Yahoo Actualités Législatives 2024 : Ludivine Daoudi, candidate RN qui posait avec une casquette de l’armée nazie, se retire
POLITIQUE - L’image est insoutenable. Une ancienne candidate du Rassemblement national aux législatives, qui a annoncé ce mardi 2 juillet de jeter l’éponge au vu de la polémique naissante, pose tout sourire avec une casquette de la Luftwaffe, l’armée de l’air nazie. Cette photo a été postée il y a plusieurs années sur Facebook par la principale concernée, accompagnée d’un commentaire très léger : « Quand t’essaies un déguisement pour la prochaine Arbrazik ». Un émoji pleurant de rire concluait la phrase.
Dans la première circonscription du Calvados, son ex-adversaire du Nouveau Front populaire Emma Fourreau s’en était indignée lundi 1er juillet : « Ludivine Daoudi est portée disparue depuis le début de la campagne. Quand on regarde ses réseaux sociaux, on comprend mieux pourquoi. Le 7 juillet, pas une seule voix pour ces immondes fascistes ».
🚨Ludivine Daoudi, la candidate du RN sur la 1e circonscription du Calvados, est portée disparue depuis le début de la campagne.
Quand on regarde ses réseaux sociaux, on comprend mieux pourquoi.
Le 7 juillet, pas une seule voix pour ces immondes fascistes. pic.twitter.com/qRL8hwLZwm— Emma Fourreau (@emma_frr) July 1, 2024
« La photo est de mauvais goût »
La circonscription sur laquelle elle lorgnait s’étale sur une bonne partie de la ville de Caen, où est installé depuis bientôt quarante ans un mémorial de la paix qui rend hommage à toutes les victimes de la Seconde Guerre mondiale.
« Elle ne nie pas, elle a fait cette photo il y a plusieurs années dans une bourse aux armes à Saint-Pierre-sur-Dives, a expliqué le délégué départemental du RN Philippe Chapron sur France Bleu Normandie. Effectivement, la photo est de mauvais goût. De toute manière, la candidature sera retirée dès aujourd’hui. »
Le second tour n’opposera donc que deux candidats : Joël Bruneau, candidat divers droite, et Emma Fourreau, du Nouveau Front populaire. Au niveau national, une partie des macronistes, qui ont concentré leurs attaques sur la gauche avant le premier tour, refusent toujours aujourd’hui de choisir entre le NFP et le RN.
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