Union européenne: après les nominations aux postes clés, les engagements sur l’avenir

Les 27 chefs d’États et de gouvernements de l’Union européenne sont en train d’arriver à Bruxelles pour un sommet qui doit d’abord et avant tout décider qui seront les trois dirigeants aux postes clefs des institutions européennes. Les trois familles politiques de la majorité sortante au Parlement européen ont décidé de reconduire leur coalition pour les cinq ans à venir et les nominations sont quasiment déjà actées.

Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Bénazet

Le tiercé des nominations pour diriger la Commission, la diplomatie européenne et le Conseil sont déjà acquis selon les trois partis de la coalition. La droite, les sociaux-démocrates et les centristes-libéraux se sont mis d’accord le mardi 25 juin sur la liste définitive.

Ursula von der Leyen est maintenue à la Commission, l’ancien Premier ministre portugais Antonio Costa présidera le Conseil européen qui rassemble les chefs d’États et de gouvernement, la Première ministre estonienne Kaja Kallas dirigera la diplomatie de l’Union européenne.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a également dénoncé ce jeudi, en marge du sommet « un accord honteux » sur les postes clés de l'UE, alors que les jeux semblent faits après un compromis dont l'extrême droite a été exclue. « Les électeurs européens ont été trompés », a-t-il déclaré sur X. La droite « a formé une coalition de mensonges avec la gauche et les libéraux. Nous ne soutenons pas cet accord honteux! », a ajouté le responsable.

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