Qui a participé à la violente éviction de Raphaël Glucksmann à Saint-Étienne ?

Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon ont multiplié les invectives, mercredi 1er mai,  sur les réseaux sociaux.  - Credit:Montage photos Reuteurs
Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon ont multiplié les invectives, mercredi 1er mai, sur les réseaux sociaux. - Credit:Montage photos Reuteurs

Ils ne partiront pas en vacances ensemble… Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon ont multiplié les invectives, mercredi 1er mai, nouveau symbole, s'il en est, de ces gauches irréconciliables avant les élections européennes.

Tout a démarré à Saint-Étienne, quand Glucksmann, tête de la liste Parti socialiste-Place publique, a été évincé de la manifestation organisée dans cette ville mercredi matin. L'eurodéputé de 44 ans et son entourage ont subi les invectives dès leur arrivée, avec jets de peinture et de canettes, ainsi que des cris comme « Glucksmann, casse-toi » ou « Palestine vivra ». Peu après les faits, le coprésident de Place publique a pointé du doigt « une cinquantaine d'énergumènes », dont certains appartenant à La France insoumise. Avant de renoncer à rejoindre le cortège.

À LIRE AUSSI Raphaël Glucksmann, le candidat des déçusSi ces violences ont été unanimement condamnées, du Premier ministre Gabriel Attal à Jean-Luc Mélenchon, le leader des Insoumis ne s'est pas contenté de ça : « Tous ceux qui veulent faire allégeance à la lutte des travailleurs pour leurs droits ont leur place le 1er Mai. Il suffit de s'écarter d'eux s'ils nous déplaisent », a-t-il tonné sur X, en déplorant que cette action fournisse « un rôle de victime à Glucksmann qui en profite pour nous accuser ».

Des Insoumis… mais pas que

Réfutant de nouveau les accusations de son adversaire, Jean-Luc Mélenchon a exigé de Raphaël Glucksmann qu'il présente des excuses pour avoir pointé i [...] Lire la suite