"Tout est possible": face aux candidats de la majorité, Attal assure qu'"il n'y a pas de fatalité"

Le Premier ministre tente de remobiliser les troupes macronistes envoyés dans le chaudron des législatives. Face aux candidats investis par le camp présidentiel réunis au siège de Renaissance à Paris ce mercredi 19 juin, Gabriel Attal a assuré que les Français "ont besoin" de la majorité sortante "pour tenir le gouvernail" et ne se résoud pas à une défaite lors des scrutins des 30 juin et 7 juillet, malgré des sondages en berne.

"Il n’y a pas de fatalité: tout est possible. Si tout n’était pas possible, on ne serait pas ensemble aujourd’hui", a assuré le Premier ministre en sursis, ont rapporté à BFMTV des participants à cette réunion.

"Un choix historique"

"Les oppositions se dévoilent. Jordan Bardella renie chaque jour une de ses propositions. Jordan Bardella met à chaque jour une nouvelle condition pour aller à Matignon. Les Français le voient bien, à nous de le dire aussi", a-t-il fustigé face à son camp.

"Ce qui se joue, et c’est le message essentiel: c’est la République, le pacte républicain", évoquant "un choix historique, entre 3 grands blocs: extrême gauche, extrême droite et le nôtre pour la République" et appelant les aspirants députés ainsi que les sortants à être "fiers de de l'offre politique qu'est la nôtre".

"Notre devise, c’est la liberté. À gauche, Jean-Luc Mélenchon réduit la liberté jusque dans son camp. Il purge les siens. À l’extrême droite ils font les yeux doux à la Russie. Notre devise c’est l’égalité, à l’extrême gauche ils saucissonnent les Français, les coupent en deux tout comme à l’extrême droite où ils stigmatisent les Français entre eux. Notre devise c’est la fraternité. À gauche, ils reviennent sur la laïcité, sur le vivre ensemble, à l’extrême droite, ils attisent les peurs et les haines", a encore déclaré le Premier ministre.

Selon le dernier sondage à propos des législatives réalisé par Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, le Rassemblement national est en tête des intentions de vote (31%) devant l'alliance des partis de gauche (28%) et le camp présidentiel (18%).

Article original publié sur BFMTV.com