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Législatives : le RN multiplie les casseroles à quelques heures de la fin des dépôts de candidatures, suivez notre direct

L'heure tourne et la question du désistement ou du maintien de certaines candidatures au second tour des élections législatives se pose. Côté RN, les dérapages s'enchaînent.

Alors que le barrage s'organise, le Rassemblement national de Jordan Bardella doit faire face aux dérapages de plusieurs de ses candidats. (Photo Dimitar DILKOFF / POOL / AFP)
Alors que le barrage s'organise, le Rassemblement national de Jordan Bardella doit faire face aux dérapages de plusieurs de ses candidats. (Photo Dimitar DILKOFF / POOL / AFP)

Après les résultats, la campagne reprend. Le premier tour des élections législatives a donné le RN en tête dimanche soir. Le parti d'extrême droite est crédité de 29,25% des voix, et pourrait obtenir la majorité absolue, selon certaines projections d'instituts de sondage.

Le barrage s'organise néanmoins. À gauche, un appel au désistement en cas de 3ème place a été lancé par les différents leader du Nouveau Front populaire. Du côté du parti présidentiel, les consignes sont plus floues, bien que plusieurs appels à faire barrage au Rassemblement national ont été lancés, notamment par le Premier ministre Gabriel Attal. Suivez notre direct politique pour ne rien manquer des dernières évolutions.

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  • À la une

    Casquette nazie, une candidate évoque son "dentiste musulman" pour répondre aux accusation de racisme... Les dérapages des candidats RN

    Des candidats RN continuent de se dévoiler sous leur vrai jour, à quelques jours du second tour des élections législatives.

    Dans la première circonscription de Mayenne, la candidate RN qualifiée pour le second tour Paule Veyre de Soras 'est défendue des accusations de racisme portées contre son parti en évoquant son "dentiste musulman" et son "ophtalmo juif".

    Un argumentaire plus que douteux qui n'a pas manqué de faire réagir au sein du Nouveau Front Populaire. Plus d'infos dans cet article

    Dans la première circonscription du Calvados, Ludivine Daoudi (RN) arrivée en troisième position mais qualifiée pour une triangulaire, a été débranchée par la direction de son parti, rapporte France Bleu. En cause, une photo datant de plusieurs années de la candidate où elle pose avec une casquette de sous-officier de la Luftwaffe, arborant une croix gammée, le signe nazi.

    Dans la première circonscription du Haut-Rhin, la soirée électorale a été marquée par un débat sur France 3. On y entend un candidat du NFP demander au candidat du RN Laurent Gnaedig s'il allait renvoyer sa nièce, "qui a des origines d'un petit peu partout", en cas de suppression du droit du sol.

    "Votre nièce, la préfecture s'occupera de son dossier, ne vous inquiétez pas", une réaction qui a vivement choqué en plateau. Ce candidat RN est arrivé en tête au premier tour avec 34,24 %, devant la députée sortante Brigitte Klinkert (Ensemble) qui totalise 30,40 % des voix. Les deux candidats s'affronteront au second tour.

  • Larcher va rencontrer Macron, mais calme d'emblée les rumeurs

    Le président LR du Sénat, Gérard Larcher, a annoncé qu'il se rendait à l'Élysée afin d'échanger sur la "dissolution brutale" et "le fonctionnement des institutions pour l'avenir" avec le chef de l'État, avant de préciser ne pas y aller en tant que "responsable politique".

    Selon Le Parisien, un sénateur LR affirme que Gérard Larcher "n'est pas du tout dans l'hypothèse d'un gouvernement d'Union nationale".

    Toujours selon le quotidien, en réunion de groupe ce mardi matin devant les sénateurs LR, Gérard Larcher a déclaré : "Il n'est pas du tout question de voler à son secours, je le lui dirai très directement".

  • Législatives 2024 : Bardella à Matignon avec ou sans majorité absolue ? Le RN souffle le chaud et le froid

    Jordan Bardella faisait jusqu'à récemment de la majorité absolue une condition à remplir pour le voir accepter un poste de Premier ministre. "Si demain, je suis en capacité d’être nommé à Matignon et que je n’ai pas de majorité absolue (...) et bien, je refuserai d’être nommé », déclarait-il dans L’Évènement.

    Depuis, et alors que le RN semble se rapprocher d'une majorité relative plutôt que d'une majorité absolue, le discours semble changer.

    Plus d'infos dans cet article

  • Les derniers désistements dans la macronie

    Les dernières situations qui interrogeaient encore semble se décanter. La secrétaire d'État en charge des Anciens combattants Patricia Miralles a finalement annoncé retirer sa candidature, elle qui est arrivée en troisième position avec 22,54 % des voix dans la 1ère circonscription de l'Hérault, derrière le candidat Ciottiste soutenu par le RN Josyan Oliva (34,11 %) et le candidat écologiste Nouveau Front populaire Jean-Louis Roumégas (34,04 %).

    En revanche, le parti présidentiel Renaissance "assume" le maintien de son candidat, Loïc Signor, arrivé troisième dans le Val-de-Marne au premier tour des élections législatives (23,77 %), derrière le candidat LFI Louis Boyard (42,17 %) et le candidat soutenu par Éric Ciotti et le Rassemblement national (RN), Arnaud Barbotin (27,31 %).

  • Un "coup d'État administratif" ou une vague de nominations habituelle avant l'été ?

    Se basant sur une information du JDD, journal détenu par Vincent Bolloré, Marine Le Pen a dénonce ce mardi matin sur France Inter un "coup d'État administratif" du camp présidentiel qui envisagerait, selon elle, de procéder à une vague de nominations avant une éventuelle cohabitation, notamment à la tête de la police et la gendarmerie nationales.

    Une théorie confirmée par un journaliste d'Europe 1, média également détenu par Vincent Bolloré, dont France 24 détaille comment le milliardaire a mis son vaste empire médiatique au service de l'extrême droite.

    Face à ces propos, l'Élysée a appelé Marine Le Pen au "sang froid" et à "la mesure", rappelant qu'"il y a depuis 66 ans chaque semaine des nominations et des mouvements, notamment l’été, indépendamment des moments politiques traversés par nos institutions, et il n’est aucunement prévu qu’une de ces dispositions puisse changer dans les prochains mois".

