Agriculteurs en colère : Gabriel Attal s'en prend aux "larmes de crocodiles" de la Nupes, suivez notre direct

Reçus lundi soir par le Premier ministre, les principaux syndicats agricoles appellent à continuer les mobilisations "sans décision concrète" de l'exécutif. Suivez notre live.

Gabriel Attal a affirmé
Gabriel Attal a affirmé "son soutien et sa solidarité" envers la famille de l'agricultrice morte en Ariège. (Photo by Bertrand GUAY / AFP)

Le mouvement de colère des agriculteurs frappé par un drame. Le blocage d'une route en Ariège a été forcé par un véhicule, qui roulait "à une vitesse folle" selon des témoins, et a percuté et tué une mère de famille, blessant grièvement son conjoint ainsi qu'une jeune fille, tous trois de la même famille. Le conducteur a été interpellé.

Les blocages de route continuent au lendemain de la réunion des syndicats agricoles avec Gabriel Attal et Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture. Selon ce dernier, le Premier ministre veut "aller vite", "dans la semaine" pour certaines annonces. En attendant des "décisions concrètes", les blocages se poursuivent et s'étendent.

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  • À la une

    Ce qu'il faut retenir :

    - Une agricultrice a été tuée, renversée par une voiture dont le conducteur tentait de forcer un barrage sur une route de l'Ariège. Le décès de sa fille de 14 ans a été annoncé par le parquet sur la foi d'une "information erronée". Elle reste dans un état grave, comme son père, tous deux renversés par le véhicule.Le conducteur et ses deux passagers ont été placés en garde-à-vue. Une enquête pour "homicide involontaire aggravé" et "blessures aggravées" a été ouverte. Plus d'infos dans cet article

    - De nombreux hommages sont rendus à cette agricultrice de la part de la classe politique, du ministre de l'Agriculture Marc Fesneau au président LR du Sénat Gérard Larcher. "Le drame de Pamiers nous bouleverse tous. Je pense avec émotion aux victimes et à leurs proches endeuillés", écrit Emmanuel Macron sur X. Plus d'infos dans cet article

    - À l'Assemblée, le sujet était au coeur des questions au gouvernement et a donné lieu à des passes d'armes entre le gouvernement et la Nupes et le Rasssemblement national. Ministress et députés. ont rendu hommage à l'agricultrice décédée. Plus d'infos dans cet article

    - Deux représentants des syndicats d'agriculteurs ont été reçus lundi soir à Matignon. Attal veut "aller vite", "dans la semaine" pour certaines annonces, a annoncé Marc Fesneau. À la sortie de la réunion, la FNSEA a annoncé qu'il n'y aurait "pas de levée des actions menées sur le terrain" sans "décisions concrètes". "À nos agriculteurs : j’ai demandé au gouvernement d’être pleinement mobilisé pour apporter des solutions concrètes aux difficultés que vous rencontrez", écrit le chef de l'Etat sur X. Plus d'infos dans cet article

    - Les actions de blocage s'étendent dans le pays avec un blocage de l'autoroute A7 dans la Drôme, dans l'Oise l'A16 est bloquée, et des barrages toujours persistants dans le Sud-Ouest, sur l'A62, A63 et A64 notamment.

    - À Agen, les agriculteurs s'en sont pris à la préfecture, déversant tripes, lisier et sang devant les grilles, sous la surveillance lointaine des forces de l'ordre. Plus d'infos dans cet article

  • Qui était Alexandra, l'agricultrice tuée lors d'un barrage en Ariège ?

    Décrite comme entière et engagée, Alexandra a été tuée tôt ce mardi matin dans l'Ariège, lorsque le conducteur d'un véhicule a forcé un barrage et l'a renversée. Son portrait dans cet article

  • Ce que l'on sait des occupants de la voiture qui a tué l'agricultrice

    Tôt ce matin, trois personnes à bord d'un véhicule ont forcé un barrage d'agriculteurs dans l'Ariège, tuant une agricultrice et blessant grièvement son mari et leur fille de 14 ans. Selon le procureur de la République, les trois personnes à bord de ce véhicule arrivaient de Toulouse et se dirigeaient vers l'Andorre.

    À bord du véhicule, un couple, dont le conducteur âgé de 44 ans, et une de leurs amies, tous trois de nationalité arménienne. "Les occupants n'étaient ni sous alcool ni sous stupéfiant et sont inconnus de la justice. Deux d'entre eux sont hospitalisés", a expliqué à la mi-journée le préfet.

