"De mauvaises soirées de débat arrivent" : Obama apporte son soutien à Biden après son débat manqué face à Trump

L'ex-président américain a apporté son soutien à son ancien vice-président, qui a raté son débat face à Donald Trump. Pour Barack Obama, cela n'a "rien changé" aux enjeux de l'élection.

"De mauvaises soirées de débat arrivent. Faites-moi confiance, je le sais". Depuis la mauvaise performance de Joe Biden contre son adversaire démocrate Donald Trump lors de leur premier duel télévisé ce jeudi 27 juin au soir, l'inquiétude grandit au sein du camp démocrate. Si la presse se fait écho de ces inquiétudes, pour l'heure, toutefois, aucun poids lourd du Parti démocrate n'a relayé publiquement ce sentiment.

Au contraire, le locataire de la Maison Blanche a reçu des soutiens publics, dont celui qu'il l'a nommé vice-président, Barack Obama.

Sur X, l'ex-président a vivement étrillé Donald Trump, estimant que l'élection présidentielle américaine "reste un choix entre quelqu'un qui s'est battu toute sa vie pour les gens ordinaires et quelqu'un qui ne se soucie que de lui-même".

"Entre quelqu'un qui dit la vérité; qui sait distinguer le bien du mal et qui le donnera franchement au peuple américain – et quelqu'un qui ment jusqu'aux dents pour son propre bénéfice", a-t-il ajouté.

Pour Barack Obama, la contre-performance de Joe Biden lors du débat "n'a rien changé à cela et c'est pourquoi les enjeux sont si importants en novembre", mois de la présidentielle.

"Je ne parle pas aussi facilement qu'autrefois, je ne parle pas aussi aisément qu'autre fois, je ne débats pas aussi bien qu'autrefois", a reconnu Joe Biden ce vendredi 28 juin, au lendemain de son débat raté, à l'occasion d'un meeting à Raleigh, en Caroline du Nord.

"Je vous donne ma parole de Biden. Je ne me représenterais pas si je ne croyais pas, de tout mon coeur et de toute mon âme, que je peux faire ce boulot", a toutefois ajouté le président américain, en disant son "intention de gagner" cet État disputé du sud-est.

Pas question de retrait de candidature, donc, pour un président américain presque méconnaissable vendredi, après les 90 minutes pénibles qu'il a passées jeudi soir face à son rival républicain de 78 ans, entre mots avalés, phrases inachevées et expression hagarde.

Article original publié sur BFMTV.com