    Cette vague de nominations avant l'été n'a rien d'exceptionnel. L'an dernier, le conseil des ministres du 13 juillet adoptait une très longue série de nominations dont celle du directeur national de la police judiciaire, de la directrice nationale de la sécurité publique, du directeur national de la police aux frontières, du directeur national du renseignement territorial ou encore du directeur de l’académie de police, direction chargée du recrutement et de la formation de la police nationale. On dénombre aussi plus d'une trentaine de préfets nommés.

    En 2022, après les élections législatives, on dénombrait une vague similaire de nominations lors du conseil des ministres du 20 juillet, dont celles du préfet de police, Laurent Nunez. Seule différence avec 2022, cette année les nominations ont lieu avant les élections législatives, et la défaite annoncée de la coalition présidentielle.

  • Quelles étaient les consignes de vote "Ensemble" lors des duels Nupes - RN en 2022 ?

    Alors que tous les regards sont braqués vers les désistements et les consignes de vote en vue du second tour pour tenter d'empêcher l'extrême droite d'accéder au pouvoir, retour deux ans en arrière, lors du second tour des élections législatives.

    À cette époque, 61 duels opposent la Nupes au RN au second tour des législatives. Voici les différentes prises de position des candidats "Ensemble!" éliminés au premier tour, compilées par Le Monde.

    16 ont appelé à voter Nupes,

    16 ne veulent 'pas une voix pour le RN',

    12 sont sur une ligne 'ni-ni' ou voteront blanc,

    15 ne donnent pas de consigne de vote.

    2 ne se sont pas exprimé.

  • "J'avais une procuration dans une circonscription où le candidat est élu au 1er tour, puis-je en reprendre une pour une autre circonscription ?

    La question revient fréquemment dans la bouche des électeurs ayant une procuration pour le second tour dans une circonscription où des candidats ont été élus dès le premier tour. C'est le cas dans 76 circonscriptions.

    Comme l'indique la ville de Paris sur son site Internet, ces procurations ne sont pas automatiquement annulées.

    S’ils veulent pouvoir recevoir une nouvelle procuration, les électeurs qui sont détenteurs d’une procuration qui leur avait été confiée soit pour les deux tours, soit pour le seul second tour doivent s’assurer que la première est annulée par le mandant, c'est-à-dire la personne qui a confié une procuration.

    Pour cela, il faut soit se rendre dans un commissariat, munis de la référence de leur procuration et d’une pièce d’identité, soit initier leur demande de résiliation sur le site Maprocuration, avant de se rendre dans un commissariat.

  • Chômage moins long pour les étrangers, réserver les élections professionnelles aux CDI... Ce que le RN a proposé sur le travail

    Dans une note publiée par Terra Nova, un haut fonctionnaire, qui signe sous pseudonyme, s'est intéressé aux choix et aux amendements des députés RN durant leur précédent mandat concernant le monde du travail.

    Parmi les amendements relevés dans cette note, l'un date d'octobre 2022, et proposait de réserver le principe de solidarité et d’allocation chômage aux citoyens français. S’il avait été adopté, les étrangers non ressortissants de l’Union européenne n’auraient pu prétendre qu’à l’équivalent d’une année pleine de droit au chômage, année pendant laquelle ils auraient dû "trouver un nouvel emploi afin de renouveler leur titre de séjour".

    Dans un autre amendement, le RN proposait d’interdire la présence d’étrangers extra-communautaires au sein des instances représentatives des entreprises au motif que celles-ci sont "des acteurs structurants du corps social au sein desquels se jouent des enjeux fondamentaux, non seulement pour les affaires économiques propres aux entreprises, mais de manière générale pour l’ensemble tissu économique national", une règle supprimée en 1972.

    Parmi les autres propositions relevées dans cette note, deux concernent l'accès aux élections professionnelles. Un amendement proposait de limiter l'accès aux seuls salariés parlant le français, de quoi "à exclure, non pas uniquement de l’éligibilité mais du vote aux élections professionnelles, près de 1,2 million de salariés qui sont en situation d’illettrisme en France. (…) Tous ne sont évidemment pas de nationalité étrangère", avait observé le rapporteur de la loi "assurance chômage", Marc Ferracci. Un autre amendement proposait de réserver l'accès à ces élections aux salariés en CDI.

  • Une vidéo porno perturbe une réunion de campagne

    Scène inattendue pour les près de 200 personnes qui assistaient selon Roland Lescure à une réunion électorale du ministre délégué chargé de l’industrie et de l’énergie et candidat de la majorité dans la circonscription des Français d’Amérique du Nord.

    "Une vidéo porno gay a été lancée à trois reprise au cours du meeting. D’abord avec une musique stridente puis directement", écrivent des participants, qui rapportent que cette scène a eu lieu à trois reprises. "Après plusieurs tentatives , le ministre de l’Industrie candidat à la députation d’Amérique a dû se résoudre : “Malheureusement notre réunion zoom a été piratée. Nous avons donc du y mettre fin. Nous reprogrammons une réunion très vite. Merci de votre compréhension”, rapportent ces témoins.

  • En macronie, les désistements se poursuivent, 208 désistements au total

    H-4h30 avant la limite de dépôt des candidatures pour le second tour pour les candidats qualifiés. Face à la pression, notamment venue de l'Élysée, les candidats macronistes arrivés troisièmes voire quatrièmes et qualifiés au second tour, se désistent.

    Après le retrait de la ministre Dominique Faure, d'autres ont annoncé leur désistement. C'est le cas de Louis Margueritte, arrivé 3e et engagé dans une quadrangulaire. "j'étais sûrement le seul à pouvoir faire l'union du bloc républicain dans un large rassemblement de la gauche à la droite. Le non-désistement du candidat arrivé en 4e position est à ce titre mortifère" écrit-il. Le second tour opposera donc le candidat du RN arrivé en tête, la candidate du NFP issue de LFI, et le maire divers droite de Châlon-Sur-Saône.