    Selon plusieurs médias, tous les trois n'étaient pas connus pour des troubles de l'ordre public mais sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français. En effet, en 2022, ils avaient déposé une demande d'asile, rejetée. Après plusieurs recours, ils ont été de nouveau déboutés et se sont vu signifier une OQTF.

    "S'il s'avérait qu'ils sont en situation irrégulière, et au regard de ce que décidera la justice, si la justice les libère, ils seront placés en détention administrative", prévenait plus tôt dans la journée le préfet. En 2022, plus de 65 000 OQTF ont été prononcées en France.

  • Pourquoi les agriculteurs se suicident plus que le reste de la population ?

    La colère des agriculteurs qui se matérialise révèle le mal-être d'une profession, où le taux de suicide est plus important que dans le reste de la population. Éléments de réponse dans notre article.

  • Des agriculteurs installent une "bassine" devant la permanence d'une députée écologiste

    Les mobilisations des agriculteurs se multiplient partout en France. À Poitiers, plusieurs d'entre eux sont aller monter une "bassine" devant la permanence de la députée écologiste Lisa Belluco. Elle avait pris part à la manifestation contre les mega-bassines, à Sainte-Soline en octobre 2022.

  • "Elle défendait son métier": à l'Assemblée, ministres et députés rendent hommage à l'agricultrice décédée

    La mort d'une agricultrice sur un point de blocage en Ariège était au coeur des prises de parole lors des questions au gouvernement. Tous les groupes politiques lui ont rendu hommage, rapporte BFMTV.

  • "Ils veulent nourrir, pas mourir"

    "Ils veulent nourrir, pas mourir. Asphyxiés par des choix politiques libéraux, technocratiques, qui tournent le dos à la terre nourricière (...) le fossé n'a jamais été aussi grand entre les promesses de l'exécutif et la réalité", dénonce Sébastien Jumel qui demande des "actes" à Marc Fesneau.

    Le ministre répond en rappelant que la loi Egalim vise à fixer un juste prix pour les agriculteurs, et un budget en hausse pour l'agriculture.

  • Les demandes du RN au ministre

    "Vous avez voté le traité de libre échange avec la Nouvelle-Zélande. Vous continuez à soutenir 'farm to fork', dicté par les pires écologistes d'extrême gauche. Vous avez fait voter une augmentation de la fisscalité sur le GNR alors que nos agriculteurs sont à l'agonie, cessez votre enfumage", interroge le député RN De Fournas, qui pose trios questions : "Allez vous revenir sur la hausse de fiscalité du GNR, revenir sur l'accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande et abandonner celui avec le Mercosur, et abandonner le projet d'écologie punitive 'farm to fork' que vous avez voté avec les écologistes".

    "Vous n'êtes jamais en retard d'une démagogie ou d'une récupération. Les agriculteurs ont besoin d'être accompagnés dans la compétitivité, pas de les enfermer dans l'autarcie", réplique notamment Marc Fesneau.

  • Gabriel Attal s'en prend aux "larmes de crocodiles" de la Nupes

    "Parfois votre larmes pour nos agriculteurs ressemblent à des larmes de crocodile. À chaque fois qu'ils ont un projet d'extension, qui s'y oppose ? Vos amis avec votre soutien. À chaque problème vous répondez avec une norme. À chaque problème vous répondez en pointant du doigt nos agriculteurs", lance Gabriel Attal en se tournant vers la gauche de l'hémicycle.

  • Passe d'armes entre Marc Fesneau et Mathilde Hignet, députée LFI

    Mathilde Hignet, députée LFI d'Ille-et-Vilaine, rappelle alerter "depuis des mois" sur la situation des agriculteurs. "Les industriels se gavent" alors qu'"en bout de chaine consommateurs et agriculteurs sont asphyxiés", poursuit la députée qui appelle le ministre à se réveiller et appelle à mettre en place des prix planchers, comme proposé par LFI ces derniers mois.

    "J'entends des agriculteurs qu'ils en ont marre qu'on vienne dénigrer leur travail, qu'elle ne serait pas la plus qualitative c'est cela qui leur fait du mal. Je prends mes responsabilités prenez les vôtres, pour enfin leur dire qu'on leur fait confiance", réplique le ministre, hué par les députés LFI.

  • "Nous sommes tous paysans"

    La mort d'une agricultrice et la mobilisation agricole est au coeur de la première question au gouvernement, posée par Dominique Potier, député socialiste. "Nous sommes tous paysans", lance-t-il alors que l'intégralité des députés se lève pour applaudir ses propos.

