Argentine: ce que dit la réforme dérégulatrice du président Javier Milei adoptée au Sénat

Les sénateurs argentins ont approuvé jeudi 13 juin la loi « omnibus » du président argentin d’extrême droite Javier Milei. Le texte, dont les ambitions ont été revues à la baisse, prévoit notamment une privatisation massive des entreprises, une flexibilisation du travail et un renforcement du pouvoir exécutif.

Trente-sept voix contre trente-six : après treize heures de négociations, le Sénat argentin a donné de justesse son feu vert aux réformes ultralibérales du président d’extrême-droite Javier Milei. Le texte doit maintenant être approuvé définitivement jeudi matin par la Chambre des députés qui l'avait votée en avril en imposant des changements majeurs.

Le premier article de cette « loi omnibus » déclare l'état d'urgence pour un an en matière administrative, économique, financière et énergétique. En clair : le président pourra s'octroyer des pouvoirs spéciaux dans ces domaines.

Cependant, Javier Milei a dû revoir ses ambitions à la baisse. Son parti Libertad Avanza est, en effet, minoritaire au Parlement avec seulement 7 sièges sur 72 au Sénat. Parmi ses concessions : les grandes privatisations. Au nombre de 40 dans le texte initial, elles ne concernent plus que six grandes entreprises publiques. Sont exclus de la réforme la compagnie aérienne Aerolíneas Argentinas, la poste argentine Correo Argentino et le conglomérat médiatique Radio y Televisión Argentina.


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