciotti veut exclure Xavier Bertrand

    Le psychodrame se poursuit chez Les Républicains. Son président Éric Ciotti, contesté en interne depuis son choix de faire alliance avec le RN, mais que la justice a confirmé à son poste, était invité de France 2 ce mercredi.

    Il a annoncé avoir entamé l'exclusion de Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France et qui était l'un des nombreux ténors du parti à avoir dénoncer le choix d'Éric Ciotti de se rapprocher du RN.

    "On ne peut pas se compromettre avec LFI. Quand je vois monsieur Bertrand, je vais engager la procédure d'exclusion des Républicains de monsieur Bertrand, je suis président des LR, c'est moi qui aie le pouvoir disciplinaire (...) c'est un petit cénacle qui a passé un accord occulte avec monsieur Macron. Il est piégé par cet accord, car monsieur Macron ne veut pas d'accord avec les Républicains, il veut s'allier avec monsieur Mélenchon."

    Éric Ciotti qui a rappelé qu'il était "président des Républicains pendant encore trois ans", a annoncé sa volonté de consulter les militants et d'organiser un congrès LR à l'issue des législatives.

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  • Coup de bluff dans le Maine-et-Loire, après avoir annoncé son retrait, le candidat LR-RN se maintient et force une triangulaire

    Le dépôt des candidatures pour le second tour, dont la limite était mardi 18 heures, a accouché d'une surprise, dans la 5ᵉ circonscription de Maine-et-Loire. Au soir du premier tour, trois candidats sont qualifiés pour le second tour : Denis Masseglia (Ensemble!) avec 33,7%, le candidat de l'alliance LR-RN Gilles Bourdouleix (30,54%) et la candidate NFP France Moreau avec 21,33%.

    Dans un premier temps, cette dernière, conformément aux consignes de l'alliance de gauche, annonce retirer sa candidature dimanche soir pour éviter qu'un candidat d'extrême droite ne soit élu. Finalement, la direction du parti lui demande de se maintenir lundi matin, le candidat LR-RN n'étant pas arrivé en tête. Maus un premier revirement apparaît.

    Une décision qui ne plaît pas en interne, où l'on demande son retrait. Elle finit par céder et annonce se retirer, lundi soir.

    Après le retrait de la candidate NFP, le candidat LR-RN, député de 2002 à 2017, sous les couleurs successives de l’UMP, de l’UDI et parmi les non-inscrits annonce dans la foulée lui aussi retirer sa candidature, laissant seul le candidat Ensemble au second tour.

    Face à l'annonce de ce retrait, France Moreau (NFP) dépose son dossier en préfecture. C'est alors que, vers 17h, soit une heure avant l'heure limite de dépôt des candidatures, le candidat LR-RN décide à son tour de déposer sa candidature, après avoir annoncé initialement son retrait.

    Un coup de bluff du candidat LR-RN qui ne passe pas auprès de la candidate NFP, qui s’est immédiatement dit prête à retirer les bulletins à son nom dans les bureaux de vote, dimanche 7 juillet. Les partis de gauche ont eux appelé mardi soir, dans un communiqué commun, à voter pour le candidat de la coalition présidentielle, Denis Masséglia. Il y aura donc bien une triangulaire dans la 5e circonscription de Maine-et-Loire

  • Fin des dépôts de candidature, le point sur les désistements

    L'heure limite pour que les candidats qualifiés pour le second tour des élections législatives déposent leur candidature est désormais passée. Selon un décompte du Monde qui se base sur ce que les candidats ont annoncé, on recense 218 désistements, dont 130 de la part de la gauche et 82 du camp présidentiel, sous l’étiquette Ensemble. Par ailleurs, 2 candidats LR et 3 du RN se sont désistés.

    Il y aurait donc 403 duels, 95 triangulaires et deux quadrangulaires. Un décompte qui est toutefois basé sur les déclarations des candidats et qui peut donc évoluer, dans l'attente de la publication officielle des candidatures de la part du ministère de l'Intérieur.

  • Prise d'otage armée, hommage à Pétain, t-shirt suprémaciste... Les dérapages des candidats RN (suite)

    Plus tôt dans ce direct, nous vous faisions un premier état des dérapages des candidats RN qualifiés au second tour des législatives. De nouveaux éléments sont apparus concernant d'autres candidats RN.

    Dans la troisième circonscription de Mayenne, la candidate RN Annie Claire Jaccoud Bell est connu pour avoir, en 1995, commis une prise d'otage armée. Criblée de dettes avec son mari, avec qui elle détient un magasin de maroquinerie, elle est alors reçue à la mairie. Sous son manteau, elle dissimule une carabine. "Quelques minutes plus tard : le vacarme. Un coup de feu partait lors d'une bousculade avec Henri Gernigon, le secrétaire de la mairie. Heureusement, il a terminé dans un carton", rapporte Le Courrier de la Mayenne. Elle le tient en joue et la négociation dure plusieurs heures avant qu'elle accepte de baisser son arme. Elle est arrivée seconde, avec 33,10%, et fera face à Yannick Favennec (Horizons) dans un duel, le candidat NFP s'étant désisté.

    Selon Streetpress, la suppléante du candidat RN Pierre Gentillet, Julie Apricena, binôme arrivé en tête (43,15%) dans la troisième circonscription du Cher, a porte un t-shirt de suprémaciste blanc et s’affiche avec des skinheads néonazis.

    "J’avais 16 ans, je ne savais pas ce que je faisais. Je n’avais pas connaissance de la portée politique de ce symbole", explique-t-elle au sujet du t-shirt avec la croix celtique qu'elle arborait étant jeune.

    Dans l'Yonne, le député RN sortant Daniel Grenon, en tête à l'issue du premier tour a déclaré dans un débat retranscrit par l'Yonne Républicaine que "Des Maghrébins sont arrivés au pouvoir en 2016, ces gens-là n’ont pas leur place dans les hauts lieux".

