De l'arsenic et du plomb dans les tampons hygiéniques

Le tissu absorbant du vagin permet aux substances de se retrouver dans le sang. | Karolina Kaboompics via Pexels
Le tissu absorbant du vagin permet aux substances de se retrouver dans le sang. | Karolina Kaboompics via Pexels

En France, selon le portail mondial de statistiques et de données de marché Statista, les serviettes hygiéniques jetables sont le type de protections menstruelles le plus utilisé. En deuxième position, on retrouve le tampon, auquel près de 20% des personnes menstruées ont régulièrement recours. Malheureusement, ces produits du quotidien peuvent s'avérer dangereux, explique New Atlas.

Récemment, la toute première étude visant à mesurer la concentration de métaux dans les tampons a été réalisée par Jenni Shearston, chercheuse postdoctorale à l'école de santé publique de l'université de Californie, et son équipe. Leurs résultats, plutôt inquiétants, ont été publiés dans la revue scientifique Environment International. En effet, le tissu hautement absorbant du vagin expose à certains risques en cas de présence de métaux toxiques dans les protections hygiéniques.

Un métal en particulier inquiète les spécialistes

Entre septembre 2022 et mars 2023, l'équipe de chercheurs a acheté des tampons dans des magasins aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Europe. Au total, quatorze marques ont été sélectionnées. Ces dernières étaient souvent les plus vendues dans leur pays. Pour les trente types de tampons choisis, la concentration de seize métaux différents ont été testés: arsenic, baryum, calcium, cadmium, cobalt, chrome, cuivre, fer, mercure, manganèse, nickel, sélénium, strontium, vanadium, zinc, mais également le plomb, pour lequel il n'existe pas de niveau d'exposition sans danger.

«Les concentrations ont été comparées en fonction de plusieurs caractéristiques des tampons, notamment la région d'achat, la composition en matières organiques et le type de marque», précise New Atlas. L'équipe a détecté des concentrations élevées de métaux toxiques comme le plomb, le cadmium et l'arsenic. Ils n'ont pas trouvé de concentrations importantes de mercure ou de chrome. La présence de plomb…

Lire la suite sur Slate.fr