    La candidate Modem Anne-Laure Babault, arrivée troisième dimanche derrière un candidat écologiste, annonce finalement son retrait en Charente-Maritime : "Le report de voix des électeurs de la droite républicaine aurait pu me permettre de battre le RN mais je n'en ai plus les garanties à ce jour. Le maintien d'un candidat clivant du NFP vient obérer toute capacité à un rassemblement inédit autour de ma candidature". Avec 34,41%, le RN était arrivé en tête devant le candidat NFP (26,94%) et la députée sortante de la majorité présidentielle (25,33%), qui avait demandé le retrait du candidat du NFP pourtant arrivé devant elle/

    Autre retrait, celui du candidat de la macronie Samuel Deguara dans la 2e circonscription de l'Aveyron. Le second tour verra s'affronter la candidate du Rassemblement national, arrivée en tête avec 33,11 %, et le député sortant Nouveau Front populaire (32,73 %). Le candidat d’Ensemble Samuel Deguara était arrivé troisième avec 30,55 %.

    Selon les décomptes du Monde, 208 désistements ont eu lieu, 127 de ces candidats sont issus de la gauche et 75 du camp présidentiel. 104 triangulaires sont toujours prévues.

  • La ministre Dominique Faure finit par se désister

    C'est la mort dans l'âme que la ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité de France a finit par se désister. Dominique Faure était l'objet de nombreuses pressions depuis dimanche soir et l'annonce du maintien de sa candidature alors même qu'elle a terminé en troisième position, derrière un candidat socialiste et un candidat du RN.

    Mais la pression était trop forte pour la ministre, qui a fini par annoncer retirer sa candidature "en responsabilité". Lundi après-midi, rapporte La Dépêche, un conseiller du Président de la République, que Dominique Faure avait sollicité le matin, lui a demandé de retirer sa candidature.

    "Ce maintient était pour moi la meilleure solution pour battre les extrêmes (...) Dans le cadre du contexte national, le Président de la République et le Premier ministre m'ont demandé de retirer ma candidature", écrit la ministre.

  • Jordan Bardella s’attaque au morceau "No Pasaran" dévoilé par 20 rappeurs pour s’opposer au RN

    "Fuck le Rassemblement", "Jordan t'es mort"... Les punchlines des 20 rappeurs qui se sont engagés contre le RN en dévoilant "No Pasaran", ne passent pas chez Jordan Bardella. Il dénonce des "appels au meurtre, de la misogyne violente, de l’antisémitisme crasse et du complotisme. L’univers mental de l’extrême gauche est de plus en plus toxique".

    Avant même la tentative de polémique du RN, le producteur du titre, Ramdane Touhami, expliquait au Parisien "C’est la baston contre les fachos, l’idée ce n’est pas de leur faire des câlins (...) Quand on dit Jordan, tu es mort, Jordan, tu es mort, c’est une référence au moment où Cédric Doumbé, le champion de MMA a gagné son match contre Jordan Zebo et que tout le stade, y compris Mbappé avait scandé Jordan, tu es mort. Si on n’a pas la référence, on pourrait croire qu’on menace Jordan Bardella, mais on peut se justifier. Le but, c’était de jouer avec les limites et de faire des références".

    Plus d'infos dans cet article

  • C'est quoi ce "coup d'État administratif" redouté par Marine Le Pen ?

    La députée tout juste réélue a tiré le signal d'alarme ce mardi matin sur France Inter. Sur l'antenne de la radio publique, elle a dénoncé mardi un "coup d'Etat administratif" du camp macroniste qui envisagerait, selon elle, de procéder à une vague de nominations avant une éventuelle cohabitation.

    "Il existe des rumeurs comme quoi le Président de la République envisagerait demain, c'est à dire à quatre jours du second tour, de nommer le directeur général de la police nationale, alors qu'il devait rester jusqu'à la fin des J.O, et le directeur de la gendarmerie nationale", a expliqué la dirigeante d'extrême droite sur France Inter.

    Ces rumeurs évoquée par Marine Le Pen émanent du Journal du Dimanche, qui publiait samedi 29 juin un article évoquant que "les grandes manœuvres ont commencé pour court-circuiter une future alternance et paralyser un éventuel gouvernement Bardella".

    Le JDD, qui a ouvert ses pages à plusieurs journalistes d'extrême droite, est depuis plusieurs mois la propriété de Vincent Bolloré, comme CNews ou Europe 1, médias dont Le Monde racontait il y a peu comment ils ont usé "de leurs synergies pour promouvoir le rapprochement entre le Rassemblement national et Les Républicains d’Eric Ciotti. Jusqu’à dicter tempo et thèmes de campagne

  • "Veni, Vidi, Vichy", "Le diable s'habille en Bardella", une partie de la presse italienne se dresse contre le RN

    Il n'y a pas qu'en France qu'une partie de la presse prend position contre le Rassemblement national. Dans l'Hexagone, les Unes de Libération et de l'Humanité, positionnés à gauche, appellent à l'unisson Emmanuel Macron a désister ses candidats face au danger de voir le RN accéder au pouvoir.

    En Italie, dont la Première ministre s'est réjouie que la "diabolisation" de l'extrême droite ne fonctionne plus, le journal positionné à gauche, proche du parti communiste, Il Manifesto fait sa Une avec une photo d'Emmanuel Macron et une légende claire : "Veni, vidi, Vichy".

    Le journal Il Foglio, plutôt classé à droite, titre lui "Le diable s'habille en Bardella", avec une photo de Marine Le Pen et de Jordan Bardella.

  • "Fuck le Rassemblement", 20 rappeurs sortent un morceau contre le RN

    "Le doigt en l’air pour les cistes-ra/CNews dans l’angle mort/Secousses et tremblements/Fuck le Rassemblement (...) Jordan t’es mort/Jordan t’es mort" ... Une vingtaine de rappeurs a sorti, en moins d'un mois, un morceau pour s'en prendre au Rassemblement national.

    Intitulé "No pasaran" (ils ne passeront. pas en Français), le morceau est une référence à 'expression issue des rangs des républicains espagnols en lutte contre les rebelles nationalistes commandés par le général Franco.

