Pas d'accord sur les postes clés de l'Union européenne lors d'une réunion à Bruxelles

Les Vingt-Sept vont poursuivre leurs tractations en vue d'un accord formel fin juin sur les postes clés de l'UE, après un premier tour de table lundi à l'issue duquel Ursula von der Leyen est restée favorite pour la tête de la Commission européenne.

Il s'agissait de la première réunion des chefs d'État et de gouvernement de l'UE depuis les élections européennes lors desquelles les partis eurosceptiques et nationalistes ont effectué une percée, infligeant notamment un revers en France au président Emmanuel Macron et en Allemagne au chancelier Olaf Scholz.

Les 27 ont accouché d’un constat attendu, celui des forces en présence à l’issue des élections, rapporte notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet. Sorti des urnes en tête, le PPE de centre-droit va reconstituer la coalition sortante avec d’abord les sociaux-démocrates arrivés deuxième et les centristes-libéraux de Renew, ils perdent un cinquième de leurs députés mais se maintiennent à la troisième position. La coalition est acquise, c’est le Hongrois Viktor Orbán qui le confirme et ces trois partis devraient donc obtenir les postes désirés

Le casting des « top jobs » toujours en discussion

« Il faut que ça mijote, je pense qu'on n'est pas si loin que ça », a jugé le président français Emmanuel Macron, à l'issue de cette réunion.

Le PPE essaye de s'imposer

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