Mali: la Cour constitutionnelle refuse de statuer sur la fin de la transition

Au Mali, c'est un arrêt contesté de la Cour constitutionnelle sur la fin de la transition. Pris le jeudi 25 avril, il a été publié au Journal officiel le 26 et rendu public ce samedi. Saisie le 28 mars dernier par des organisations de magistrats et de procureurs ainsi que par une association politique malienne sur la fin de la période de transition, qui s'est officiellement achevée le 26 mars dernier, la Cour constitutionnelle a mis un mois à répondre pour, finalement, déclarer les requêtes « irrecevables ».

La Cour constitutionnelle remet d'abord en cause le statut de magistrat de Cheik Mohamed Cherif Kone, qui a saisi la Cour en tant que président de la Référence Syndicale des Magistrats (Refsyma) et de l'Association malienne des procureurs et poursuivant (AMPP), alors qu'il a été révoqué de la magistrature en août dernier. Radiation jugée « politique » et contestée par l'intéressé, qui rappelle avoir déposé, avec un autre magistrat dans le même cas, un recours suspensif devant la Cour suprême.

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Réponse limitée « à dessein »

Rappelons que la Cour suprême a justement été saisie la semaine dernière, sur cette suspension contestée, cette fois par les organisations signataires de la déclaration du 31 mars, qui rassemble la quasi-totalité des partis politiques et associations du Mali. On attend donc à présent la décision de la Cour suprême.


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