Législatives 2024 : le RN et Renaissance plaident le “barrage” face au Nouveau Front populaire

POLITIQUE - C’est un terme historiquement associé à la lutte contre l’extrême droite. Pourtant, en pleine campagne pour les élections législatives, le « barrage républicain » change de route.

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Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, du côté du Rassemblement national, d’une partie de la droite et du camp présidentiel, l’appel au barrage vise désormais l’alliance formée par les partis de gauche autour du Nouveau Front Populaire.

En effet, le président du Rassemblement national Jordan Bardella n’hésite pas à s’emparer de ce terme sur les plateaux télé. « Toutes les forces républicaines patriotes du pays doivent se rassembler pour faire barrage au pire du pire et à ce péril de voir l’extrême gauche remporter cette élection législative », expliquait-il sur BFMTV, le 14 juin. Même chose pour son allié Éric Ciotti, qui appelle ce mardi 25 juin sur le même plateau au « vote utile ».

Après le « ni ni », le barrage contre l’alliance à gauche

Dans le camp présidentiel, ministres et députés sortants mettent régulièrement en garde les électeurs contre le risque de voir « les extrêmes » au pouvoir, et peinent souvent à imaginer des consignes de vote en cas de second tour entre deux candidats issus de ces blocs.

Parmi eux, certains n’hésitent pas à appeler clairement au barrage républicain contre le Nouveau Front Populaire. « Nous ferons barrage aux représentants de cette nouvelle Nupes qui veulent aller siéger à l’Assemblée nationale, qui seront un danger du coup demain », assénait la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot le 21 juin. Sur Europe 1, lundi 24 juin, la ministre Aurore Bergé va plus loin : « Le meilleur rempart, notamment face au Front populaire, ce n’est pas le RN, c’est nous ».

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