Zone interdite - "Une école de femme au foyer ?", "Un cauchemar", "Heureusement que je suis née à la bonne époque" : les internautes choqués du reportage sur l'évolution du droit des femmes

Zone interdite fête son trentième anniversaire ce dimanche 26 mars sur M6 avec un document inédit sur 50 ans d'évolution des rapports hommes-femmes. Sur Twitter, les téléspectateurs ont été particulièrement étonnés par une séquence évoquant l'école ménagère, où les femmes apprenaient à être de bonnes femmes au foyer.

Les époques ont bien changé. C'est ce que montre le document inédit de Zone interdite diffusé ce dimanche 26 mars à l'occasion des 30 ans de l'émission, présentée par Ophélie Meunier. "Sexe, famille, pouvoir : 50 ans de révolution dans les rapports hommes-femmes" : c'est le sujet du reportage de cette soirée spéciale. Au programme, sept familles ont été suivies pour découvrir l'évolution du combat des femmes, allant des tâches ménagères, du droit de vote à la charge mentale. Dans l'une des séquences, on découvre Danielle, 81 ans, qui raconte que son quotidien de jeune femme était à l'opposé de celui des femmes d'aujourd'hui.

En effet, Danielle est née en 1942. Elle s'est mariée à 18 ans et a accouché de son premier enfant dans la foulée. Elle confie que, à l'époque, une femme qui se mariait à 25 ans était considérée comme une vieille fille. Sa vie de femme se limitait à s'occuper du foyer et des enfants. Avec deux de ses amies, elles ont même été à l'école ménagère au début des années 1960. À l'époque, l'État avait trois ans pour former de "parfaites femmes au foyer". Elles sont formées à la cuisine, à la couture ou encore au ménage et prennent même des cours de repassage. Des cours de mathématiques sont aussi de mise, avec pour objectif de... gérer le budget des courses !

La minute d'Ophélie Meunier

Des téléspectateurs sous le choc

Les écoles ménagères ont existé jusque dans les années 1970. Et ce n'est pas tout : Christiane, l'une de deux amies de Danielle, a participé à "un concours de fée du logis" en 1960. Elle a fini sixième et elle a reçu, en récompense, de nombreux cadeaux comme du nécessaire de cuisine ou une table à repasser. "À notre époque, le travail à la maison, ça avait de la valeur" affirment les deux femmes. À l'époque, Christiane confie même qu'on disait de Michel, son mari, qu'il avait "tiré le gros lot". Sur Twitter, les réactions sur ce sujet ne se font pas attendre. Les internautes sont choqués de l'existence de l'école ménagère, particulièrement pour certaines femmes qui affirment qu'elles n'auraient pas du tout apprécié naître à cette époque.

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