Bruckner sur les liens entre Poutine, le RN et les Insoumis : « une laisse pour deux chiens »

Le message du ministère russe des Affaires étrangères en faveur de Rassemblement national (RN) se félicitant que les Français veuillent s'affranchir du diktat de Washington et Bruxelles n'est pas une ingérence ou une maladresse, mais un discret rappel à l'ordre. Quand vous promenez votre chien, vous tirez sur la laisse régulièrement pour lui rappeler qui est le patron.

Il faut dire du RN ce que l'on disait jadis du Parti communiste : qu'il n'est ni à droite ni à gauche, il est à Moscou, docile toutou de Vladimir Poutine. Il restera toujours étonnant qu'un parti « souverainiste » et cocardier choisisse de s'aligner sur une puissance étrangère, d'abord pour y trouver son financement.

Une double dépendance

C'est une constante des formations ultranationalistes depuis 1940 : les plus acharnées à vomir l'étranger, le métèque, sont prêtes à se vendre à une puissance forte pour régénérer la patrie. Voyez Charles Maurras, germanophobe et antisémite acharné qui, par solidarité avec le maréchal Pétain, fut inculpé d'intelligence avec l'ennemi.

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À gauche, La France insoumise est sous allégeance du Hamas, antisémitisme et fanatisme compris : en proclamant haut et fort la Palestine comme cause centrale, Jean-Luc Mélenchon s'aligne indirectement à son tour sur le Kremlin si l'on se souvient que Vladimir Poutine et Sergueï Lavrov [le ministre russe des Affaires étrangères, NDLR] financent et encouragent les chefs du H [...] Lire la suite