François Hollande : « Si j’étais l’ami de Mélenchon, cela se saurait »

Francois Hollande, au marche de Tulle, la veille du premier tour des élections législatives, le samedi 29 juin 2024.  - Credit:Alain ROBERT/SIPA / SIPA / Alain ROBERT/SIPA
Francois Hollande, au marche de Tulle, la veille du premier tour des élections législatives, le samedi 29 juin 2024. - Credit:Alain ROBERT/SIPA / SIPA / Alain ROBERT/SIPA

À quelques jours du second tour des législatives, François Hollande apparaît confiant, en tout cas c'est la petite musique que l'ex-président de la République et présent candidat dans la première circonscription de la Corrèze donne à entendre dans l'échange qu'il a eu avec Le Point. Confiant. Mais aux aguets. « Je suis arrivé en tête au premier tour avec un écart significatif (37,6 % de voix), note-t-il. Maintenant, nul ne sait si les électeurs vont maintenir leur vote, ou bien en changer. Je n'ai jamais pensé que l'élection serait gagnée d'avance ».

En Corrèze, le second tour donne lieu à une triangulaire, face à une candidate RN Maïtey Pouget, déjà présente en 2022 mais jamais élue, et une droite locale enracinée, chiraquienne, représentée par Francis Dubois, le député sortant, avec comme suppléant Pascal Coste, le patron du département. L'ancien chef de l'État, qui fait la course avec le Nouveau Front Populaire, concentre évidemment de nombreuses attaques. Une campagne difficile pour lui ? « Non, affirme François Hollande. C'est une campagne surtout très courte, ce qui empêche de voir tous les citoyens que l'on souhaiterait rencontrer. Et son issue était incertaine. La circonscription n'est pas exactement la même que celle sur laquelle j'ai été élu précédemment, puisque le redécoupage de 2010, effectif en 2012, l'a étendu aux cantons de l'ancienne « chiraquie » : c'est un territoire plus à droite qu'avant. Autre point : l'inconnu du RN. C'est un fait nou [...] Lire la suite