L'Allemagne en opération séduction en Chine en pleine crise douanière sur les véhicules électriques

Le ministre allemand du Commerce Robert Habeck est en Chine ce samedi 22 juin, alors que l'Union européenne (UE) accuse Pékin de concurrence déloyale et promet des taxes supplémentaires sur les voitures électriques chinoises importées en Europe. La visite de Robert Habeck, également vice-chancelier, a des allures de dernière chance avant une guerre commerciale.

Dès son arrivée, le numéro 2 du gouvernement allemand a tenté de rassurer. Non, la surtaxe sur les véhicules électriques chinois n'est pas une « punition », a lâché Robert Habeck, ministre allemand du Commerce et vice-chancelier, en visite en Chine samedi. Avant d'assurer qu'une sortie de crise est encore possible. Mais le temps presse entre Pékin et Bruxelles. Sans compromis d'ici au 4 juillet, les droits de douanes sur les voitures électriques chinoises importées en Europe pourraient augmenter jusqu'à 28 %, la faute à des accusations de concurrence déloyale.

Pékin ne se laissera pas faire, a prévenu le directeur chinois de la commission nationale du développement, Zheng Shanjie : « Récemment, les pays européens ont parlé de la "surcapacité" de l'industrie chinoise, a-t-il pointé du doigt. Cela va clairement à l'encontre des lois du marché et du bon sens économique. La Chine prendra toutes les mesures nécessaires pour préserver les droits et les intérêts légitimes des entreprises chinoises ».


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