Selon une enquête espagnole, 70% de la volaille vendue par Lidl serait infectée par des bactéries résistantes aux antibiotiques

Le rapport indique que 38% des échantillons prélevés en Espagne contenaient la bactérie Listeria.

Les auteurs de l'étude ont analysé 142 barquettes présentes dans 22 supermarchés Lidl (Getty Images)

Les résultats de cette enquête vont faire grand bruit. Mardi 18 juin 2024, l'Observatoire du bien-être animal espagnol a rendu public les résultats d'une étude affirmant que plus de 70% des morceaux de viandes de poulet vendus par l'enseigne Lidl contiendraient des bactéries résistantes aux antibiotiques. Rapidement, l'enseigne allemande a démenti les résultats, rappelle le site français de L'Indépendant.

Les auteurs de l'étude ont analysé 142 barquettes présentes dans 22 supermarchés Lidl installés dans toute l'Europe. D'après les résultats, de nombreuses barquettes contiennent des traces d'Escherichia coli, de Campylobacter et de Listeria. Par exemple, 38% des lots analysés en Espagne pourraient contenir des traces de Listeria et 83% des lots présentent des agents pathogènes comme l’Escherichia coli et Campylobacter.

Rapidement, Lidl a réagi et a démenti les résultats de cette étude. L'enseigne assure disposer des certificats d'analyse qui contredisent les données de cette étude, comme le rapporte le site espagnol El Periodico. Lidl accuse d'ailleurs l'Observatoire du bien-être animal espagnol de "mener une campagne de diffamation".

"Dans tous nos emballages, nous spécifions toujours de manière transparente que le produit doit être complètement cuit avant d’être consommé et qu’il est nécessaire de respecter les normes d’hygiène pendant le processus, afin qu’il n’y ait aucun risque pour la santé", rappelle Lidl. L'entreprise qualifie les informations publiées par l’OBA de "fausses et/ou non vérifiées". Concernant la présence de certaines bactéries, l'enseigne assure qu'elles "ne sont que la conséquence du mode d’élevage de nos fournisseurs […] et représentent un défi général pour l’ensemble de l’industrie de la viande de volaille". Les données de cette enquête ont été transmises aux autorités afin de réaliser une enquête microbiologique.

Lire aussi