    Des propos qu'il réfute toutefois dans un communiqué, dénonçant une "citation erronée".

    En Bretagne, Françoise Billaud, candidate du Rassemblement national (RN) qualifiée pour le second tour en troisième position, est visée par un signalement après des publications à caractère raciste, antisémite et complotiste, rapporte Ouest France. En cause, des propos publiés sur Facebook où elle relayait une image suggérant de soutenir "l’hétérosexualité pendant qu’elle est encore légale". En 2021, elle avait partagé une publication d’un internaute montrant la tombe de Pétain, avec la légende "23 juillet 1951, mort en détention de Philippe Pétain, Maréchal de France". Un compte a été supprimé le 24 juin dernier, rapporte Le Télégramme.

  • Larcher va rencontrer Macron, mais calme d'emblée les rumeurs

    Le président LR du Sénat, Gérard Larcher, a annoncé qu'il se rendait à l'Élysée afin d'échanger sur la "dissolution brutale" et "le fonctionnement des institutions pour l'avenir" avec le chef de l'État, avant de préciser ne pas y aller en tant que "responsable politique".

    Selon Le Parisien, un sénateur LR affirme que Gérard Larcher "n'est pas du tout dans l'hypothèse d'un gouvernement d'Union nationale".

    Toujours selon le quotidien, en réunion de groupe ce mardi matin devant les sénateurs LR, Gérard Larcher a déclaré : "Il n'est pas du tout question de voler à son secours, je le lui dirai très directement".

  • Législatives 2024 : Bardella à Matignon avec ou sans majorité absolue ? Le RN souffle le chaud et le froid

    Jordan Bardella faisait jusqu'à récemment de la majorité absolue une condition à remplir pour le voir accepter un poste de Premier ministre. "Si demain, je suis en capacité d’être nommé à Matignon et que je n’ai pas de majorité absolue (...) et bien, je refuserai d’être nommé », déclarait-il dans L’Évènement.

    Depuis, et alors que le RN semble se rapprocher d'une majorité relative plutôt que d'une majorité absolue, le discours semble changer.

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  • Les derniers désistements dans la macronie

    Les dernières situations qui interrogeaient encore semble se décanter. La secrétaire d'État en charge des Anciens combattants Patricia Miralles a finalement annoncé retirer sa candidature, elle qui est arrivée en troisième position avec 22,54 % des voix dans la 1ère circonscription de l'Hérault, derrière le candidat Ciottiste soutenu par le RN Josyan Oliva (34,11 %) et le candidat écologiste Nouveau Front populaire Jean-Louis Roumégas (34,04 %).

    En revanche, le parti présidentiel Renaissance "assume" le maintien de son candidat, Loïc Signor, arrivé troisième dans le Val-de-Marne au premier tour des élections législatives (23,77 %), derrière le candidat LFI Louis Boyard (42,17 %) et le candidat soutenu par Éric Ciotti et le Rassemblement national (RN), Arnaud Barbotin (27,31 %).

  • Un "coup d'État administratif" ou une vague de nominations habituelle avant l'été ?

    Se basant sur une information du JDD, journal détenu par Vincent Bolloré, Marine Le Pen a dénonce ce mardi matin sur France Inter un "coup d'État administratif" du camp présidentiel qui envisagerait, selon elle, de procéder à une vague de nominations avant une éventuelle cohabitation, notamment à la tête de la police et la gendarmerie nationales.

    Une théorie confirmée par un journaliste d'Europe 1, média également détenu par Vincent Bolloré, dont France 24 détaille comment le milliardaire a mis son vaste empire médiatique au service de l'extrême droite.

    Face à ces propos, l'Élysée a appelé Marine Le Pen au "sang froid" et à "la mesure", rappelant qu'"il y a depuis 66 ans chaque semaine des nominations et des mouvements, notamment l’été, indépendamment des moments politiques traversés par nos institutions, et il n’est aucunement prévu qu’une de ces dispositions puisse changer dans les prochains mois".

    Cette vague de nominations avant l'été n'a rien d'exceptionnel. L'an dernier, le conseil des ministres du 13 juillet adoptait une très longue série de nominations dont celle du directeur national de la police judiciaire, de la directrice nationale de la sécurité publique, du directeur national de la police aux frontières, du directeur national du renseignement territorial ou encore du directeur de l’académie de police, direction chargée du recrutement et de la formation de la police nationale. On dénombre aussi plus d'une trentaine de préfets nommés.

    En 2022, après les élections législatives, on dénombrait une vague similaire de nominations lors du conseil des ministres du 20 juillet, dont celles du préfet de police, Laurent Nunez. Seule différence avec 2022, cette année les nominations ont lieu avant les élections législatives, et la défaite annoncée de la coalition présidentielle.

  • Quelles étaient les consignes de vote "Ensemble" lors des duels Nupes - RN en 2022 ?

    Alors que tous les regards sont braqués vers les désistements et les consignes de vote en vue du second tour pour tenter d'empêcher l'extrême droite d'accéder au pouvoir, retour deux ans en arrière, lors du second tour des élections législatives.

    À cette époque, 61 duels opposent la Nupes au RN au second tour des législatives. Voici les différentes prises de position des candidats "Ensemble!" éliminés au premier tour, compilées par Le Monde.

    16 ont appelé à voter Nupes,

    16 ne veulent 'pas une voix pour le RN',

    12 sont sur une ligne 'ni-ni' ou voteront blanc,

    15 ne donnent pas de consigne de vote.

    2 ne se sont pas exprimé.

  • "J'avais une procuration dans une circonscription où le candidat est élu au 1er tour, puis-je en reprendre une pour une autre circonscription ?

    La question revient fréquemment dans la bouche des électeurs ayant une procuration pour le second tour dans une circonscription où des candidats ont été élus dès le premier tour. C'est le cas dans 76 circonscriptions.