    36 ans après "La jeunesse emmerde le Front national", dans la lignée des morceaux anti-FN de Diam's ou "11′30 contre les lois racistes" sorti en 1997, la musique française a peut être trouvé son nouvel hymne anti extrême droite.

  • Se désister ou se maintenir ? Encore 8 heures pour trancher

    Dernière ligne droite pour décider d'une stratégie pour les candidats arrivés troisièmes voire quatrièmes dans les 306 triangulaires et les 5 quadrangulaires. Ils ont jusqu'à 18h ce mardi pour déposer leur candidature en préfecture.

    Selon un décompte du Monde, 190 désistements ont déjà été annoncés, dont 123 issus de la gauche et 64 du camp présidentiel.

    Plus d'infos dans cet article

    Une fois les affiches du second tour connues, les projections en siège issus des sondages devraient être plus fiables. Toutefois, plusieurs sondages réalisés avant le second tour montrent que les électeurs sont loin d'être majoritaires à suivre les consignes de vote émanant du candidat pour lequel ils ont voté au premier tour.

  • La charge de Corbière contre Mélenchon et la direction de LFI

    Plusieurs députés LFI sortants qui n'ont pas eu l'investiture, choix qualifié de "purge" par plusieurs observateurs, ont tenu une conférence de presse appelant les candidats, de gauche, arrivés seconds dans leur circonscription à se retirer.

    "J'ai eu droit à tous les mensonges, les fake news. Jean-Luc Mélenchon lui-même a fait une vidéo postée à 23h38 pour qu'on ne puisse pas répondre évidemment, expliquant que je présenterai un faux bulletin. Ça fait peur à des gens qui disent je vais pas voter pour un faux bulletin. On a troublé des gens, (réalisé) des manoeuvres électorales... pour nous qui avons la conviction que l'urgence c'est d'empêcher la victoire de l'extrême droite, tout ca nous semble décalé, indécent. Le but c'est quoi ? - Je m'adresse à qui vous savez - C'est de faire élire des gens ou de faire battre des gens ? on a l'impression que le but c'est pas de faire élire des personnes mais d'en battre certaines (...) que tout ça s'arrête", a lancé Alexis Corbière, député LFI sortant candidat à sa réélection.

    Malgré qu'il n'ait pas été investi, le député sortant a fini en tête du premier tour de ces élections législatives à Montreuil et Bagnolet avec 40,19 % des voix. Face à lui, La France insoumise avait investi la médecin urgentiste Sabrina Ali Benali, sous l’étiquette du Nouveau Front populaire. Elle récolte 36,38 % des suffrages lors de ce premier tour et se classe donc juste derrière. Le second tour opposera donc deux personnalités LFI.

  • Larcher veut "empêcher de livrer la France aux fossoyeurs de son avenir : le RN et LFI"

    Dans un long message publié sur X, le président du Sénat Gérard Larcher annonce qu'il soutiendra "les candidats de la droite et du centre" en prévision du second tour des législatives pour "empêcher de livrer la France aux fossoyeurs de son avenir : le Rassemblement national et la France Insoumise", écrit le numéro de 2 de l'État.

    Il en profite pour dénoncer une dissolution "irresponsable", qui a "précipité les extrêmes aux portes du pouvoir".

  • Garbiel Attal aux candidats qui se sont désistés : "On se relève de l'échec mais on ne se relève pas du déshonneur"

    La question des désistements est au coeur de la stratégie au sein de l'alliance macroniste. Dans une réunion à distance organisée par le Premier ministre Gabriel Attal avec les candidats investis aux législatives par la majorité présidentielle, il a tenu à adresser un message particulier à ceux qui se sont désistés pour éviter l'élection du RN.

    Gabriel Attal a pointé "un choix lourd et difficile". "On se relève de l'échec mais on ne se relève pas du déshonneur", a-t-il ajouté, comme un message à ceux qui refusent de se désister. Certains candidats maintiennent pour l'instant leur candidature malgré les consignes officielles. Plus d'infos dans cet article

    "Cette dissolution, personne ne l'a choisie mais je refuse qu'on la subisse. On va tout faire pour empêcher l'extrême droite d'obtenir les pleins pouvoirs et tout faire pour permettre à nos idées de peser au maximum dans la nouvelle Assemblée nationale", a-t-il souligné.

    Gabriel Attal a remercié les candidats qui se sont "démenés" "sur le terrain", soulignant qu'ils sont "l'honneur de notre famille politique".

  • Les Écologistes dénoncent "l'invisibilisation des femmes", alors que Bardella refuse le débat avec Tondelier

    Le feuilleton du casting du débat entre Jordan Bardella et un membre du Nouveau Front Populaire se poursuit. Après les échanges sur les réseaux sociaux entre le leader du RN et Jean-Luc Mélenchon, qui a refusé de débattre, renvoyant vers plusieurs membres de LFI, Marine Tondelier continue de clamer son droit à débattre avec le leader RN, comme représentante du Nouveau Front Populaire.

    Sauf que ce scénario ne semble pas envisagé par Jordan Bardella. Dans un communiqué, les Écologistes, dénoncent "le dessein de Jordan Bardella et de l’extrême droite (...) : affirmer, contre toute évidence, que ce sera lui ou Jean-Luc Mélenchon Premier ministre. Mais ce ne sera pas le cas, le Nouveau Front Populaire est une coalition dans laquelle les décisions sont prises en commun et à plusieurs reprises la question de Jean-Luc Mélenchon Premier ministre a été tranchée publiquement, Jordan Bardella ne peut pas feindre de le savoir", écrivent-ils.

    "Après Manuel Bompard et Olivier Faure qui ont débattu avant le premier tour avec Jordan Bardella et Gabriel Attal, c’est maintenant au tour de Marine Tondelier d’affronter Jordan Bardella.

    L’invisibilisation des femmes est l’un des principaux dangers de l'extrême droite. Par ailleurs, les dernières semaines ont été marquées par des prises de paroles et une présence médiatique presque exclusivement masculine. Nous avons en tête les deux premiers débats des législatives uniquement entre hommes". La question de l'identittéu débatteur du NFP sera rapidement tranché, la campagne prenant fin vendredi à minuit.

