Mali: Oumar Mariko veut alerter sur le bilan de la transition avant d'exiger des élections

Dialogue inter-Maliens, suspension des activités des organisations politiques, ou encore fin officielle de la période de transition - c'était officiellement le 26 mars dernier, mais les autorités sont pourtant toujours bel et bien en place-, autant de sujet qui suscitent l'indignation de tous les partis d'opposition. Elle suscite aussi celle d'Oumar Mariko, du parti Sadi, figure historique de la politique malienne, actuellement en exil, et qui se distingue par une position à part : contrairement aux autres adversaires des militaires au pouvoir au Mali, il veut des élections, mais n'en fait pas pour le moment sa priorité.

Lui aussi juge les autorités maliennes de transition « illégales » et « illégitimes ». Lui aussi constate que le 26 mars dernier marquait, selon leurs propres engagements, la fin de la transition.

Pourtant, Oumar Mariko et son parti le Sadi ne sont pas membres des différentes coalitions d'opposition qui exigent l'organisation rapide d'une élection présidentielle pour le retour à l'ordre constitutionnel. « Ces gens vont faire des élections, avance Oumar Mariko. Ils feront les élections à leur rythme, taillées sur mesure. Ils ne se sont pas encore entendus sur celui qui va être leur candidat, sur celui qui va être président, mais quand ils auront résolu cette contradiction, ils organiseront des élections. »

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