    Comme l'indique la ville de Paris sur son site Internet, ces procurations ne sont pas automatiquement annulées.

    S’ils veulent pouvoir recevoir une nouvelle procuration, les électeurs qui sont détenteurs d’une procuration qui leur avait été confiée soit pour les deux tours, soit pour le seul second tour doivent s’assurer que la première est annulée par le mandant, c'est-à-dire la personne qui a confié une procuration.

    Pour cela, il faut soit se rendre dans un commissariat, munis de la référence de leur procuration et d’une pièce d’identité, soit initier leur demande de résiliation sur le site Maprocuration, avant de se rendre dans un commissariat.

  • Chômage moins long pour les étrangers, réserver les élections professionnelles aux CDI... Ce que le RN a proposé sur le travail

    Dans une note publiée par Terra Nova, un haut fonctionnaire, qui signe sous pseudonyme, s'est intéressé aux choix et aux amendements des députés RN durant leur précédent mandat concernant le monde du travail.

    Parmi les amendements relevés dans cette note, l'un date d'octobre 2022, et proposait de réserver le principe de solidarité et d’allocation chômage aux citoyens français. S’il avait été adopté, les étrangers non ressortissants de l’Union européenne n’auraient pu prétendre qu’à l’équivalent d’une année pleine de droit au chômage, année pendant laquelle ils auraient dû "trouver un nouvel emploi afin de renouveler leur titre de séjour".

    Dans un autre amendement, le RN proposait d’interdire la présence d’étrangers extra-communautaires au sein des instances représentatives des entreprises au motif que celles-ci sont "des acteurs structurants du corps social au sein desquels se jouent des enjeux fondamentaux, non seulement pour les affaires économiques propres aux entreprises, mais de manière générale pour l’ensemble tissu économique national", une règle supprimée en 1972.

    Parmi les autres propositions relevées dans cette note, deux concernent l'accès aux élections professionnelles. Un amendement proposait de limiter l'accès aux seuls salariés parlant le français, de quoi "à exclure, non pas uniquement de l’éligibilité mais du vote aux élections professionnelles, près de 1,2 million de salariés qui sont en situation d’illettrisme en France. (…) Tous ne sont évidemment pas de nationalité étrangère", avait observé le rapporteur de la loi "assurance chômage", Marc Ferracci. Un autre amendement proposait de réserver l'accès à ces élections aux salariés en CDI.

  • Une vidéo porno perturbe une réunion de campagne

    Scène inattendue pour les près de 200 personnes qui assistaient selon Roland Lescure à une réunion électorale du ministre délégué chargé de l’industrie et de l’énergie et candidat de la majorité dans la circonscription des Français d’Amérique du Nord.

    "Une vidéo porno gay a été lancée à trois reprise au cours du meeting. D’abord avec une musique stridente puis directement", écrivent des participants, qui rapportent que cette scène a eu lieu à trois reprises. "Après plusieurs tentatives , le ministre de l’Industrie candidat à la députation d’Amérique a dû se résoudre : “Malheureusement notre réunion zoom a été piratée. Nous avons donc du y mettre fin. Nous reprogrammons une réunion très vite. Merci de votre compréhension”, rapportent ces témoins.

  • En macronie, les désistements se poursuivent, 208 désistements au total

    H-4h30 avant la limite de dépôt des candidatures pour le second tour pour les candidats qualifiés. Face à la pression, notamment venue de l'Élysée, les candidats macronistes arrivés troisièmes voire quatrièmes et qualifiés au second tour, se désistent.

    Après le retrait de la ministre Dominique Faure, d'autres ont annoncé leur désistement. C'est le cas de Louis Margueritte, arrivé 3e et engagé dans une quadrangulaire. "j'étais sûrement le seul à pouvoir faire l'union du bloc républicain dans un large rassemblement de la gauche à la droite. Le non-désistement du candidat arrivé en 4e position est à ce titre mortifère" écrit-il. Le second tour opposera donc le candidat du RN arrivé en tête, la candidate du NFP issue de LFI, et le maire divers droite de Châlon-Sur-Saône.

    La candidate Modem Anne-Laure Babault, arrivée troisième dimanche derrière un candidat écologiste, annonce finalement son retrait en Charente-Maritime : "Le report de voix des électeurs de la droite républicaine aurait pu me permettre de battre le RN mais je n'en ai plus les garanties à ce jour. Le maintien d'un candidat clivant du NFP vient obérer toute capacité à un rassemblement inédit autour de ma candidature". Avec 34,41%, le RN était arrivé en tête devant le candidat NFP (26,94%) et la députée sortante de la majorité présidentielle (25,33%), qui avait demandé le retrait du candidat du NFP pourtant arrivé devant elle/

    Autre retrait, celui du candidat de la macronie Samuel Deguara dans la 2e circonscription de l'Aveyron. Le second tour verra s'affronter la candidate du Rassemblement national, arrivée en tête avec 33,11 %, et le député sortant Nouveau Front populaire (32,73 %). Le candidat d’Ensemble Samuel Deguara était arrivé troisième avec 30,55 %.

    Selon les décomptes du Monde, 208 désistements ont eu lieu, 127 de ces candidats sont issus de la gauche et 75 du camp présidentiel. 104 triangulaires sont toujours prévues.

  • La ministre Dominique Faure finit par se désister

    C'est la mort dans l'âme que la ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité de France a finit par se désister. Dominique Faure était l'objet de nombreuses pressions depuis dimanche soir et l'annonce du maintien de sa candidature alors même qu'elle a terminé en troisième position, derrière un candidat socialiste et un candidat du RN.

    Mais la pression était trop forte pour la ministre, qui a fini par annoncer retirer sa candidature "en responsabilité". Lundi après-midi, rapporte La Dépêche, un conseiller du Président de la République, que Dominique Faure avait sollicité le matin, lui a demandé de retirer sa candidature.