  • À Avignon, terre RN, le festival annonce "une nuit de mobilisation pour contrer l’inéluctabilité supposée de la victoire de l’extrême-droite"

    Le second tour des élections législatives aura lieu en plein festival d'Avignon, déjà déplace en raison des Jeux Olympiques de Paris. Dans ce département largement acquis au RN, arrivé en tête dans toutes les circonscriptions, avec un élu au premier tour et 12 points d'avance sur le premier poursuivant comme pire résultat, le festival d'Avignon annonce une nuit de débat face à la montée de l'extrême droite, rapporte France Bleu.

    "Une nuit d'union, une nuit de mobilisation, une nuit populaire pour contrer l’inéluctabilité supposée de la victoire de l’extrême-droite. Une nuit de force, et d’espoir", prévue dans la nuit du 4 au 5 juillet durant laquelle les artistes, techniciens et le public sont invités à venir débattre dans la cour d'honneur.

    La direction du festival annonce la participation de plusieurs personnalités : la cinéaste Andréa Bescond, le chorégraphe Boris Charmatz, la militante écologiste Camille Etienne, les acteurs Corine Masiero et Alexis Michalik ou encore Joey Star.

  • "Dois-je comprendre que vous fuyez le débat ?" lance Bardella à Mélenchon, qui a refusé l'invitation à débattre

    Le feuilleton continue autour du casting du débat qui aura lieu entre Jordan Bardella pour le RN, et un représentant du Nouveau Front Populaire. Dans la matinée, le président du RN a affirmé son souhait de débattre avec Jean-Luc Mélenchon, qui lui a opposé une fin de non-recevoir, renvoyant vers "Manuel Bompard, son coordinateur, Mathilde Panot, présidente du groupe ou Clémence Guetté, coordinatrice du programme".

    Une réponse interprétée par Jordan Bardella comme un évitement du débat.

    Marine Tondelier, secrétaire nationale EELV, a de son côté rappelé que c'était au tour des Écologistes, après LFI et le PS, de représenter le Nouveau Front Populaire lors d'un débat.

  • Macron à ses ministres : "Il faut se souvenir qu’en 2017 et en 2022, en face, à gauche, tout le monde a porté ce message"

    Emmanuel Macron réunissant ce lundi ses ministres pour affiner la stratégie en vue du second tour des élections législatives. Selon BFMTV, qui cite deux participants, la réunion a été "tendue". "Il y a des désaccords sur la ligne mais peu l'ont exprimé", dit l'un d'entre eux. Un autre participant parle d'une "ambiance morose". Selon son témoignage, le président n'a pas tenu "de discours pour galvaniser les troupes".

    Le chef de l'État a lancé aux membres du gouvernement "Il ne faut pas se tromper concernant le vote au second tour", rappelant que "l'extrême droite est en passe d'accéder aux plus hautes fonctions, personne d'autre".

    Selon TF1, une majorité de ministres a défendu le "ni-ni" pour les duels LFI-RN : Bruno Le Maire, Christophe Béchu, Catherine Vautrin ou encore OIivia Grégoire.

    Selon RTL, le chef de l'État a affirmé : "Pas une voix à l’extrême droite. Il faut se souvenir qu’en 2017 et en 2022, en face, à gauche, tout le monde a porté ce message. Sans cela votre serviteur et vous ne serions pas là". Un message qui semble clair, mais sera-t-il suivi ?

    Certains candidats maintiennent pour l'instant leur candidature malgré les consignes officielles. Plus d'infos dans cet article

  • 169 désistements, plus que 139 triangulaires

    Les consignes battent leur plein, en vue du second tour. Théoriquement, 306 triangulaires et 5 quadrangulaires étaient prévus au second tour, avant les désistements éventuels. Selon un calcul du Monde, qui reste provisoire, il n'y a plus que 139 triangulaires, après recensement des désistements annoncés, et trois quadrangulaires. Au total donc, 169 désistements, qui pourraient bien se poursuivre d'ici mardi 18h, heure limite pour confirmer ou renoncer à sa candidature.

    De quoi rebattre totalement les cartes après les projections réalisées à l'issue du second tour.

  • Les députés élus déjà à l'Assemblée

    À peine élus, les premiers députés élus dès le premier tour, ils sont 76, sont déjà en partie à l'Assemblée nationale. Plusieurs députés du Nouveau Front Populaire dont Sandrine Rousseau, Clémentine Autain, Olivier Faure ou encore Stéphane Peu et Emmanuel Grégoire ont fait une arrivée commune pour récupérer leurs attributions.

    Du côté de la macronie, Philippe Juvin et Pierre Cazeneuve sont également arrivés à l'Assemblée nationale. 501 postes restent donc à pourvoir, et le seront dimanche prochain, à l'issue du second tour.

  • Des universités et des grandes écoles contre le RN

    Alors que le RN est arrivé en tête du premier tour des élections législatives et pourrait avoir, a minima, une majorité relative voire une majorité absolue, des universités et des grandes écoles écrivent leur inquiétude quant à l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir.

    France Universités, qui regroupe 74 universités, la Conférences des directeurs des écoles françaises de management (CDEFM), la Conférence des directeurs des écoles d'ingénieurs (Cdefi) et la Conférence des grandes écoles (CGE) s'inquiète de l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir, une "menace immédiate, réelle et inédite" et "doit être affrontée avec gravité et détermination "

  • Marine Tondelier recadre TF1 sur l'absence de femme parmi les invités

    Marine Tondelier entend bien peser dans ces derniers jours avant le second tour des élections législatives. après s'être dite prête à débattre avec Jordan Bardella, qui invitait lui Jean-Luc Mélenchon à débattre, la secrétaire nationale d'EELV, membre du Nouveau Front Populaire fait remarquer à TF1 l'absence de femme sur leur plateau.

    Dans le cadre d'une édition spéciale dans le JT de 20h de ce lundi, Gabriel Attal, Jordan Bardella, Xavier Bertrand et Raphaël Glucksmann sont les quatre invités.

    Marine Tondelier pourrait être la prochaine représentante du Nouveau Front Populaire lors d'un débat, après Manuel Bompard (LFI) et Olivier Faure (PS).

