Yahoo Actualités Atteint d'un cancer et sous chimiothérapie, il se retrouve à la rue : "Je ne demande pas grand-chose, juste un endroit pour dormir"
Il s'appelle tout simplement "Monsieur E.". Cet homme âgé de 56 ans est arrivé de Géorgie au mois de mars 2023, et il vit depuis à Strasbourg (en région Grand Est). Malheureusement, peu de temps après son arrivée en France, sa demande d'asile a été refusée.
Une chimiothérapie palliative en ambulatoire
Et une seconde mauvaise nouvelle est venue s'ajouter à la première : "Monsieur E." souffre d'un cancer très avancé. L'homme est gravement malade. "Le 7 mars 2024, un médecin de l'Hôpital de Hautepierre a rédigé un certificat signalant un besoin impératif d'une prise en charge médicale" explique Sabine Carriou, la présidente de l'association Les Petites Roues qui vient en aide au quinquagénaire. Depuis le mois de mars 2024, donc, "Monsieur E." suit une chimiothérapie palliative en ambulatoire à Strasbourg. Problème : le Géorgien n'a nulle part où dormir. Bien que les médecins aient confirmé que "le fait de rester dans la rue le pronostic vital à court terme du patient", le quinquagénaire n'a d'autre choix que celui de vivre sous une tente.
Plus de 20 000 logements vacants à Strasbourg
"Un hôtel avec lit superposé (place du haut) lui a été proposé, mais il n'a plus la force de grimper. À l'hébergement des Remparts , tout le monde doit partir à 8 heures du matin, et il ne peut pas se lever quand il a trop mal" souligne Sabine Carriou. Dans l'idéal, "Monsieur E." aurait besoin d'une "une place dans le dispositif LAM (Lit accueil médicalisé). (...) Cette bonne habitude japonaise diminue considérablement le risque de cancer
Les 3 conseils d'une neuroscientifique pour prendre soin de votre cerveau
Une diététicienne partage une astuce "incroyablement utile" pour augmenter les protéines sans avoir plus de calories
Je suis diététicien et voici comment savoir si vous manquez de magnésium
“J’ai supprimé les rides autour des yeux en 3 semaines grâce à ce complément alimentaire”