    "Ce maintient était pour moi la meilleure solution pour battre les extrêmes (...) Dans le cadre du contexte national, le Président de la République et le Premier ministre m'ont demandé de retirer ma candidature", écrit la ministre.

  • Jordan Bardella s’attaque au morceau "No Pasaran" dévoilé par 20 rappeurs pour s’opposer au RN

    "Fuck le Rassemblement", "Jordan t'es mort"... Les punchlines des 20 rappeurs qui se sont engagés contre le RN en dévoilant "No Pasaran", ne passent pas chez Jordan Bardella. Il dénonce des "appels au meurtre, de la misogyne violente, de l’antisémitisme crasse et du complotisme. L’univers mental de l’extrême gauche est de plus en plus toxique".

    Avant même la tentative de polémique du RN, le producteur du titre, Ramdane Touhami, expliquait au Parisien "C’est la baston contre les fachos, l’idée ce n’est pas de leur faire des câlins (...) Quand on dit Jordan, tu es mort, Jordan, tu es mort, c’est une référence au moment où Cédric Doumbé, le champion de MMA a gagné son match contre Jordan Zebo et que tout le stade, y compris Mbappé avait scandé Jordan, tu es mort. Si on n’a pas la référence, on pourrait croire qu’on menace Jordan Bardella, mais on peut se justifier. Le but, c’était de jouer avec les limites et de faire des références".

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  • C'est quoi ce "coup d'État administratif" redouté par Marine Le Pen ?

    La députée tout juste réélue a tiré le signal d'alarme ce mardi matin sur France Inter. Sur l'antenne de la radio publique, elle a dénoncé mardi un "coup d'Etat administratif" du camp macroniste qui envisagerait, selon elle, de procéder à une vague de nominations avant une éventuelle cohabitation.

    "Il existe des rumeurs comme quoi le Président de la République envisagerait demain, c'est à dire à quatre jours du second tour, de nommer le directeur général de la police nationale, alors qu'il devait rester jusqu'à la fin des J.O, et le directeur de la gendarmerie nationale", a expliqué la dirigeante d'extrême droite sur France Inter.

    Ces rumeurs évoquée par Marine Le Pen émanent du Journal du Dimanche, qui publiait samedi 29 juin un article évoquant que "les grandes manœuvres ont commencé pour court-circuiter une future alternance et paralyser un éventuel gouvernement Bardella".

    Le JDD, qui a ouvert ses pages à plusieurs journalistes d'extrême droite, est depuis plusieurs mois la propriété de Vincent Bolloré, comme CNews ou Europe 1, médias dont Le Monde racontait il y a peu comment ils ont usé "de leurs synergies pour promouvoir le rapprochement entre le Rassemblement national et Les Républicains d’Eric Ciotti. Jusqu’à dicter tempo et thèmes de campagne

  • "Veni, Vidi, Vichy", "Le diable s'habille en Bardella", une partie de la presse italienne se dresse contre le RN

    Il n'y a pas qu'en France qu'une partie de la presse prend position contre le Rassemblement national. Dans l'Hexagone, les Unes de Libération et de l'Humanité, positionnés à gauche, appellent à l'unisson Emmanuel Macron a désister ses candidats face au danger de voir le RN accéder au pouvoir.

    En Italie, dont la Première ministre s'est réjouie que la "diabolisation" de l'extrême droite ne fonctionne plus, le journal positionné à gauche, proche du parti communiste, Il Manifesto fait sa Une avec une photo d'Emmanuel Macron et une légende claire : "Veni, vidi, Vichy".

    Le journal Il Foglio, plutôt classé à droite, titre lui "Le diable s'habille en Bardella", avec une photo de Marine Le Pen et de Jordan Bardella.

  • Casquette nazie, une candidate évoque son "dentiste musulman" pour répondre aux accusation de racisme... Les dérapages des candidats RN

    Des candidats RN continuent de se dévoiler sous leur vrai jour, à quelques jours du second tour des élections législatives.

    Dans la première circonscription de Mayenne, la candidate RN qualifiée pour le second tour Paule Veyre de Soras 'est défendue des accusations de racisme portées contre son parti en évoquant son "dentiste musulman" et son "ophtalmo juif".

    Un argumentaire plus que douteux qui n'a pas manqué de faire réagir au sein du Nouveau Front Populaire. Plus d'infos dans cet article

    Dans la première circonscription du Calvados, Ludivine Daoudi (RN) arrivée en troisième position mais qualifiée pour une triangulaire, a été débranchée par la direction de son parti, rapporte France Bleu. En cause, une photo datant de plusieurs années de la candidate où elle pose avec une casquette de sous-officier de la Luftwaffe, arborant une croix gammée, le signe nazi.

    Dans la première circonscription du Haut-Rhin, la soirée électorale a été marquée par un débat sur France 3. On y entend un candidat du NFP demander au candidat du RN Laurent Gnaedig s'il allait renvoyer sa nièce, "qui a des origines d'un petit peu partout", en cas de suppression du droit du sol.

    "Votre nièce, la préfecture s'occupera de son dossier, ne vous inquiétez pas", une réaction qui a vivement choqué en plateau. Ce candidat RN est arrivé en tête au premier tour avec 34,24 %, devant la députée sortante Brigitte Klinkert (Ensemble) qui totalise 30,40 % des voix. Les deux candidats s'affronteront au second tour.

  • "Fuck le Rassemblement", 20 rappeurs sortent un morceau contre le RN

    "Le doigt en l’air pour les cistes-ra/CNews dans l’angle mort/Secousses et tremblements/Fuck le Rassemblement (...) Jordan t’es mort/Jordan t’es mort" ... Une vingtaine de rappeurs a sorti, en moins d'un mois, un morceau pour s'en prendre au Rassemblement national.

