L'ancien ministre Olivier Véran renonce finalement à la médecine esthétique pour rester en neurologie

L'ancien ministre de la Santé et porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a indiqué dans une interview avoir renoncé à sa formation à la médecine esthétique. Il est candidat Ensemble aux législatives en Isère.

Un choix décidé avant la dissolution. L'ancien ministre de la Santé et porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, sera candidat aux législatives en Isère sous la bannière "Renaissance". Il ne cumulera toutefois pas son activité parlementaire avec celle de médecin esthétique, une spécialité à laquelle il avait annoncé se former.

Celui-ci indiquait en mars s'être inscrit à la faculté de Créteil pour se former, et exercer à la clinique des Champs-Élysées. Un plan de route qu'il n'a finalement pas suivi, comme il l'explique au Dauphiné Libéré.

"Je ne vais jamais exercer la médecine esthétique car je ne validerai pas cet été la formation que j’ai suivie. Je reviens en Isère, libéré de mes liens à Paris. Je serai consultant bénévole en neurologie au CHU de Grenoble, après avoir été expertisé par mes pairs et le conseil de l’Ordre. Car c’est la procédure", explique-t-il au quotidien local ce lundi 17 juin.

Ce "choix de revenir à la neurologie" est toutefois "antérieur à la dissolution", comme l'assure l'ancien locataire du ministère de la Santé pendant la pandémie de Covid-19. Des propos qu'il appuie, preuve à l'appui, selon un courrier lu par nos confrères.

En mars, le candidat aux législatives justifiait son non-retour en tant que praticien neurologue par deux points. D'abord par l'évolution de la discipline "sur le plan thérapeutique", mais aussi par le poids de son ancienne fonction.

"Je me suis très vite rendu compte en discutant notamment avec quelques patients que l'étiquette de ministre que j'ai sur le front perturbait la relation thérapeutique", estimait-il également.

Olivier Véran accumule les changements de cap. Il désirait avec cette nouvelle action marquer un recul vis-à-vis de la vie politique, après sa sortie du gouvernement lors du remaniement de janvier. Finalement, il se réengage dans sa circonscription pour mener un "combat contre le Rassemblement national".

Malgré le soutien offert par Renaissance, il dit conserver "tout (sa)libertée de pensée, de ton et d'action". "La perspective de voir arriver l’extrême droite au pouvoir nous enjoint à dépasser la logique des partis", tranchait le député sortant dans un message sur X publié dimanche.

Article original publié sur BFMTV.com