Européennes 2024 : Glucksmann promet d'être le "garant du cap qui a émergé à gauche"
Après les élections européennes, je serai le "garant du cap qui a émergé à gauche" pendant cette campagne, a assuré la tête de liste PS-Place publique ce mardi 28 mai.
Il n'y aura "pas de retour en arrière" à gauche après les élections européennes du 9 juin, a promis ce mardi sur France 2 la tête de liste des socialistes Raphaël Glucksmann, se posant en "garant" du cap qui a émergé pendant la campagne.
À moins de deux semaines du scrutin, l'essayiste de 44 ans reste largement en tête des intentions de vote à gauche, crédité d'environ 14% dans les sondages, non loin de la liste du camp présidentiel conduite par Valérie Hayer.
"J'ai un cap extrêmement clair: je veux réveiller la gauche pro-européenne et humaniste française", a relevé sur France 2 l'eurodéputé qui, bien qu'ayant soutenu l'alliance Nupes, n'a jamais caché ses fortes divergences avec le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, notamment sur les questions internationales.
Un appel aux électeurs de Macron et Mélenchon
Après les européennes, "il n'y aura pas de retour en arrière (...) je serai le garant du cap qui a émergé dans ces élections à gauche et je le ferai sans ciller, sans faiblir", a promis la tête de liste PS-Place publique.
Et de lancer un appel pour le 9 juin aux "millions de Français et de Françaises" qui, à la dernière élection présidentielle, "se sont scindés intérieurement" entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. "Je veux leur dire: vous n'êtes plus obligés de vous scinder".
L'eurodéputé, qui n'avait recueilli que 6% des voix aux dernières européennes de 2019, a mené campagne avec un message clairement pro-européen et pro-Ukraine.
Mardi soir, il s'est montré favorable à ce que Kiev puisse viser la Russie avec des missiles livrés par les pays occidentaux. Emmanuel Macron avait estimé peu avant depuis l'Allemagne que l'Ukraine devait être autorisée à "neutraliser" les bases d'où Moscou tire ses missiles contre le territoire ukrainien, une position qui ne fait pas l'unanimité dans le camp occidental.
"Le front ukrainien menace de s'effondrer parce qu'on a pas livré les armes qu'il fallait (...) parce que nos dirigeants sont restés indolents", a déploré Raphaël Glucksmann, appelant à ne pas fixer "des lignes rouges qui en fait n'en sont pas".