    "Nous refuserons toujours d'opposer écologie et économie", affirme notamment le député socialiste. "La cause de la souffrance du monde paysan, ce sont les expressions les plus néfastes du libéralisme".

  • Pour soutenir les agriculteurs, l’extrême droite s’affiche à l’envers

    Ne vous étonnez pas si vous voyez des élus d'extrême droite ou des chaines de télévision avec un logo à l'envers. Une manière pour eux d'affirmer leur soutien aux agriculteurs, qui avaient retourné les panneaux d'entrée dans les villes il y a plusieurs semaines pour faire part de leur colère.

    Le point sur ce mouvement avec Le Huff Post.

  • Le gouvernement interpellé par les députés

    Comme chaque mardi, les questions au gouvernement débuteront à 15 heures. La colère du monde agricole sera au centre des questions, avec 10 questions prévues, de la part de la totalité des groupes.

  • Salaires, âge, inégalités territoriales… Qui sont les agriculteurs français ?

    Qui sont les agriculteurs français ? Alors que le monde agricole engage un important mouvement social, focus sur le portrait des agriculteurs français, avec Le Point.

  • Un accueil hostile pour Marc Fesneau ?

    Le ministre de l'Agriculture doit se rendre en fin d'après-midi sur les lieux du blocage où une agricultrice a trouvé la mort tôt ce matin, renversée par un véhicule dont le conducteur voulait forcer le barrage. Mais Marc Fesneau n'est pas le bienvenue sur place, rapporte Jérôme Bayle, éleveur de bovins et coordinateur du blocage sur l’A64,

  • Macron demande des solutions concrètes au gouvernement

    Emmanuel Macron s'est exprimé sur la crise du monde agricole, et le drame survenu cette nuit sur un point de blocage en Ariège, qui a coûté la vie à une agricultrice?

    "Le drame de Pamiers nous bouleverse tous. Je pense avec émotion aux victimes et à leurs proches endeuillés", écrit-il sur X. "À nos agriculteurs : j’ai demandé au gouvernement d’être pleinement mobilisé pour apporter des solutions concrètes aux difficultés que vous rencontrez", poursuit le chef de l'Etat.

  • Le point sur les perturbations :

    Comme les jours précédents, l'autoroute A62 est bloquée à hauteur d'Agen (Tarn-et-Garonne). D'autres perturbations ont vu le jour aujourd'hui.

    L'autoroute A7 est coupée dans les deux sens dans la Drôme, en raison de la mobilisation d'une trentaine de tracteurs depuis tôt ce matin.

    En Dordogne, l'entrée de l'autoroute A89, qui relie Bordeaux à Lyon, est bloquée à hauteur de La Bachellerie.

    Dans l'Oise, l'autoroute A16 entre Beauvais et Paris est bloquée à hauteur de la barrière de péage de Beauvais Nord, et pourrait durer. "On est prêt pour tenir deux jours, trois jours même s’il faut", confie une participante au Parisien.

    Sur les autoroutes A63 et A64, le trafic est perturbé au niveau de Bayonne sur l’A63 et de Pau sur l’A64.

  • Pas de minute de silence à l'Assemblée

    Il n'y aura finalement pas de minute de silence à l'Assemblée nationale en hommage à l'agricultrice tuée sur un point de blocage dans l'Ariège. En cause, une absence de consensus entre les groupes politiques.

    Si l'idée, évoquée par André Chassaigne (PCF) était soutenue par LR, Sylvain Maillard (Renaissance) s'y est opposé, tandis que l’Insoumis Éric Coquerel y a mis une condition, exigeant, si cette minute de silence se tenait, qu’une autre soit respectée en hommage aux deux adolescents de 14 et 18 ans, tués la semaine dernière à Saint-Denis, dans un contexte de tensions interquartiers. Une idée soutenue par Cyrielle Châtelain (Écologistes), rapporte Le Parisien.

  • À gauche, on dénonce un deux poids deux mesures

    Multiplication des blocages d'autoroutes, explosion d'un bâtiment de l'État à Carcassonne, voie ferrée dégradée à Agen... Et pourtant, le ministre de l'Intérieur écarte l'idée d'envoyer les forces de l'ordre. "On n'envoie pas les CRS sur des gens qui souffrent" justifie son entourage.

    Une situation qui interroge certains habitués des mouvements sociaux, comme le souligne le Point.