    Intitulé "No pasaran" (ils ne passeront. pas en Français), le morceau est une référence à 'expression issue des rangs des républicains espagnols en lutte contre les rebelles nationalistes commandés par le général Franco.

    36 ans après "La jeunesse emmerde le Front national", dans la lignée des morceaux anti-FN de Diam's ou "11′30 contre les lois racistes" sorti en 1997, la musique française a peut être trouvé son nouvel hymne anti extrême droite.

  • Se désister ou se maintenir ? Encore 8 heures pour trancher

    Dernière ligne droite pour décider d'une stratégie pour les candidats arrivés troisièmes voire quatrièmes dans les 306 triangulaires et les 5 quadrangulaires. Ils ont jusqu'à 18h ce mardi pour déposer leur candidature en préfecture.

    Selon un décompte du Monde, 190 désistements ont déjà été annoncés, dont 123 issus de la gauche et 64 du camp présidentiel.

    Plus d'infos dans cet article

    Une fois les affiches du second tour connues, les projections en siège issus des sondages devraient être plus fiables. Toutefois, plusieurs sondages réalisés avant le second tour montrent que les électeurs sont loin d'être majoritaires à suivre les consignes de vote émanant du candidat pour lequel ils ont voté au premier tour.

  • La charge de Corbière contre Mélenchon et la direction de LFI

    Plusieurs députés LFI sortants qui n'ont pas eu l'investiture, choix qualifié de "purge" par plusieurs observateurs, ont tenu une conférence de presse appelant les candidats, de gauche, arrivés seconds dans leur circonscription à se retirer.

    "J'ai eu droit à tous les mensonges, les fake news. Jean-Luc Mélenchon lui-même a fait une vidéo postée à 23h38 pour qu'on ne puisse pas répondre évidemment, expliquant que je présenterai un faux bulletin. Ça fait peur à des gens qui disent je vais pas voter pour un faux bulletin. On a troublé des gens, (réalisé) des manoeuvres électorales... pour nous qui avons la conviction que l'urgence c'est d'empêcher la victoire de l'extrême droite, tout ca nous semble décalé, indécent. Le but c'est quoi ? - Je m'adresse à qui vous savez - C'est de faire élire des gens ou de faire battre des gens ? on a l'impression que le but c'est pas de faire élire des personnes mais d'en battre certaines (...) que tout ça s'arrête", a lancé Alexis Corbière, député LFI sortant candidat à sa réélection.

    Malgré qu'il n'ait pas été investi, le député sortant a fini en tête du premier tour de ces élections législatives à Montreuil et Bagnolet avec 40,19 % des voix. Face à lui, La France insoumise avait investi la médecin urgentiste Sabrina Ali Benali, sous l’étiquette du Nouveau Front populaire. Elle récolte 36,38 % des suffrages lors de ce premier tour et se classe donc juste derrière. Le second tour opposera donc deux personnalités LFI.

  • Larcher veut "empêcher de livrer la France aux fossoyeurs de son avenir : le RN et LFI"

    Dans un long message publié sur X, le président du Sénat Gérard Larcher annonce qu'il soutiendra "les candidats de la droite et du centre" en prévision du second tour des législatives pour "empêcher de livrer la France aux fossoyeurs de son avenir : le Rassemblement national et la France Insoumise", écrit le numéro de 2 de l'État.

    Il en profite pour dénoncer une dissolution "irresponsable", qui a "précipité les extrêmes aux portes du pouvoir".

  • Garbiel Attal aux candidats qui se sont désistés : "On se relève de l'échec mais on ne se relève pas du déshonneur"

    La question des désistements est au coeur de la stratégie au sein de l'alliance macroniste. Dans une réunion à distance organisée par le Premier ministre Gabriel Attal avec les candidats investis aux législatives par la majorité présidentielle, il a tenu à adresser un message particulier à ceux qui se sont désistés pour éviter l'élection du RN.

    Gabriel Attal a pointé "un choix lourd et difficile". "On se relève de l'échec mais on ne se relève pas du déshonneur", a-t-il ajouté, comme un message à ceux qui refusent de se désister. Certains candidats maintiennent pour l'instant leur candidature malgré les consignes officielles. Plus d'infos dans cet article

    "Cette dissolution, personne ne l'a choisie mais je refuse qu'on la subisse. On va tout faire pour empêcher l'extrême droite d'obtenir les pleins pouvoirs et tout faire pour permettre à nos idées de peser au maximum dans la nouvelle Assemblée nationale", a-t-il souligné.

    Gabriel Attal a remercié les candidats qui se sont "démenés" "sur le terrain", soulignant qu'ils sont "l'honneur de notre famille politique".

  • Les Écologistes dénoncent "l'invisibilisation des femmes", alors que Bardella refuse le débat avec Tondelier

    Le feuilleton du casting du débat entre Jordan Bardella et un membre du Nouveau Front Populaire se poursuit. Après les échanges sur les réseaux sociaux entre le leader du RN et Jean-Luc Mélenchon, qui a refusé de débattre, renvoyant vers plusieurs membres de LFI, Marine Tondelier continue de clamer son droit à débattre avec le leader RN, comme représentante du Nouveau Front Populaire.

    Sauf que ce scénario ne semble pas envisagé par Jordan Bardella. Dans un communiqué, les Écologistes, dénoncent "le dessein de Jordan Bardella et de l’extrême droite (...) : affirmer, contre toute évidence, que ce sera lui ou Jean-Luc Mélenchon Premier ministre. Mais ce ne sera pas le cas, le Nouveau Front Populaire est une coalition dans laquelle les décisions sont prises en commun et à plusieurs reprises la question de Jean-Luc Mélenchon Premier ministre a été tranchée publiquement, Jordan Bardella ne peut pas feindre de le savoir", écrivent-ils.

