Présidentielle au Tchad: à Ndjamena, une campagne dans les comités de soutien et sur les réseaux

Au Tchad, alors que tous les dix candidats à la présidentielle du 6 mai prochain font campagne à l’intérieur du pays en cette fin de semaine, Ndjamena la capitale semblait plutôt calme, sans grande activité électorale apparente. Mais elle reste quand même au centre de l’attention des candidats, qui privilégient d’autres types de communication électorale.

Avec notre envoyé spécial à Ndjamena, Esdras Ndikumana

Dans Ndjamena écrasé par une chaleur torride, il fait jusqu’à 44° à l’ombre en milieu d’après-midi, il est impossible d’échapper à la campagne électorale avec les affiches qui ont poussé comme des champignons partout dans la capitale tchadienne. D’autres candidats privilégient plutôt les réseaux sociaux ou encore le porte-à-porte…

Ce qui ne laisse pas indifférents les Tchadiens, à l’exemple de Blaise, serveur dans un restaurant. « Je suis de près la campagne surtout sur les réseaux sociaux, et parfois quand je suis libre, je passe dans les bureaux et je suis ce que les gens font. Tous, on espère le changement », dit-il.

Caravanes électorales

Mais ce qui frappe le plus surtout, ce sont les comités de soutien qui organisent de petites caravanes électorales, collent des affiches ou organisent de petits meetings. « Depuis deux ou trois campagnes tchadiennes, la signature ne se fait pas, il faut aussi montrer par des actes et par une proximité de terrain pour dire, voilà, « j’ai mouillé le maillot » pour le candidat, et j’espère que je ne serais pas oublié au moment de la victoire », estime le sociologue Gondeu Ladiba.


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