  • La jeune fille de 14 ans reste dans un état critique, son décès annoncé sur la foi d'une "information erronée".

    Le parquet reconnaît avoir communiqué le décès de la jeune fille sur la foi d'une "information erronée". Elle reste donc dans un état grave, comme son père, tous deux renversés par un véhicule dont le conducteur tentait de forcer le barrage sur lequel cette famille se trouvait, dans l'Ariège. Sa mère est morte ce matin dans l'accident.

    Les trois occupants du véhicule ont été placés en garde-à-vue et une enquête pour "homicide involontaire aggravé" et "blessures aggravées" a été ouverte. Le caractère intentionnel ne devrait pas être retenu.

  • Sur l'A7, les poids lourds en train d'être débloqués

    Des centaines de poids lourds étaient bloqués sur l'autoroute A7 par le barrarge mis en place par des agriculteurs dans la Drôme. Pour leur permettre de reprendre leur route, le terre-plein central de l'autoroute a été ouvert afin de leur permettre de faire demi-tour et de prendre un itinéraire alternatif, comme le montrent ces images de Vinci Autoroutes.

  • Vers une radicalisation du mouvement ?

    Alors que les agriculteurs attendent encore les annonces du gouvernement et s'impatientent, le mouvement pourrait monter en radicalité, menacent certains d'entre eux, comme à Agen.

    À l'issue d'un rendez-vous avec le préfet, ils ont menacé : "si on n'a pas des réponses ce soir, on viendra faire tomber les grilles de la préfecture demain. (...) il faut tomber les grilles de toutes les préfectures de France" a annoncé un agriculteur mobilisé à Agen.

  • Manifestation à Amiens

    Preuve que le mouvement de la colère agricole s'étend à tout le pays, une manifestation est en cours sur la rocade d'Amiens (Somme), comme le montre France Bleu Picardie. Plusieurs dizaines de tracteurs sont mobilisés.

  • Une figure des gilets jaunes appelle à bloquer les autoroutes samedi 3 février

    Des blocages d'autoroute, des manifestations devant les préfectures... Le mouvement des agriculteurs ravive les souvenirs de certains gilets jaunes. L'une des figures du mouvement, Éric Drouet, appelle sur Facebook à "bloquer les autoroutes samedi 3 février".

    Une seule revendication : vivre de son travail ! Et faire tomber ce gouvernement ensuite", écrit-il sur sa page Facebook.

  • Marc Fesneau sur les lieux du drame aujourd'hui

    Au tour du Premier ministre de rendre hommage à Alexandra S, l'agricultrice tuée sur un point de blocage dans l'Ariège. "Notre Nation est bouleversée et solidaire. Au nom du Gouvernement, je veux dire ma peine et adresser mon plein soutien à la famille et aux proches des victimes", écrit le Premier ministre sur X.

    " Être agriculteur, c’est travailler sans relâche. C’est travailler pour nous, pour les Français. Nous sommes et resterons à leur côté", poursuit-il avant d'annoncer que Marc Fesneau se rendra sur place.

    Plus d'infos dans cet article

  • Ce que l'on sait de la victime

    Une agricultrice a été tuée sur un point de blocage dans l'Ariège, au petit matin, lorsqu'un conducteur a tenté de forcer le barrage au volant de son véhicule. Alexandra S, agricultrice dans le département, était âgée d'une trentaine d'années et originaire du village de Saint-Felix-de-Tournegat. Elle était éleveuse de vaches limousines et productrice de maïs semence.

    Son mari, âgée d'une quarantaine d'années et leur fille de 14 ans sont dans un état grave.

  • Le conducteur négatif à l'alcool et aux stupéfiants, enquête pour "homicide involontaire aggravé" et "blessures aggravées"

    Après la mort d'une agricultrice sur un barrage routier dans l'Ariège, renversée par une voiture dont le conducteur a tenté de forcer le blocage, une enquête a été ouverte pour "homicide involontaire aggravé" et "blessures aggravées" après la mort d'une agricultrice sur un point de blocage en Ariège, annonce le parquet de Foix dans un communiqué.

    Le procureur précise que le conducteur du véhicule a été testé négatif à l'alcool et aux stupéfiants. Les trois occupants ont été placés en garde à vue, alors que "ces faits en cause ne paraissent pas revêtir un caractère intentionnel", précise le parquet.

  • L'hommage du ministre à l'agricultrice tuée

    Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture, a publié un message pour rendre hommage à l'agricultrice tuée cette nuit sur un blocage de route dans l'Ariège, renversée par une voiture dont le conducteur tentait de forcer le barrage.

