Zone Interdite - "Pas étonnant que des gens meurent dans les salles d’attente", "Tu es une honte", "C’est une dinguerie de faire taffer des gens sans diplôme dans la santé" : un reportage sur l’hôpital public scandalise les internautes

Un numéro inédit de "Zone Interdite" a été diffusé sur M6, ce dimanche 12 mars. L'émission était centrée sur l'hôpital public qui est à bout de souffle. En découvrant ce reportage, les internautes sont restés sans voix. Pour eux, c'est "un scandale".

Ce dimanche 12 mars, un nouveau numéro de "Zone Interdite" a été diffusé sur M6. Ophélie Meunier était aux commandes de cette édition centrée sur l'hôpital public. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la situation est grave. Être malade en 2023 semble être pire qu'il y a dix ans, malgré les avancées scientifiques. Mais à présent, l'hôpital va mal et les images de "Zone Interdite" ont plongé les téléspectateurs dans un profond désarroi. Pour démarrer l'émission, la journaliste a dévoilé en voix-off : "Depuis deux mois, 43 patients sont morts aux urgences", et cela, à cause d'une mauvaise prise en charge, voire d'une non prise en charge lors de leur arrivée à l'hôpital. Cette révélation choc a donc donné le ton de ce reportage... Et plus l'émission avançait, plus les internautes étaient "sidérés" par la situation.

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"Pas étonnant que des gens meurent dans les salles d’attente"

Comme les équipes de M6 l'ont rappelé, le manque de médecins traitants devient alarmant. Résultat, de nombreuses personnes se jettent sur les urgences et se déplacent donc pour de simples angines, ou des petits bobos. Face à ce constat, des Twittos ont fait part de leur colère. "Les gens viennent aux urgences alors qu’il n’y a pas d’urgence", déplore ainsi un abonné de Twitter, pendant qu'un autre s'est désolé : "Pas étonnant que des gens meurent dans les salles d’attente. Quand tu gères une angine tu ne gères pas un 'vrai' cas nécessitant une prise en charge en urgence." Pour eux, ils "prennent la place de vrais malades", et c'est l'une des raisons pour lesquelles l'attente est interminable aux urgences, mais pas seulement.

"Honte à ce docteur"

Le manque de lits et de personnels soignants est de pire en pire en France. Pour pallier ce manque, les hôpitaux font appel à des intérimaires. Et pour ces derniers, cela est bien plus attractif qu'un emploi en CDI. La raison ? Le salaire... En effet, comme l'ont expliqué les équipes de "Zone Interdite", les intérimaires toucheraient presque deux fois plus qu'un médecin interne, soit plus de 11 000 euros par mois. Mais comme des directeurs d'hôpitaux le révèlent, avec les coûts d'un intérimaire, ils pourraient en réalité embaucher quatre médecins sous contrat.

Et si cette révélation a choqué les internautes, c'est surtout la présence d'une aide-soignante et d'une infirmière qui les ont carrément scandalisés. Et pour cause ! Les deux femmes se vantaient de ne travailler que quand elles le voulaient et à des taux horaires exorbitants. D'ailleurs, grâce à leurs "magouilles", elles peuvent se permettre de faire le tour du monde. Un comportement qui a outré la Toile. Pour les Twittos, c'est tout simplement "honteux". "Les intérimaires plombent les finances des hôpitaux", s'est indigné un abonné du réseau social à l'oiseau bleu.

"Plus on avance, plus ça devient scandaleux"

Si dans l'ensemble, tout le reportage a choqué les internautes, une séquence en particulier les a achevés. Face à la pénurie de personnel soignant, certaines agences d'intérim embauchent des personnes sans aucun diplôme, en leur disant que "ce n'est pas grave". Et ces "aides-soignantes" sans diplôme ont même eu le droit des réaliser des actes que seules des infirmières avaient le droit de faire. Bien évidemment, ces actes illégaux ont été enregistrés en caméra cachée. "C'est hyper dangereux", s'est exclamé un Twitto, et il n'est pas le seul à faire ce terrible constat.

"Comment on peut en arriver là en France ?"

Pour résumer, les internautes ont fait part de leur détresse sur Twitter, tout au long de la soirée. Ils ont même exprimé leur terreur à l'idée de devoir se rendre, un jour, aux urgences.

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