La Commission européenne épingle le "déficit excessif" de la France en pleine campagne électorale

La Commission européenne a ouvert la voie, mercredi, à des procédures pour déficits publics excessifs contre sept pays de l'UE, dont la France, où les promesses de dépenses se multiplient à dix jours du premier tour des élections législatives.

La Commission européenne a annoncé, mercredi, l'ouverture d'une procédure pour déficits publics excessifs contre la France et six autres pays, une décision largement attendue qui intervient alors que la campagne pour les élections législatives bat son plein dans l'Hexagone.

Outre la France, ces procédures "sont justifiées" pour l'Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et Malte, a annoncé la Commission. La Roumanie était déjà sous le coup de cette procédure disciplinaire depuis 2019.

Ces pays ont dépassé l'an dernier la limite de déficits publics fixée à 3 % du Produit intérieur brut (PIB) par le Pacte de stabilité qui limite aussi la dette à 60 % du PIB. Ils devront prendre des mesures correctrices pour respecter à l'avenir les règles budgétaires de l'Union européenne, sous peine de sanctions financières.

Formellement, l'exécutif européen proposera aux États membres d'ouvrir les procédures lors d'une prochaine réunion des ministres des Finances le 16 juillet.

Avec AFP


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