Transition énergétique: l'Italie veut accélérer les permis miniers pour concurrencer la Chine

Dans le cadre de la transition énergétique, la course à certains matériaux fait rage. L'Union européenne (UE) s'est fixée des objectifs en termes de sécurisation d'accès à certaines matières premières « critiques » au nom de la souveraineté et pour tenter de concurrencer la Chine. Dans cette optique, le gouvernement italien vient d'adopter un décret jeudi 20 juin pour simplifier l'obtention des permis miniers.

Du lithium près de Rome, du plomb, du zinc et du cobalt dans le nord ou encore du titane dans la région de Gênes. L'Italie pense avoir des réserves de près de la moitié des 34 matières premières considérées comme critiques dans le cadre de la transition écologique par l'Union européenne. Ce jeudi, les Transalpins ont adopté des mesures visant à intensifier l'approvisionnement national et la transformation de ces matières premières. Seulement, nombre d'entre elles se trouvent dans des mines fermées par le passé, faute de rentabilité. Afin d'avoir une meilleure vision de ces réserves, la carte des ressources disponibles devra être mise à jour d'ici à un an.

Alors que l'administration italienne est régulièrement accusée de lenteurs, le gouvernement veut accélérer les délais pour répondre aux demandes de permis d'extraction des matériaux. Cela ne devra pas excéder les 18 mois, 10 pour la transformation ou le recyclage. Le décret fixe également certaines conditions financières : les entreprises qui auront des concessions devront verser jusqu'à 7 % de redevances au gouvernement ou aux autorités régionales.


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