Qui pour remplacer Joe Biden dans le camp démocrate ?

La question du grand âge de Joe Biden, candidat à un second mandat à la Maison-Blanche, ne cesse de revenir dans la campagne électorale américaine. Ses dernières apparitions en public, lors de la commémoration du débarquement en Normandie début juin, ou plus récemment lors d’un gala de collecte de fonds à Los Angeles le 16 juin, ont défrayé la chronique et déchaîné de nouveau les critiques des républicains sur son âge et sur ses capacités cognitives.

Les conservateurs s’en donnent à cœur joie, comme le rapporte un chroniqueur du Boston Herald, qui évoque “des spéculations autour d’un complot secret des démocrates pour remplacer le vieillissant Joe Biden”. En particulier si celui-ci “fait une gaffe majeure ou s’effondre complètement lors du débat” contre Donald Trump organisé le 27 juin prochain par la chaîne CNN.

D’autres médias, à l’instar du site The Daily Beast ou de Business Insider, vont jusqu’à évoquer les personnalités démocrates qui seraient susceptibles de remplacer Joe Biden si celui-ci venait à abandonner la course à la Maison-Blanche.

Parmi ces aspirants remplaçants figurent notamment le ministre des Transports, Pete Buttigieg, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, ou encore la gouverneure du Michigan, Gretchen Whitmer. La sénatrice du Minnesota, Amy Klobuchar, et le sénateur du New Jersey, Cory Booker, figurent également, sans surprise, sur cette liste.

Remplacer Kamala par Hillary ?

La remplaçante la plus évidente de Joe Biden reste cependant sa vice-présidente et colistière en vue de la prochaine élection, Kamala Harris, rappelle le chroniqueur politique Ed Kilgore sur le site du New York Magazine.

Mais face aux problèmes de popularité persistants de l’actuelle vice-présidente américaine, la chroniqueuse Kathleen Parker évoque une piste bien plus aventureuse dans les colonnes du Washington Post :

“Pourquoi ne pas remplacer Kamala Harris par Hillary Clinton ?”

Si le président Joe Biden devait in fine se retirer, “même ceux qui n’ont pas voté pour Hillary Clinton en 2016 auraient confiance en sa capacité à maintenir le pays sur la bonne voie”, estime-t-elle. Mais, “ce n’est qu’une idée”, conclut la chroniqueuse, non sans glisser au passage que les démocrates arriveraient ainsi à se sortir du “dilemme du vieil homme blanc”, dans lequel ils sont plongés depuis le début de la campagne.

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