En Afrique du Sud, la justice autorise l'ex-président Jacob Zuma à participer aux élections

Interdit de participer aux législatives au mois de mai par la commission électorale, l'ex-président sud-africain Jacob Zuma, qui avait fait appel de cette décision, a finalement été autorisé mardi par la justice à participer au scrutin.

Rebondissement en Afrique du Sud. L'ex-président Jacob Zuma sera finalement candidat aux élections législatives prévues fin mai, en dépit d'une condamnation à la prison en 2021 qui avait motivé la décision de la commission électorale de l'exclure du scrutin.

Les Sud-Africains voteront le 29 mai pour renouveler leur Parlement, qui désignera ensuite le prochain président. Fin mars, la commission électorale (IEC) avait contrarié les ambitions de Jacob Zuma, 81 ans, en invalidant sa candidature. Son parti avait saisi la justice la semaine dernière pour faire annuler cette décision.

"Le recours en appel est accepté", a tranché le tribunal électoral dans une décision consultée par l'AFP, ajoutant que la décision de la commission électorale "est annulée".

Jacob Zuma est candidat sur la liste du petit parti radical récemment créé, Umkhonto we Sizwe (MK, "Fer de lance de la nation" en langue zoulou). Ancien pilier du Congrès national africain (ANC) au pouvoir depuis 30 ans, cet acteur majeur de la lutte contre l'apartheid avait créé la surprise en annonçant en décembre soutenir le MK.

Lors d'une audience à Johannesburg lundi, l'avocat du MK, Dali Mpofu, a fait valoir que "la peine finale, suite à la remise de peine, est de trois mois".

La tension monte avec l'ANC

Avec AFP


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