Mali: «La junte continue à être dans la répression» avec la dissolution de l'Appel du 20 février, estime un opposant

L'opposant Ismaël Sacko, président du Parti social-démocrate africain (PSDA) et membre de la « Coordination des organisations de l'Appel du 20 février 2023 pour sauver le Mali », réagit à la dissolution par les autorités de transition de cette plateforme qui réclame l’organisation d’élections et un retour à l'ordre constitutionnel dans ce pays. « Nous n’avons pas été surpris par cette énième dissolution, parce que la junte, illégale, illégitime, dirigée par le Colonel Assimi Goïta, dont le mandat a pris fin le 26 mars 2024, est incapable de s’atteler aux priorités des Maliens », juge le patron du PSDA.

Réuni en conseil des ministres, le gouvernement malien a prononcé le 17 avril 2024 la dissolution de la « Coordination des organisations de l'Appel du 20 février 2023 pour sauver le Mali ». Une plateforme fortement opposée aux autorités de transition.

Le ministère de l’Administration territoriale, qui porte cette décision, considère que cette structure s’illustre de façon permanente avec « des agissements ostentatoires de nature à troubler l’ordre public et qui portent atteinte à la souveraineté de l’État et à l’unité nationale ».

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L’Appel du 20 février réclame, depuis sa mise en place, l’organisation d’élections et un retour à un ordre constitutionnel normal.


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