Législatives 2024 : alliances et dissidences… Tour de France des candidatures

Le premier tour des élections législatives se tiendra dans deux semaines, le 30 juin.  - Credit:SYSPEO/SIPA / SIPA / SYSPEO/SIPA
Le premier tour des élections législatives se tiendra dans deux semaines, le 30 juin. - Credit:SYSPEO/SIPA / SIPA / SYSPEO/SIPA

La campagne électorale est maintenant lancée. La course contre la montre pour déposer sa candidature s'est achevée dimanche soir pour les postulants aux législatives dans les 577 circonscriptions, au terme d'une folle semaine de tractations, d'alliances et de dissidences qui ont bouleversé le paysage politique.

La grande coalition du « Nouveau Front populaire » survivra-t-elle aux tensions internes avec LFI ? Combien de candidats pour l'alliance entre Éric Ciotti et le RN ? Quelle stratégie pour la macronie ? Quid de Reconquête ! après le divorce entre Éric Zemmour et Marion Maréchal ? Retour sur les principales annonces, une semaine après le séisme de la dissolution.

« Nouveau Front populaire »

Le député de La France insoumise, Adrien Quatennens, sujet de tensions au sein du mouvement et du « Nouveau Front populaire » en raison de sa condamnation pour violences conjugales, a annoncé qu'il retirait sa candidature dans le Nord. Celle de l'antifa fiché S Raphaël Arnault, parachuté par LFI dans le Vaucluse, fait des vagues. Autre polémique, le mouvement de la gauche radicale a refusé d'investir plusieurs figures historiques critiques de la ligne de Jean-Luc Mélenchon, comme Danielle Simonnet, Raquel Garrido et Alexis Corbière, déclenchant la réprobation des socialistes et écologistes. Mélenchon, qui a dit se sentir « capable » d'être Premier ministre, a assuré qu'il ne s'imposerait pas : « Si vous pensez que je ne dois pas être Premier ministre, je ne le serai p [...] Lire la suite