Les Vingt-Sept promettent des armes anti-aériennes à Kiev et vont sanctionner l'Iran

Les chefs d'État et de gouvernement des 27 pays de l'Union européenne sont réunis en sommet à Bruxelles. La crise au Proche-Orient a occupé une large partie de la soirée des dirigeants européens mercredi 17 avril. À Kiev, Volodymyr Zelensky a l'impression d'être considéré un allié de seconde zone après le soutien des Américains, des Britanniques et des Français à Israël alors que l'armée russe progresse sur le front est. Les Européens se sont finalement engagés à accélérer une nouvelle fois l'envoi d'armes.

Avec notre envoyé spécial à Bruxelles, Julien Chavanne

C'est ce que voulait entendre Volodymyr Zelensky. Son coup de pression semble avoir porté ses fruits puisque l'Union européenne s'est engagée, mercredi 17 avril, à livrer au plus vite des armes anti-aériennes à Kiev.

« Il n'y a plus de temps pour les grands mots, on a besoin de plus d'armes, a insisté Charles Michel, le président du Conseil européen. On a eu une bonne discussion et on a compris que les pays membres, particulièrement ceux avec des capacités de production, savent qu'il est très important de fournir plus de système de défense anti-aérien et plus de munitions. »

Le président ukrainien a pu compter sur le soutien actif de plusieurs pays européens : les Pays-Bas, mais aussi la Lituanie et son président Gitanas Nauseda : « Je crains que nous ne perdions l'Ukraine de vue. Chaque jour et chaque nuit, les villes ukrainiennes sont bombardées », a-t-il déclaré.

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a encouragé de son côté mercredi les pays de l'Alliance atlantique à puiser dans leurs stocks en faveur de l'Ukraine, même si cela doit temporairement les mettre sous la barre recommandée par l'Otan.


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