  • Une minute de silence à l'Assemblée ?

    L'idée est portée par le députée communiste André Chassaigne, qui propose une minute de silence cet après-midi à l'Assemblée nationale, avant la séance des questions au gouvernement prévue à partir de 15 heures.

  • À Agen, la préfecture ciblée par les agriculteurs

    Agen (Tarn-et-Garonne) est un des points chauds de la mobilisation agricole. Après avoir bloqué l'autoroute A 62 ou déversé des déchets pour bloquer le trafic ferroviaire lundi, les agriculteurs ont pris la direction de la préfecture, qu'ils sont ciblé.

    Tripes, sang et lisier ont été déposés devant les grilles de la préfecture, comme le montre une journaliste de Sud Ouest présente sur place. Le point sur ces actions ici.

  • "Combien de morts faudra-t-il pour que l'État prennent une décision rapide ?"

    La nouvelle de la mort d'une agricultrice cette nuit sur un point de blocage en Ariège, renversée par un conducteur qui tentait de forcer le barrage, émeut les agriculteurs. Sur les points de mobilisation comme à Agen, des prises de parole se succèdent pour lui rendre hommage.

    "Combien de morts faudra-t-il pour que l'État prennent une décision rapide ?", interroge un agriculteur, avant une minute de silence en hommage à la victime, à son mari et à leur fille de 14 ans, grièvement touchés, comme le montre l'agence CLPress.

  • Le point sur les perturbations :

    À l'issue de la réunion avec le Premier ministre et le ministre de l'Agriculture, la FNSEA a prévenu : "pas de levée des actions menées sur le terrain" sans "décisions concrètes". Ce mardi matin, les blocages s'étendent et ne sont plus uniquement localisés dans le Sud-Ouest du pays.

    - L'autoroute A7 est bloquée entre l'Isère et la Drôme depuis environ 4 heures ce matin dans les deux sens de circulation par une trentaine de tracteurs. Une déviation est en place entre Valence et Lyon via Grenoble dans les deux sens de circulation pour contourner la difficulté, indique le gestionnaire de l'autoroute.

    - Dans le Sud-Ouest, l'autoroute A62 est toujours bloquée au niveau d’Agen (Tarn-et-Garonne). Le préfet recommande d'"éviter l’autoroute A62 en Lot-et-Garonne, dans les deux sens". Les autoroute A63 et A64 sont également perturbées. Des déviations de circulation sont en place à Bayonne et à Pau pour contourner les blocages de l’A63.

    -Le blocage de la RN20 dans l'Ariège, lieu où une agricultrice a perdu la vie dans la nuit après qu'un conducteur a forcé le barrage, a été levé par les organisateurs.

    - Une opération de blocage est prévue sur l'autoroute A16 à Beauvais (Oise) dans la matinée, ainsi que sur l'A29 dans la Somme.

  • La classe politique unanime après le drame

    Le drame qui a touché le mouvement de colère des agriculteurs donne une autre ampleur à la mobilisation. Ce matin, la classe politique est unanime pour demander des réponses rapides à l'exécutif et rend hommage à la corporation.

    "Il importe que les réponses soient très vite apportées", implore Gérard Larcher sur France Info. Fabien Roussel rend hommage "aux agriculteurs en lutte" tandis que Marine Le Pen écrit "sa profonde tristesse".

  • Un conducteur force un barrage, 1 agricultrice tuée et 2 blessés

    Le mouvement de blocage des agriculteurs touché par un drame. En fin de nuit dans l'Ariège, un conducteur a forcé un barrage d'agriculteurs au volant de son véhicule. "Ils sont passés à une vitesse folle, sur les bas-côtés en évitant les plots de béton", détaille auprès de France 3 Occitanie Sébastien Durand, vice-président de la FDSEA d’Ariège au média local.

    Le véhicule a percuté une agricultrice, la tuant sur le coup, ainsi que son mari et leur enfant, dans un état graves. Ils se trouvaient derrière une botte de paille, précise le procureur général de la cour d'appel de Toulouse, Franck Rastoul, sur France Bleu Occitanie. Les occupants du véhicule ont été interpellés sur place et placés en garde à vue. Le blocage a été levé par les agriculteurs.

  • Bonjour et bienvenue dans ce direct dédié à la suite du mouvement de colère des agriculteurs, dont les syndicats ont été reçus hier à Matignon.