Mobilisations pro-palestiniennes en France: bataille politique autour des universités

Cinq jours après l’évacuation par la police des étudiants de Sciences Po Paris mobilisés pour dénoncer la situation à Gaza et alors que la mobilisation s’étend dans les universités françaises, la question continue d’agiter le Landerneau politique. La ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau a ainsi été interpellée à plusieurs reprises lors des questions au gouvernement.

« Le débat, c'est oui, et le blocage, ce sera toujours non. » Sylvie Retailleau le martèle : le gouvernement français restera inflexible face aux mobilisations étudiantes. Tout blocage entraînera une évacuation, tout dérapage des poursuites judiciaires. Une nécessité absolue, selon la députée du camp présidentiel Violette Spillebout : « C'est aussi le rôle des pouvoirs publics, du gouvernement en place, des chefs d'établissement, de se faire respecter. »

À lire aussiSciences Po Paris au cœur des tensions sur la question israélo-palestinienne

Le mouvement prend de l’ampleur

Sauf que ce message de fermeté a du mal à se faire entendre. Le mouvement prend de l’ampleur : dix Sciences Po en France désormais mobilisés, huit universités, preuve d’une stratégie défaillante, selon la présidente du groupe écologiste Cyrielle Chatelain : « La manière dont a été gérée [la mobilisation] par le gouvernement, d'aller décrédibiliser, d'aller accuser… mais bien évidemment que ça allait mobiliser d'autres étudiants partout en France. »


Lire la suite sur RFI