Législatives: Marine Tondelier Première ministre? Sans l'exclure, l'intéressée renvoie à après les élections

Interrogée sur BFMTV, la cheffe des écologistes, Marine Tondelier, trait d'union des partis de gauche dans la création du Nouveau Front populaire, a été questionnée sur l'après législatives. Et pour choisir la tête d'un potentiel gouvernement, elle a renvoyé au "troisième tour", une fois l'Assemblée élue, sans exclure l'hypothèse.

Une veste verte à Matignon? "Ne jouons pas le troisième tour trop tôt", a répondu sur notre antenne Marine Tondelier. Interrogée pendant une heure dans le "Face à BFM" pour cet entre-deux tours des législatives, la cheffe des Écologistes a été interrogée par un téléspectateur sur ses projets en cas de victoire du Nouveau Front populaire.

Après Gabriel Attal et Jordan Bardella, est-ce que Marine Tondelier, pourrait-elle aussi briguer le poste de cheffe d'un futur gouvernement? "Ce n'est pas le sujet", a-t-elle répondu, sans pour autant exclure cette hypothèse. Elle a renvoyé à ce "troisième tour", une manière de dire que cela se décidera une fois l'Assemblée élue, en fonction des rapports de force entre parlementaires.

"La priorité c'est de battre le Rassemblement national et Jordan Bardella, le reste on verrra plus tard [...] Ne vous inquiétez pas, il y aura des hommes et des femmes compétentes quand ce sera le moment", a-t-elle ajouté.

La représentante du Nouveau Front populaire a en revanche estimé qu'à l'issue des résultats du premier tour, il n'est pas envisageable qu'un représentant du camp Ensemble obtienne les clés de Matignon.

"Je ne pense pas qu'il y aura un macroniste à Matignon, je ne pense pas qu'ils auront la majorité pour", assure-t-elle, sans pour autant se projeter davantage dans la future composition de l'hémicycle.

Quant à Jordan Bardella, "il ne tiendra pas 24h à ce poste", a lancé la cheffe des Verts. "Il pose trop de conditions, il a peur de débattre", a-t-elle assuré, en référence à la fois au refus de débattre et à son exigence d'une majorité absolue à l'Assemblée pour accepter d'aller à Matignon.

Lui, "il ne veut débattre que si c’est royal au bar pour lui [...] Il veut être premier ministre qu'en cas de majorité absolue, en gros que si c'est tapis rouge, mais c’est pas ça la démocratie", s'est-elle étonnée.

"Quand il sera premier ministre il fera quoi? Il choisira les questions au gouvernement", ajoute-elle. "Quand on est premier ministre, on doit se confrontr à la réalité", tance-t-elle. "Qui peut se permettre de faire la fine bouche aujourd'hui?" s'est-elle agacée.

Article original publié sur BFMTV.com