    "Après Manuel Bompard et Olivier Faure qui ont débattu avant le premier tour avec Jordan Bardella et Gabriel Attal, c’est maintenant au tour de Marine Tondelier d’affronter Jordan Bardella.

    L’invisibilisation des femmes est l’un des principaux dangers de l'extrême droite. Par ailleurs, les dernières semaines ont été marquées par des prises de paroles et une présence médiatique presque exclusivement masculine. Nous avons en tête les deux premiers débats des législatives uniquement entre hommes". La question de l'identittéu débatteur du NFP sera rapidement tranché, la campagne prenant fin vendredi à minuit.

  • À Avignon, terre RN, le festival annonce "une nuit de mobilisation pour contrer l’inéluctabilité supposée de la victoire de l’extrême-droite"

    Le second tour des élections législatives aura lieu en plein festival d'Avignon, déjà déplace en raison des Jeux Olympiques de Paris. Dans ce département largement acquis au RN, arrivé en tête dans toutes les circonscriptions, avec un élu au premier tour et 12 points d'avance sur le premier poursuivant comme pire résultat, le festival d'Avignon annonce une nuit de débat face à la montée de l'extrême droite, rapporte France Bleu.

    "Une nuit d'union, une nuit de mobilisation, une nuit populaire pour contrer l’inéluctabilité supposée de la victoire de l’extrême-droite. Une nuit de force, et d’espoir", prévue dans la nuit du 4 au 5 juillet durant laquelle les artistes, techniciens et le public sont invités à venir débattre dans la cour d'honneur.

    La direction du festival annonce la participation de plusieurs personnalités : la cinéaste Andréa Bescond, le chorégraphe Boris Charmatz, la militante écologiste Camille Etienne, les acteurs Corine Masiero et Alexis Michalik ou encore Joey Star.

  • "Dois-je comprendre que vous fuyez le débat ?" lance Bardella à Mélenchon, qui a refusé l'invitation à débattre

    Le feuilleton continue autour du casting du débat qui aura lieu entre Jordan Bardella pour le RN, et un représentant du Nouveau Front Populaire. Dans la matinée, le président du RN a affirmé son souhait de débattre avec Jean-Luc Mélenchon, qui lui a opposé une fin de non-recevoir, renvoyant vers "Manuel Bompard, son coordinateur, Mathilde Panot, présidente du groupe ou Clémence Guetté, coordinatrice du programme".

    Une réponse interprétée par Jordan Bardella comme un évitement du débat.

    Marine Tondelier, secrétaire nationale EELV, a de son côté rappelé que c'était au tour des Écologistes, après LFI et le PS, de représenter le Nouveau Front Populaire lors d'un débat.

  • Macron à ses ministres : "Il faut se souvenir qu’en 2017 et en 2022, en face, à gauche, tout le monde a porté ce message"

    Emmanuel Macron réunissant ce lundi ses ministres pour affiner la stratégie en vue du second tour des élections législatives. Selon BFMTV, qui cite deux participants, la réunion a été "tendue". "Il y a des désaccords sur la ligne mais peu l'ont exprimé", dit l'un d'entre eux. Un autre participant parle d'une "ambiance morose". Selon son témoignage, le président n'a pas tenu "de discours pour galvaniser les troupes".

    Le chef de l'État a lancé aux membres du gouvernement "Il ne faut pas se tromper concernant le vote au second tour", rappelant que "l'extrême droite est en passe d'accéder aux plus hautes fonctions, personne d'autre".

    Selon TF1, une majorité de ministres a défendu le "ni-ni" pour les duels LFI-RN : Bruno Le Maire, Christophe Béchu, Catherine Vautrin ou encore OIivia Grégoire.

    Selon RTL, le chef de l'État a affirmé : "Pas une voix à l’extrême droite. Il faut se souvenir qu’en 2017 et en 2022, en face, à gauche, tout le monde a porté ce message. Sans cela votre serviteur et vous ne serions pas là". Un message qui semble clair, mais sera-t-il suivi ?

    Certains candidats maintiennent pour l'instant leur candidature malgré les consignes officielles. Plus d'infos dans cet article

  • 169 désistements, plus que 139 triangulaires

    Les consignes battent leur plein, en vue du second tour. Théoriquement, 306 triangulaires et 5 quadrangulaires étaient prévus au second tour, avant les désistements éventuels. Selon un calcul du Monde, qui reste provisoire, il n'y a plus que 139 triangulaires, après recensement des désistements annoncés, et trois quadrangulaires. Au total donc, 169 désistements, qui pourraient bien se poursuivre d'ici mardi 18h, heure limite pour confirmer ou renoncer à sa candidature.

    De quoi rebattre totalement les cartes après les projections réalisées à l'issue du second tour.

  • Les députés élus déjà à l'Assemblée

    À peine élus, les premiers députés élus dès le premier tour, ils sont 76, sont déjà en partie à l'Assemblée nationale. Plusieurs députés du Nouveau Front Populaire dont Sandrine Rousseau, Clémentine Autain, Olivier Faure ou encore Stéphane Peu et Emmanuel Grégoire ont fait une arrivée commune pour récupérer leurs attributions.

    Du côté de la macronie, Philippe Juvin et Pierre Cazeneuve sont également arrivés à l'Assemblée nationale. 501 postes restent donc à pourvoir, et le seront dimanche prochain, à l'issue du second tour.

  • Des universités et des grandes écoles contre le RN

    Alors que le RN est arrivé en tête du premier tour des élections législatives et pourrait avoir, a minima, une majorité relative voire une majorité absolue, des universités et des grandes écoles écrivent leur inquiétude quant à l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir.

