À la Une: en Argentine, Javier Milei appelle à une «réconciliation avec les forces armées»

En Argentine, mardi 2 avril, Javier Milei a participé à sa première commémoration de la guerre des Malouines, qui a opposé en 1983 l’Argentine et le Royaume-Uni. Il en a profité, écrit en Une Clarin, pour « appeler à une réconciliation avec les forces armées ». Un appel, note Pagina 12, rejeté par les organismes de défense des droits humains, qui y voient « une nouvelle escalade négationniste des crimes de la dictature ».

Pagina 12 parle d’un « discours hypocrite » et affirme que Javier Milei « ne défend pas la souveraineté argentine » : « Les États-Unis ont été les alliés du Royaume-Uni lors de la guerre des Malouines, lui ont apporté du renseignement et de la logistique. » Or, tonne le quotidien, « ce président qui parle de ''l'exigence inébranlable de souveraineté'' a aligné la politique extérieure du pays avec celle des États-Unis ». Quant aux forces armées, estime l’éditorialiste, « la société n’a pas de problèmes avec elles. Ceux avec qui il n’y pas de réconciliation possible, ce sont les génocidaires ». Le quotidien rappelle que la commission Rattenbach, qui s’est penchée sur les responsabilités dans le conflit, « a décrit la guerre comme une ''aventure militaire'' de la dictature, une guerre à laquelle les forces armées argentines n’étaient pas préparées ». Une guerre pendant laquelle 600 Argentins ont été tués.

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