  • 22 artistes vont sortir un morceau pour "interpeller la jeunesse" contre le RN

    Après "la jeunesse emmerde le Front national", hymne depuis 36 ans des manifestations contre l'extrême droite et encore repris ces derniers jours, un nouveau morceau anti-RN pour "interpeller la jeunesse" va voir le jour.

    Derrière cette initiative, 22 artistes rap dont Fianso, Soso Maness ou encore Akhenaton, qui ont dévoilé un premier extrait, dans un morceau truffé de punchlines adressées à Jordan Bardella, le patron du RN, la famille Le Pen ou encore Éric Zemmour, dénonçant le passé de l'extrême-droite française et les violences policières. Plus d'infos dans cet article

  • Maintien ou désistement, comment se placent les candidats macronistes ?

    Qualifiés dans de nombreuses circonscriptions dans le cadre de triangulaires, les candidats macronistes sont divisés sur la position à avoir en vue du second tour. Faut-il se maintenir quitte à faire élire le RN ? Ou faut-il se désister au profit du candidat pouvant faire battre l'extrême droite ?

    Tour d'horizons des différentes prises de position des candidats, qui ont jusqu'à mardi 18 heures pour confirmer leur candidature en préfecture pour le second tour.

    Plus d'infos dans cet article

  • La gauche outrée par les candidats "Ensemble!" arrivés 3e qui se maintiennent malgré tout

    Se maintenir malgré le danger de voir l'extrême droite arriver au pouvoir ou se désister au profit du candidat qui peut battre l'extrême droite ? C'est la question qui agite les députés arrivés en troisième position dans les 306 triangulaires.

    Du côté d'"Ensemble!", alors que la consigne semble être à un désistement pour faire barrage au RN, plusieurs candidats semblent ne pas respecter ces consignes et se maintiennent malgré leur troisième place, alors même que les candidats du NFP troisièmes se désistent au profit des candidats "Ensemble!". Un maintien qui ulcère à gauche.

    "Honteux. C'est le déshonneur et la défaite", déplore l'ancien député EELV Julien Bayou au sujet du maintien de la ministre Dominique Faure, qui fera face au PS et au RN. "Cet entêtement est irresponsable et dangereux. Quand le RN est aux portes du pouvoir, on laisse son orgueil de côté et on se bat pour que les forces démocratiques l’emportent. Désistez-vous, sans quoi vous aurez le déshonneur et la défaite dimanche prochain", insiste le sénateur socialiste Patrick Kanner. "Face à la menace des pleins pouvoirs au RN, une ministre choisit de se maintenir alors même qu’elle est arrivée 3e. Honteux," prolonge le député socialiste Olivier Faure.

    "Une honte" écrit de son côté la sénatrice socialiste Marie-Pierre de la Gontrie, après le maintien d'un macroniste arrivé troisième, dans une quadrangulaire.

  • Bardella demande un débat à Mélenchon, qui refuse et renvoie vers Bompard, Panot ou Guetté

    Jordan Bardella a de nouveau demandé un débat avec Jean-Luc Mélenchon avant le deuxième tour des élections législatives, "projet contre projet". Une demande à laquelle l'ancien candidat à la présidentielle de 2022 a répondu défavorablement sur X.

    "Il doit donc s'adresser aux insoumis, premier mouvement en nombre d'élus au premier tour du Nouveau Front Populaire. Pour cela, il doit solliciter Manuel Bompard, son coordinateur, Mathilde Panot, présidente du groupe ou Clémence Guetté, coordinatrice du programme", balaie Jean-Luc Mélenchon.

    Avant le premier tour, Jordan Bardella a débattu avec Manuel Bompard (LFI) puis Olivier Faure (PS), comme représentants du Nouveau Front Populaire.

    De son côté, Marine Tondelier, (Les Écologistes) a rappelé que les partis membres du NFP se sont répartis les débats, et que c'est à (s)on tour de représenter notre coalition au 3e débat". "Dois-je comprendre que vous n’osez pas débattre avec moi ?" interroge-t-elle Jordan Bardella.

  • Triangulaires, désistements... Quand seront connus les candidats du second tour des législatives ?

    306 triangulaires, 5 quadrangulaires... Le second tour des élections législatives est plus qu'incertain, alors que les consignes de vote de la part de la majorité sont encore très floues et varient selon qui prend la parole dans le cas d'une triangulaire face à un candidat LFI.

    D'autant que si certaines consignes de se désister en cas de troisième place face à un candidat socialiste, écologiste ou communiste semblent faire l'unanimité, elles ne sont pas toutes respectées par les candidats sur le terrain, dont certains ont d'ores et déjà annoncé se maintenir. Les prochaines heures devraient être décisives pour établir les candidats présents au second tour.

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  • Avec cet édito favorable au RN, Le Figaro suscite une large indignation

    "Le programme du RN est certes à bien des égards inquiétant, mais en face : antisémitisme, islamogauchisme, haine de classe, hystérie fiscale… Placé quoi qu’il en dise, sous la domination de LFI, le Nouveau Front Populaire est, de fait, le vecteur d’une idéologie qui consommerait le déshonneur et la ruine du pays".

    Dans son éditorial, c'est-à-dire un article d'opinion émanant de la direction d'un journal, Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro, écrit clairement préférer le RN au Nouveau Front populaire. Une prise de position de la part de la direction du Figaro qui suscite une vive indignation, notamment eu égard au passé du journal.

    "Réveille toi De Gaulle, ils sont devenus fous", s'inquiète Olivier Faure, député PS réélu dès le premier tour.

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  • Ces candidats "Ensemble!" arrivés troisièmes qui refusent de se retirer face au RN

    Si la consigne officielle n'est pas encore très claire, Gabriel Attal avait appelé les candidats Ensemble à se désister lors de triangulaires où ils seraient en troisième position, afin d’éviter une victoire du candidat Rassemblement national (RN), même si certains au sein de l'alliance macroniste refusent d'appeler à voter LFI.

    Même en l'absence de candidat insoumis, dans certaines triangulaires, des candidats "Ensemble!" refusent de se désister face au risque de victoire de l'extrême droite.