    France Universités, qui regroupe 74 universités, la Conférences des directeurs des écoles françaises de management (CDEFM), la Conférence des directeurs des écoles d'ingénieurs (Cdefi) et la Conférence des grandes écoles (CGE) s'inquiète de l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir, une "menace immédiate, réelle et inédite" et "doit être affrontée avec gravité et détermination "

  • Marine Tondelier recadre TF1 sur l'absence de femme parmi les invités

    Marine Tondelier entend bien peser dans ces derniers jours avant le second tour des élections législatives. après s'être dite prête à débattre avec Jordan Bardella, qui invitait lui Jean-Luc Mélenchon à débattre, la secrétaire nationale d'EELV, membre du Nouveau Front Populaire fait remarquer à TF1 l'absence de femme sur leur plateau.

    Dans le cadre d'une édition spéciale dans le JT de 20h de ce lundi, Gabriel Attal, Jordan Bardella, Xavier Bertrand et Raphaël Glucksmann sont les quatre invités.

    Marine Tondelier pourrait être la prochaine représentante du Nouveau Front Populaire lors d'un débat, après Manuel Bompard (LFI) et Olivier Faure (PS).

  • 22 artistes vont sortir un morceau pour "interpeller la jeunesse" contre le RN

    Après "la jeunesse emmerde le Front national", hymne depuis 36 ans des manifestations contre l'extrême droite et encore repris ces derniers jours, un nouveau morceau anti-RN pour "interpeller la jeunesse" va voir le jour.

    Derrière cette initiative, 22 artistes rap dont Fianso, Soso Maness ou encore Akhenaton, qui ont dévoilé un premier extrait, dans un morceau truffé de punchlines adressées à Jordan Bardella, le patron du RN, la famille Le Pen ou encore Éric Zemmour, dénonçant le passé de l'extrême-droite française et les violences policières. Plus d'infos dans cet article

  • Maintien ou désistement, comment se placent les candidats macronistes ?

    Qualifiés dans de nombreuses circonscriptions dans le cadre de triangulaires, les candidats macronistes sont divisés sur la position à avoir en vue du second tour. Faut-il se maintenir quitte à faire élire le RN ? Ou faut-il se désister au profit du candidat pouvant faire battre l'extrême droite ?

    Tour d'horizons des différentes prises de position des candidats, qui ont jusqu'à mardi 18 heures pour confirmer leur candidature en préfecture pour le second tour.

    Plus d'infos dans cet article

  • La gauche outrée par les candidats "Ensemble!" arrivés 3e qui se maintiennent malgré tout

    Se maintenir malgré le danger de voir l'extrême droite arriver au pouvoir ou se désister au profit du candidat qui peut battre l'extrême droite ? C'est la question qui agite les députés arrivés en troisième position dans les 306 triangulaires.

    Du côté d'"Ensemble!", alors que la consigne semble être à un désistement pour faire barrage au RN, plusieurs candidats semblent ne pas respecter ces consignes et se maintiennent malgré leur troisième place, alors même que les candidats du NFP troisièmes se désistent au profit des candidats "Ensemble!". Un maintien qui ulcère à gauche.

    "Honteux. C'est le déshonneur et la défaite", déplore l'ancien député EELV Julien Bayou au sujet du maintien de la ministre Dominique Faure, qui fera face au PS et au RN. "Cet entêtement est irresponsable et dangereux. Quand le RN est aux portes du pouvoir, on laisse son orgueil de côté et on se bat pour que les forces démocratiques l’emportent. Désistez-vous, sans quoi vous aurez le déshonneur et la défaite dimanche prochain", insiste le sénateur socialiste Patrick Kanner. "Face à la menace des pleins pouvoirs au RN, une ministre choisit de se maintenir alors même qu’elle est arrivée 3e. Honteux," prolonge le député socialiste Olivier Faure.

    "Une honte" écrit de son côté la sénatrice socialiste Marie-Pierre de la Gontrie, après le maintien d'un macroniste arrivé troisième, dans une quadrangulaire.

  • Bardella demande un débat à Mélenchon, qui refuse et renvoie vers Bompard, Panot ou Guetté

    Jordan Bardella a de nouveau demandé un débat avec Jean-Luc Mélenchon avant le deuxième tour des élections législatives, "projet contre projet". Une demande à laquelle l'ancien candidat à la présidentielle de 2022 a répondu défavorablement sur X.

    "Il doit donc s'adresser aux insoumis, premier mouvement en nombre d'élus au premier tour du Nouveau Front Populaire. Pour cela, il doit solliciter Manuel Bompard, son coordinateur, Mathilde Panot, présidente du groupe ou Clémence Guetté, coordinatrice du programme", balaie Jean-Luc Mélenchon.

    Avant le premier tour, Jordan Bardella a débattu avec Manuel Bompard (LFI) puis Olivier Faure (PS), comme représentants du Nouveau Front Populaire.

    De son côté, Marine Tondelier, (Les Écologistes) a rappelé que les partis membres du NFP se sont répartis les débats, et que c'est à (s)on tour de représenter notre coalition au 3e débat". "Dois-je comprendre que vous n’osez pas débattre avec moi ?" interroge-t-elle Jordan Bardella.

  • Triangulaires, désistements... Quand seront connus les candidats du second tour des législatives ?

    306 triangulaires, 5 quadrangulaires... Le second tour des élections législatives est plus qu'incertain, alors que les consignes de vote de la part de la majorité sont encore très floues et varient selon qui prend la parole dans le cas d'une triangulaire face à un candidat LFI.

    D'autant que si certaines consignes de se désister en cas de troisième place face à un candidat socialiste, écologiste ou communiste semblent faire l'unanimité, elles ne sont pas toutes respectées par les candidats sur le terrain, dont certains ont d'ores et déjà annoncé se maintenir. Les prochaines heures devraient être décisives pour établir les candidats présents au second tour.

