Législatives 2024 : avant le second tour, ces candidats RN explosent en plein débat

POLITIQUE - Il y a ceux - nombreux selon France bleu - qui ont refusé de débattre. Mais il y a ceux qui ont accepté... et qui le regrettent peut-être aujourd’hui. Dans l’entre-deux-tours des élections législatives, plusieurs dizaines de débats entre les finalistes ont été organisés sur les chaînes de télévision ou dans les radios locales pour éclairer au mieux les électeurs avant dimanche 7 juillet.

Législatives 2024 : À Fontainebleau, le barrage au RN des électeurs de gauche motivé par l’inquiétude et la peur

Parmi ces nombreuses émissions, les interventions de certains candidats RN ont été repérées par les internautes, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. D’abord, parce que certains propos mensongers ont été tenus, comme c’est le cas pour Dylan Lemoine, candidat RN dans la 7e circonscription de Saint-Malo qui martèle sur le plateau de TVR le problème « d’insécurité » lié « au centre pour faux mineurs ». « Il n’est pas ouvert ! », s’exclament ses adversaires, devant un candidat qui n’en démord pas.

Entre gêne et propos lunaires

D’autres séquences laissent place à la gêne. Comme lors de ce débat organisé par la chaîne 8 Mont-Blanc en présence des candidats de la 2e circonscription de Haute-Savoie, dont celui du Rassemblement national Anis Bouvard.

Ce dernier peine à expliquer la stratégie du Rassemblement national pour inciter les entreprises à embaucher. « Donnez-nous un exemple », lui demande son adversaire macroniste, auquel répond un silence de plusieurs secondes. « On va passer à notre deuxième dossier… » enchaîne le journaliste, coupant court à ce moment embarrassant.

Même embarras pour défendre le programme du parti, du côté de la 1ère circonscription de Côte-d’Or. Sur le plateau de France 3 Bourgogne, Cyline Humblot-Cornille s’embourbe dans une réponse des plus alambiqués pour convaincre que son parti trouvera les fonds pour redonner du pouvoir d’achat aux Français. « De toute façon, on a plein de propositions pour justement ramener de l’argent », promet celle qui est arrivée en troisième position au premier tour avec près de 30 % des voix. Des profils qui illustrent les limites du Rassemblement national en termes de ressources humaines.

À voir également sur Le HuffPost :

Législatives : sur TikTok, « Le HuffPost » a répondu à toutes vos questions dans un live

Législatives 2024 : ce que l’on sait (et ce que l’on ignore) du calendrier politique après le second tour