Législatives 2024 : pour François Molins, la principale menace en France, « c’est l’extrême droite »

L’ancien procureur général près la Cour de cassation dit son « inquiétude » pour les valeurs auxquelles il croit comme le « respect de la dignité ».

Législatives 2024 : pour François Molins, la principale menace en France, « c’est l’extrême droite »
Capture @arretsurimages sur X Législatives 2024 : pour François Molins, la principale menace en France, « c’est l’extrême droite »

LÉGISLATIVES 2024 - François Molins est « inquiet » vis-à-vis de la situation politique en France. L’ancien procureur général près la Cour de cassation est l’invité ce lundi 24 juin de l’émission Arrêt sur images dont un extrait a été diffusé en avance sur X (anciennement Twitter) en début d’après-midi.

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Dans cette séquence, l’ancien haut magistrat dit ses préoccupations face aux menaces qui pèsent sur l’État de droit. Il estime par ailleurs que « la plus grande menace » à laquelle le pays doit faire face aujourd’hui est « la menace de l’extrême droite » .

Ceci notamment pour les « valeurs de justice » et de « respect de la dignité », estime-t-il. « Je suis très inquiet (...) pour certaines valeurs auxquelles je crois », a-t-il confié, évoquant « des valeurs de solidarité », de « partage », de « dialogue », de « justice », de « paix » et de « respect de la dignité des gens ».

Et d’insister : « Je pense que le respect et la dignité, ça ne se module pas suivant la nationalité, suivant qu’on est Français ou pas, ou suivant la couleur de la peau ». « Par rapport à l’ensemble de ces valeurs, moi à titre personnel, je trouve que la plus grande menace qu’on ait aujourd’hui dans notre pays, effectivement, c’est la menace de l’extrême droite », a-t-il déclaré.

Cela fait « froid dans le dos »

À six jours du premier tour des élections législatives à l’issue desquelles le RN pourrait obtenir une majorité à l’Assemblée nationale, le magistrat à la retraite dit par ailleurs son inquiétude vis-à-vis de « politiques, parfois même des ministres », qui parlent de « “coup d’État de droit” » et qui disent « qu’on se garde le droit de ne pas respecter (...) certaines décisions de justice ». Cela fait « un peu froid dans le dos », dit-il.

Comme le souligne l’AFP, il fait ici référence notamment à une expression utilisée par Laurent Wauquiez (LR) à l’encontre de décisions du Conseil constitutionnel en matière migratoire.

« L’État de droit, c’est quand même une situation dans laquelle on pose des limites à l’action de l’État », rappelle François Molins.

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