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  • Avec cet édito favorable au RN, Le Figaro suscite une large indignation

    "Le programme du RN est certes à bien des égards inquiétant, mais en face : antisémitisme, islamogauchisme, haine de classe, hystérie fiscale… Placé quoi qu’il en dise, sous la domination de LFI, le Nouveau Front Populaire est, de fait, le vecteur d’une idéologie qui consommerait le déshonneur et la ruine du pays".

    Dans son éditorial, c'est-à-dire un article d'opinion émanant de la direction d'un journal, Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro, écrit clairement préférer le RN au Nouveau Front populaire. Une prise de position de la part de la direction du Figaro qui suscite une vive indignation, notamment eu égard au passé du journal.

    "Réveille toi De Gaulle, ils sont devenus fous", s'inquiète Olivier Faure, député PS réélu dès le premier tour.

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  • Ces candidats "Ensemble!" arrivés troisièmes qui refusent de se retirer face au RN

    Si la consigne officielle n'est pas encore très claire, Gabriel Attal avait appelé les candidats Ensemble à se désister lors de triangulaires où ils seraient en troisième position, afin d’éviter une victoire du candidat Rassemblement national (RN), même si certains au sein de l'alliance macroniste refusent d'appeler à voter LFI.

    Même en l'absence de candidat insoumis, dans certaines triangulaires, des candidats "Ensemble!" refusent de se désister face au risque de victoire de l'extrême droite.

    C'est le cas, selon Marsactu dans les Bouches-du-Rhône où Anne-Laurence Petel, arrivée troisième derrière le RN et le NFP, a annoncé à son entourage qu'elle se maintiendrait. "Je suis la seule à pouvoir rassembler. (…) Pour battre le RN c’est ma candidature qui peut le faire", explique-t-elle. Ses militants applaudissent sa décision. "L’enjeu maintenant c’est de le faire entendre aux électeurs", souffle l’un d’entre eux à Marsactu.

    Du côté du candidat du NFP, le socialiste Jean-David Ciot appelle la députée sortante à "revenir à la raison et l’intelligence politique". "Elle ne peut pas prendre une décision qui fait marche pied à l’extrême droite", poursuit le maire du Puy Sainte Reparade.

    En Dordogne, Clément Tonon, candidat Horizons soutenu par la majorité présidentielle sur la 1re circonscription, s'est qualifié pour le second tour des législatives ce dimanche. Arrivé en 3e position derrière la candidate RN et la députée sortante du Nouveau Front populaire, il décide de se maintenir.

    Dans la troisième dans la circonscription de la Sarthe, la sœur de Marine Le Pen, Marie-Caroline Le Pen (RN), est arrivée en tête. Arrivée troisième derrière la candidate LFI avec 35 voix de moins, la candidate Ensemble Sylvie Casenave-Péré se maintient et appelle la députée sortante Elise Leboucher (LFI-NFP) à se désister.

  • Xavier Iacovelli, sénateur Renaissance : "On ne peut pas mettre toute la gauche dans le même bateau"

    Xavier Iacovelli, sénateur Renaissance des Hauts-de-Seine, s'est montré sur BFMTV en total désaccord avec le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, qui a mis dos à dos le RN et LFI, refusant d'appeler à voter pour ces derniers.

    "Je ne comprends pas la position de Bruno Le Maire. Pour moi, il y a un ennemi, c'est le RN. Je me suis engagé le 21 avril 2002, je sais ce que c'est le front républicain, je sais ce que c'est le désistement, je l'ai fait plusieurs fois depuis 2002. Je sais quand la République est menacée d'être attaquée par l'extrême droite.

    Il y a des candidats LFI qui posent problème, qui ne méritent pas d'être dans ce Nouveau Front Populaire, dans cet arc républicain. Mais d'autre candidats 'Lfistes' comme Ruffin, Corbière, Garrido, dont je combats le projet politique mais qui représentent la République. On ne peut pas mettre toute la gauche dans le même bateau. Le principal ennemi de la République, c'est le RN. Il faut tout faire pour que Bardella ne soit pas en état d'être Premier ministre", a conclu le sénateur.

  • Après le premier tour, la bourse rebondit

    Depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, la bourse avait plongé, et notamment les banques françaises. Ce lundi matin, au lendemain de la victoire du RN au premier tour des élections législatives, la bourse rebondit avec + 2,59%, tandis que le secteur bancaire progresse en moyenne de plus de 5%.

    D'autres entreprises qui avaient chuté en bourse depuis l'annonce de la dissolution rebondissent également à l'ouverture de la bourse : Vinci, Eiffage, TF1 ou encore Engie.

  • Les chiffres à retenir :

    Ces élections législatives anticipées ont été historiques à plus d'un titre. Au-delà du résultat du Rassemblement national, arrivé en tête à l'échelle nationale et de la participation de 66,71%, un record depuis 1997, on note également que la très forte participation entraîne un nombre, théorique, de triangulaires avant les éventuels désistements :

    306 triangulaires, 5 quadrangulaires, et pour l'instant seulement 190 duels. On note également 76 députés élus dès le premier tour, sur les 577 députés à élire. 501 sièges restent donc à pourvoir dimanche 7 juillet.

  • Manon Aubry : "C'est une attitude de privilégiés", après les propos de Bruno Le Maire qui renvoie dos-à-dos LFI et le RN

    "C'est une attitude de privilégiés, de gens qui ne vont jamais subir les effets d'une politique d'extrême droite , qui s'en prendra aux Françaises et aux Français selon leur origine, leur couleur de peau, leur orientation sexuelle, leur genre aussi car l'extreme droite s'attaque aux droits des femmes", a dénoncé sur BFMTV, Manon Aubry, députée européenne LFI, après les propos de Bruno Le Maire ce matin sur France Inter.

    Le ministre de l'Économie a écarté la possibilité de voter pour LFI au second tour en cas de duel avec le RN, appelant en revanche à voter pour les candidats communistes, écologistes ou encore socialistes.