Zone interdite - "Faut pleurer là ?", "Parlez de ceux qui sont au RSA !", "Le système D chez Biocoop ?" : le reportage sur les Français adeptes de la débrouille énerve les internautes

Epicerie d'un nouveau genre, garage solidaire, vide-greniers... ce dimanche soir, "Zone interdite" fait sa rentrée sur M6. Pour l'occasion, Ophélie Meunier et les équipes de l'émission ont suivi le quotidien de ces Français adeptes de la débrouille en période de forte inflation. Certains passages du reportage ont irrité de nombreux internautes.

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Pour sa rentrée, "Zone interdite" a consacré son nouveau numéro à ces Français adeptes de la débrouille. (Capture d'écran M6)

Ce dimanche 10 septembre, "Zone interdite" est de retour sur M6. Ce soir, Ophélie Meunier et les équipes de l'émission proposent aux téléspectateurs un numéro intitulé "Système D, solidarité, bonnes idées : la débrouille pour finir le mois". Alors que l'inflation atteint des sommets depuis plusieurs mois, de nombreux Français multiplient les initiatives pour réaliser des économies et s'en sortir. Le reportage de ce soir propose ainsi une immersion dans l'Aveyron, à Comprégnac, où les habitants envisagent l'idée de se réunir et d'ouvrir leur propre épicerie, alors que le petit village ne compte plus aucun commerce. Cette initiative est notamment soutenue par une association, "Bouge ton Coq", qui milite pour l'ouverture de commerces dans des villages faisant face à la même désertion. Les téléspectateurs ont également découvert le quotidien d'Amélie, en Haute-Loire. Cette femme de 48 ans a absolument besoin d'une voiture pour se rendre sur son lieu de travail. Amélie disposait d'un véhicule, acheté d'occasion, qui, après plusieurs réparations, a malheureusement rendu l'âme. Depuis, à cours de budget, cette mère de quatre enfants vit un véritable parcours du combattant du quotidien pour emmener son garçon à l'école, faire les courses et se rendre sur son lieu de travail, optant ainsi pour la débrouille, les transports en commun et les véhicules électriques partagés. Dans les Côtes d'Armor, dans la commune de Plouha, Tiphaine, Gurvan et leurs deux petits garçons ont des difficultés à gérer leurs fins de mois. Malgré un salaire combiné de 3500 euros par mois, la famille Kerbeuf finit systématiquement dans le rouge à cause des effets de l'inflation. Pour elle, il est grand temps de changer son mode de vie afin de rester à flot : acheter une maison plus petite mais qui sera mieux placée et mieux isolée, mettre en place un potager et investir dans un poulailler. Enfin, dans la région de Fontainebleau, Pascale, jeune retraitée et ancienne coursière moto, vit avec un revenu de moins de 700 euros mensuels. Impossible pour elle de subsister dans de telles conditions. C'est donc particulièrement déterminée qu'elle revend depuis plusieurs années des jouets (qu'elle a achetés d'occasion) dans des vide-greniers.

VIDEO - Découvrez la Minute d'Ophélie Meunier

"Les gens sont pauvres parce qu'ils ne savent pas acheter !"

À plusieurs reprises tout au long du reportage, les internautes ont repéré des passages qui leur ont semblé problématiques. La famille Kerbeuf a confié ses difficultés à joindre les deux bouts... mais décide d'acheter une nouvelle maison (avec des travaux), d'investir dans un poulailler à 600 euros et règle ses courses dans un magasin qui récupère les fruits et légumes refusés par les supermarchés parce qu'ils sont mal calibrés... avec ce qui ressemblerait à une carte gold. Les téléspectateurs ont également remarqué qu'Amélie, la maman de quatre enfants qui gère son quotidien sans voiture, fait ses courses... dans un célèbre réseau de magasins bio spécialisés. Des situations qui ont exaspéré de nombreux utilisateurs de X (anciennement Twitter).