États-Unis: prudent sur l'avortement, Donald Trump souhaite laisser chaque État légiférer

Obligé de se positionner sur la question du délai légal de l’avortement, Donald Trump évite de promettre une interdiction nationale de l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Dans une vidéo diffusée ce lundi, à huit mois de la présidentielle, l’ancien président s’en tient à la décision de la Cour suprême : il assure qu’il revient à chaque État de légiférer sur la question.

Ses partisans les plus conservateurs seront sûrement déçus. Ils espéraient la promesse d’une interdiction de l’avortement au niveau national, au moins au-delà de quinze semaines de grossesse, comme l’avait laissé entendre l’entourage de Donald Trump ces derniers mois.

Car après la validation de la loi interdisant l’IVG après six semaines de grossesse en Floride, une clarification de sa position était de plus en plus attendue à droite comme à gauche, observe notre correspondant, David Thomson.

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Finalement, le candidat républicain botte en touche. Il assure dans une vidéo publiée sur sa plateforme Truth Social, après des mois d’atermoiements, qu’il revient à chaque État de trancher sur le délai légal de l’IVG, tout comme l’a décrété la Cour suprême en annulant l’arrêt Roe versus Wade en juin 2022.


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