    C'est le cas, selon Marsactu dans les Bouches-du-Rhône où Anne-Laurence Petel, arrivée troisième derrière le RN et le NFP, a annoncé à son entourage qu'elle se maintiendrait. "Je suis la seule à pouvoir rassembler. (…) Pour battre le RN c’est ma candidature qui peut le faire", explique-t-elle. Ses militants applaudissent sa décision. "L’enjeu maintenant c’est de le faire entendre aux électeurs", souffle l’un d’entre eux à Marsactu.

    Du côté du candidat du NFP, le socialiste Jean-David Ciot appelle la députée sortante à "revenir à la raison et l’intelligence politique". "Elle ne peut pas prendre une décision qui fait marche pied à l’extrême droite", poursuit le maire du Puy Sainte Reparade.

    En Dordogne, Clément Tonon, candidat Horizons soutenu par la majorité présidentielle sur la 1re circonscription, s'est qualifié pour le second tour des législatives ce dimanche. Arrivé en 3e position derrière la candidate RN et la députée sortante du Nouveau Front populaire, il décide de se maintenir.

    Dans la troisième dans la circonscription de la Sarthe, la sœur de Marine Le Pen, Marie-Caroline Le Pen (RN), est arrivée en tête. Arrivée troisième derrière la candidate LFI avec 35 voix de moins, la candidate Ensemble Sylvie Casenave-Péré se maintient et appelle la députée sortante Elise Leboucher (LFI-NFP) à se désister.

  • Xavier Iacovelli, sénateur Renaissance : "On ne peut pas mettre toute la gauche dans le même bateau"

    Xavier Iacovelli, sénateur Renaissance des Hauts-de-Seine, s'est montré sur BFMTV en total désaccord avec le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, qui a mis dos à dos le RN et LFI, refusant d'appeler à voter pour ces derniers.

    "Je ne comprends pas la position de Bruno Le Maire. Pour moi, il y a un ennemi, c'est le RN. Je me suis engagé le 21 avril 2002, je sais ce que c'est le front républicain, je sais ce que c'est le désistement, je l'ai fait plusieurs fois depuis 2002. Je sais quand la République est menacée d'être attaquée par l'extrême droite.

    Il y a des candidats LFI qui posent problème, qui ne méritent pas d'être dans ce Nouveau Front Populaire, dans cet arc républicain. Mais d'autre candidats 'Lfistes' comme Ruffin, Corbière, Garrido, dont je combats le projet politique mais qui représentent la République. On ne peut pas mettre toute la gauche dans le même bateau. Le principal ennemi de la République, c'est le RN. Il faut tout faire pour que Bardella ne soit pas en état d'être Premier ministre", a conclu le sénateur.

  • Après le premier tour, la bourse rebondit

    Depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, la bourse avait plongé, et notamment les banques françaises. Ce lundi matin, au lendemain de la victoire du RN au premier tour des élections législatives, la bourse rebondit avec + 2,59%, tandis que le secteur bancaire progresse en moyenne de plus de 5%.

    D'autres entreprises qui avaient chuté en bourse depuis l'annonce de la dissolution rebondissent également à l'ouverture de la bourse : Vinci, Eiffage, TF1 ou encore Engie.

  • Les chiffres à retenir :

    Ces élections législatives anticipées ont été historiques à plus d'un titre. Au-delà du résultat du Rassemblement national, arrivé en tête à l'échelle nationale et de la participation de 66,71%, un record depuis 1997, on note également que la très forte participation entraîne un nombre, théorique, de triangulaires avant les éventuels désistements :

    306 triangulaires, 5 quadrangulaires, et pour l'instant seulement 190 duels. On note également 76 députés élus dès le premier tour, sur les 577 députés à élire. 501 sièges restent donc à pourvoir dimanche 7 juillet.

  • Manon Aubry : "C'est une attitude de privilégiés", après les propos de Bruno Le Maire qui renvoie dos-à-dos LFI et le RN

    "C'est une attitude de privilégiés, de gens qui ne vont jamais subir les effets d'une politique d'extrême droite , qui s'en prendra aux Françaises et aux Français selon leur origine, leur couleur de peau, leur orientation sexuelle, leur genre aussi car l'extreme droite s'attaque aux droits des femmes", a dénoncé sur BFMTV, Manon Aubry, députée européenne LFI, après les propos de Bruno Le Maire ce matin sur France Inter.

    Le ministre de l'Économie a écarté la possibilité de voter pour LFI au second tour en cas de duel avec le RN, appelant en revanche à voter pour les candidats communistes, écologistes ou encore socialistes.

  • Face aux propos de Bruno Le Maire, Marine Tondelier regrette "un comportement de lâche et de privilégié, pas à la hauteur de l'Histoire"

    Face à Bruno Le Maire, qui demandait le report des voix pour "le camp social-démocrate" mais pas sur des candidats LFI, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes a réagi, très émue, sur BFMTV : "C'est un comportement de lâche et de privilégié. C'est hors-sol, c'est lunaire et c'est pas à la hauteur de l'Histoire. (...) Les électeurs de gauche et écologistes sont moins sectaires et moins lâches que ça." Elle assure que le vrai problème est le Rassemblement national, qui "a la capacité d'avoir la majorité absolue à l'Assemblée nationale".

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  • "Aucune voix pour le Rassemblement National" demande Yaël Braun-Pivet, ex-présidente de l'Assemblée nationale

    Sur BFM TV ce matin, Yaël Braun-Pivet, présidente sortante de l'Assemblée nationale, confirme voir un sentiment "d'abandon" de ses compatriotes et "une société qui se fracture de plus en plus", au sortir des législatives. Concernant les consignes de vote, elle assume : "aucune voix pour le Rassemblement National (...). Je considère que l'immense majorité du bloc de gauche est républicain et qu'on peut sans difficulté appeler à voter pour eux", ajoutant néanmoins qu'il faut faire du cas par cas selon les circonscriptions. "Je ne traite pas de la même façon Caroline Fiat et David Guiraud", précise-t-elle.

    L’ancienne présidente de l’Assemblée nationale est arrivée en tête du premier tour dans sa circonscription avec 42,80 % des voix.

