Inde: le troisième mandat de Narendra Modi placé sous le signe de coalitions et d’incertitudes

Le nouveau Parlement fédéral indien issu des législatives récemment conclues s’est réuni ce lundi 24 juin. Narendra Modi demeure Premier ministre, dont ce sera le troisième mandat. Faute d’une majorité absolue, l’homme fort de l’Inde a dû négocier avec des partis régionaux pour former la coalition, l’Alliance démocratique national (NDA) qui désormais dirigera le pays. Face à elle, une alliance hétéroclite de partis d’opposition, avec à sa tête le parti du Congrès qui a doublé son score. Après la prestation de serment par les députés nouvellement élus, la chambre basse du Parlement élira son président. Le poste du speaker est stratégique dans le système parlementaire indien. Il est convoité par les partis alliés de la coalition gouvernementale. L'analyse de Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS (CEIAS/EHESS) et chercheur senior à Asia Centre.

RFI : Pour tous les amoureux de la démocratie, les résultats des élections législatives étaient une divine surprise, avec la performance mitigée du parti autoritaire de Narendra au pouvoir, alors qu’on attendait à un raz de marée en sa faveur. Avez-vous, vous aussi, été pris au dépourvu par ces résultats ?

Or, selon les analystes, ce mandat promet d’être plus difficile pour Narendra Modi, car son parti, ne jouissant pas de majorité absolue, a dû négocier avec de petits partis pour former le gouvernement.

Selon nombre d’observateurs, avec une marge de manœuvre limitée par la règle du consensus coalitionnel, la nature de ce troisième mandat de Narendra Modi ne sera pas la même que celle des deux précédents.


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