Cancer du poumon : des stratégies thérapeutiques gagnantes

Preuve du dynamisme de la recherche, plusieurs importants résultats d’études, présentés le mois dernier à Chicago, dessinent des stratégies de prise en charge payantes qui font reculer la rechute et la mortalité (photo d'illustration).  - Credit:SYSPEO/SIPA / SIPA / SYSPEO/SIPA
Preuve du dynamisme de la recherche, plusieurs importants résultats d’études, présentés le mois dernier à Chicago, dessinent des stratégies de prise en charge payantes qui font reculer la rechute et la mortalité (photo d'illustration). - Credit:SYSPEO/SIPA / SIPA / SYSPEO/SIPA

Une grand-messe pourvoyeuse d'espoir. L'American Society of Clinical Oncology (ASCO) s'est tenue du 31 mai au 4 juin à Chicago. Un temps fort et l'occasion, comme chaque année, de rendre compte des dernières innovations et résultats de recherche clinique contre le cancer. En particulier contre le plus meurtrier d'entre eux. « L'ASCO illustre l'accélération des progrès thérapeutiques dans beaucoup de domaines, mais en particulier dans le cancer du poumon », souligne Fabrice Barlesi, professeur de médecine à l'université Paris-Saclay et directeur général de Gustave-Roussy.

Preuve du dynamisme de la recherche, plusieurs importants résultats d'études, présentés le mois dernier à Chicago, dessinent des stratégies de prise en charge payantes qui font reculer la rechute et la mortalité. « Les années précédentes, il pouvait y avoir la présentation d'un ou deux essais de phase 3 qui avaient vocation à changer les pratiques. Et encore, pas systématiquement. Cette année, ce sont plusieurs essais de cette nature qui font évoluer les standards », détaille le praticien, qui mesure le chemin parcouru.

À LIRE AUSSI Ce robot français à l'assaut des cancers abdominaux et pulmonaires

« Jusqu'à il y a une vingtaine d'années, un certain nihilisme dominait pour ce cancer, que la société considérait comme “auto-infligé” par les fumeurs. Il n'y avait pas autant d'engouement ni autant d'argent investi dans la recherche. » La route reste longue. Souvent diagnostiqué à un stade tardif [...] Lire la suite