  • Bruno Le Maire n'invite pas à voter LFI

    Invité de France Inter, le ministre de l'Économie a reconnu une "défaite de la majorité", confiant une "tristesse" face aux résultats. "Le vrai risque, c'est de voir arriver le Rassemblement national avec une majorité absolue dimanche prochain".

    Sur la question du barrage au Rassemblement national, Bruno Le Maire appelle à voter pour un candidat "du camp social-démocrate", à savoir PS, PCF ou Écologistes selon son analyse, en cas de duel au second tour. Le ministre de l'Économie refuse en revanche d'appeler à voter pour un candidat LFI.

  • "M. Mélenchon, M. Bayrou, M. Philippe, M. Hollande font engranger des électeurs pour le RN"

    Le maire de Perpignan, et ancien conjoint de Marine Le Pen, Louis Aliot s'est exprimé ce matin sur France Inter pour évoquer les consignes de vote de l'opposition. Il estime ne pas être inquiet face à une union de la gauche pleine de "contradictions" : "l faut être schizophrène pour aller voter Renaissance quand on est Front Populaire" et inversement. Il ajoute que les barons de la majorité présidentielle sont "très bons" pour le RN, à qui ils procurent des voix dès qu'ils communiquent dans les médias.

  • "Emmanuel Macron n'est pas en mesure d'appeler à quelque rassemblement que ce soit" estime Manuel Bompard, réélu au 1er tour des législatives

    Interviewé sur BFM ce matin après sa victoire au 1er tour des législatives, le coordinateur de LFI Manuel Bompard assure qu'il y a "une forme de cacophonie" au sein de la majorité présidentielle, citant Gabriel Attal, François Bayrou ou encore le président de la République : "Emmanuel Macron n'est pas en mesure d'appeler à quelque rassemblement que ce soit. (...) S'il y a un premier défait dans cette élection législative, c'est bien lui", confirmant qu'il était "hors-jeu".

  • Jordan Bardella ne sera pas Premier ministre en cas de majorité relative

    Invitée de RTL, la députée RN Laure Lavalette rappelle la position du parti d'extrême droite sur la question du Premier ministre. Elle souligne que Jordan Bardella ne sera pas Premier ministre en cas de majorité relative pour le Rassemblement national, "sinon, il serait le collaborateur d'Emmanuel Macron", se justifie-t-elle. "J'ai plein d'espoir, j'espère qu'on va l'avoir", ajoute-t-elle.

  • Nicole Belloubet plaide pour un retrait pour faire barrage au RN

    Sur la question du barrage au Rassemblement national et du désistement en cas de triangulaire, Nicole Belloubet, ministre de l'Éducation, soutient l'idée de se retirer, y compris au profit d'un candidat LFI, "comme cela se fait pour Ruffin dans la Somme, un retrait me semble être la meilleure solution", déclare-t-elle sur TF1.

    "Il peut y avoir quelques exceptions, lorsqu'un candidat aurait manifesté des valeurs qui ne seraient pas républicaines", tempère-t-elle.

    Dans le cas de la 3e circonscription du Val de Marne, où Louis Boyard (candidat LFI) est en ballotage favorable, Nicole Belloubet considère qu'il peut s'agir d'une "exception potentielle", sans aller plus loin.

  • Ouvriers, retraités, personnes âgées... Quel est le profil des électeurs du RN ?

    Ce dimanche 30 juin, 29,25 % des électeurs ont choisi de voter pour le Rassemblement national aux législatives. Deux jours avant le scrutin, une étude du Parisien a été réalisée sur 10 000 personnes pour définir le profil des électeurs des différents partis.

    Le parti de Jordan Bardella récolte 33 % des voix chez les 18-24 ans (48 % pour le NFP, 9 % pour Ensemble), 39 % chez les 50-59 ans, 34 % chez les 60-69 ans et 29 % chez les 70 ans et plus (32 % pour Ensemble, 18 % pour le NFP).

    D’après un sondage d’Ipsos, les électeurs du RN sont pour beaucoup issus du milieu ouvrier : 57 % d’entre eux votent RN (21 % pour le NFP, 7 % pour Ensemble) ou employés (44 %). Ils sont également retraités (31 % d'entre eux votent RN), viennent des professions intermédiaires (31 %), ou sont cadres (21 %).

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  • Raquel Garrido "prête" à se désister, mais...

    Arrivée en 3e position dans la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis, Raquel Garrido, candidate dissidente de la France insoumise est néanmoins en position de se maintenir pour une éventuelle triangulaire.

    Devancée par Aly Diouara, candidat Nouveau Front populaire, la députée sortante invitée de TF1 se dit "prête" à se désister pour permettre à la gauche de gagner. Elle attend néanmoins des désistements dans les autres circonscriptions dites des "purgés", et demande notamment à Céline Verzeletti (15e circonscription de Paris), Sabrina Ali Benali (7e circonscription de Seine-Saint-Denis) de se retirer.

    Pour rappel, les candidats ont jusqu'à mardi 18h pour faire leur choix.

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  • Les Unes de la presse au lendemain des résultats

    Après les résultats du premier tour des élections législatives, les quotidiens nationaux soulignent la défaite du macronisme, Les Échos annonçant "la fin d'une ère".

    De son côté, Libération demande de "faire bloc" contre le Rassemblement national, après le "choc" de ces résultats, tout comme l'Humanité, qui appelle à "faire front".

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  • Les résultats définitifs

    Les résultats des différentes circonscriptions ont été comptés jusqu'au bout de la nuit. Au niveau national, le Rassemblement national arrive comme annoncé dimanche soir en tête du scrutin, suivi du Nouveau Front populaire et d'Ensemble, en net recul.

    À noter que plusieurs sièges ont déjà été obtenus, majoritairement par le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire.

  • Gabriel Attal, Jérôme Cahuzac, Gérald Darmanin… Quel score ont fait les personnalités politiques ?

    De nombreuses personnalités politiques étaient engagées lors du premier tour des élections législatives. De François Hollande à Gérald Darmanin en passant par Gabriel Attal ou Louis Boyard, découvrez leur résultat dans cet article.