Violences sexuelles liées aux conflits: une «tactique de guerre, de torture et de terrorisme», dénonce l'ONU

Les violences sexuelles liées aux conflits se sont « intensifiées » en 2023, selon un rapport de l'ONU publié hier vendredi.

Viol, esclavage sexuel, prostitution forcée, grossesses forcées, mariage forcé... ces violences continuent à « être utilisées comme tactique de guerre, de torture et de terrorisme », a déclaré le secrétaire général des nations unies, Antonio Guterres, qui a passé en revue la situation en Afghanistan, Centrafrique, République démocratique du Congo, Birmanie, Soudan, Mali ou encore en Haïti où les gangs recourent aux violences sexuelles contre les habitants des quartiers « rivaux », notamment les jeunes filles victimes de viols collectifs.

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Les victimes sont « en grande majorité » des femmes et des filles, mais « des hommes, des garçons et des personnes d'identités de genre diverses ont également été touchées », la plupart des cas signalés dans des lieux de détention. « En 2023, du fait de l'émergence de nouveaux conflits et de l'escalade des conflits existants, les populations civiles ont été exposées à des degrés plus importants de violences sexuelles liées aux conflits, lesquelles ont été intensifiées sous l'effet de la prolifération des armes et d'une militarisation accrue », estime le secrétaire général de l'ONU dans son rapport annuel sur cette question. Des violences commises par des groupes armés étatiques ou non étatiques agissant le plus souvent « en toute impunité ».

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